"D’après les informations disponibles, il semblerait qu’il s’agisse d’une attaque par déni de service distribué (DDOS), un type d’attaque assez peu sophistiqué qui cause peu de dommages à long terme. Cela reste un moyen efficace d’attirer l’attention, souvent associé à une revendication politique. Cette attaque survient à un moment où les tensions régionales atteignent de nouveau un pic historique, du fait de la visite de la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Mme Pelosi, première visite officielle d’importance du gouvernement américain sur l’île depuis au moins 1979.

Étant donné la nature politique de la visite, les regards se tournent naturellement vers la Chine, dont les groupes affiliés ciblent depuis longtemps le gouvernement taïwanais et ses organismes d’importance vitale, tout comme la Russie a ciblé l’Ukraine avant l’invasion.

Mais ces signalements sont encore relativement récents, et comme le trafic n’est que 200 fois supérieur au trafic habituel, nous ne pouvons pas exclure qu’il s’agisse d’une simple augmentation légitimée par la visite très médiatisée des États-Unis".