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Le cloud public est l’un des éléments de la stratégie cloud mais pas l’unique élément

février 2018 par Laurent Martini, Country Manager France de Pure Storage

De nombreux secteurs ont récemment adopté le cloud public, un élan encouragé par le désir d’un stockage plus simple, combiné à une explosion sans précédent du volume des données. Si la stratégie selon laquelle il faut tout miser sur le cloud est très populaire parmi les dirigeants d’entreprise, il convient néanmoins de comprendre vraiment ce qu’elle implique et signifie.

Panel de solutions technologiques pour différents résultats

Tout d’abord, l’idée selon laquelle le cloud et le stockage traditionnel sont contradictoires est trop simpliste. Actuellement, les options ne se limitent pas seulement à cet emblématique choix cornélien, mais sont en réalité plus nombreuses et variées. Le Software-as-a-Service (SaaS) a explosé, tandis que le cloud privé est devenu plus pertinent ; et les deux fonctionnent sur le même type de matériel. Une stratégie qui combine ces différentes options est couramment qualifiée d’hybride cloud, une tendance incontournable de l’année 2017 qui se termine.

De façon globale, les DSI, les responsables des infrastructures et les leaders technologiques partagent tous le même consensus général qui se résume en deux points : les entreprises qui n’utilisent pas le cloud public pour au moins une partie de leur activité y perdent ; le cloud public fait partie d’une stratégie, mais n’est pas « la » stratégie. Dans la nouvelle réalité numérique, les entreprises ont besoin d’optimiser leur infrastructure stratégique ; et cela implique la mise en place d’un cloud hybride.

Aujourd’hui, les plus grandes marques mondiales comme Nike ou Domino’s Pizza, qui n’étaient jusqu’à présent pas considérées comme des entreprises technologiques, génèrent aujourd’hui plus de données que les entreprises tech le faisaient il y a dix ans. C’est le cas par exemple des capteurs installés sur les voitures par des entreprises automobiles comme Mercedes ou Tesla, qui alimentent en permanence les bases en données stratégiques de performance. De façon générale, 90% de toutes les données jamais générées l’ont été dans les cinq dernières années, et les analystes prévoient que d’ici 2025, 180 zettabits (l’équivalent de 180 billions de gigabits) seront générés chaque année.

Pour tirer profit de ces données, maintenir un degré d’innovation satisfaisant et améliorer leur efficacité opérationnelle, les entreprises doivent faire preuve d’analyse et répartir les charges de travail et applications de façon stratégique. C’est pourquoi l’analyse des données et l’intelligence économique ont représenté deux enjeux majeurs en 2017 pour les DSI et deux axes incontournables de développement pour 2018. Pour en tirer au mieux parti, les professionnels informatiques doivent aujourd’hui comprendre les forces et faiblesses de chaque type d’infrastructure pour créer l’environnement hybride optimal correspondant aux besoins de leur entreprise.

Cloud public : le triomphe de l’agilité

Le cloud public a révolutionné les normes en simplifiant la gestion de l’informatique et en faisant gagner du temps et de l’énergie aux clients dans la mise à jour de leur système ou de leur solution IT. Ce modèle est particulièrement utile pour les entreprises dont les dépenses d’investissement sont limitées, pour leur procurer une flexibilité suffisante pour les augmenter et les diminuer rapidement en fonction de la demande.

L’autre apport du cloud public s’illustre dans les économies d’échelle. La facture du cloud public augmente de façon exponentielle, à mesure que les besoins en termes de données d’une organisation grandissent. Si bien qu’aujourd’hui un secteur entier s’est consolidé autour de la gestion des coûts du cloud public. Le coût du cloud est un sujet majeur pour beaucoup de DSI qui rendent des comptes à leur Directeur financier.

Malgré son côté agile et facile, le cloud public est souvent critiqué pour des raisons de performance et de fiabilité quand on le compare aux autres solutions sur site. Toute stratégie cloud s’appuie sur des principes fondamentaux de disponibilité et de fiabilité, à l’heure où les DSI prennent conscience de l’impact négatif des interruptions d’activité sur leurs clients et utilisateurs finaux. Le cloud public n’empêche pas les temps d’arrêt de se produire, comme a pu l’expérimenter AWS au début de l’année. Pour les opérations critiques comme l’analyse haute performance par exemple, un environnement hybride est définitivement plus adapté.

La dernière chose importante pour les DSI aujourd’hui, c’est la conformité. Dans les secteurs hautement régulés comme la santé et les administrations gouvernementales, la souveraineté des données et le contrôle direct en réponse à une panne sont des critères non-négociables pour beaucoup de charges de travail. A l’heure où la souveraineté de la donnée et sa régulation changent très rapidement, à la lumière d’événements internationaux majeurs comme le Brexit, les DSI doivent construire leur stratégie sur l’exigence de la conformité et s’assurer que leur stratégie cloud est capable de s’aligner avec les exigences et régulations internationales.

Pour réussir à rester compétitive et améliorer ses résultats, une entreprise doit mettre en place des ressources destinées à résoudre les problèmes de ses clients. Pour cela, elle doit pouvoir compter sur son système informatique pour gagner en efficacité et saisir les opportunités d’innovation au lieu de s’occuper de son infrastructure.


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