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Le Cloud privé OpenSource : les clés pour en faire un véritable outil d’optimisation des performances

avril 2013 par David Bérard, Ingénieur technique NFrance

De plus en plus, les entreprises externalisent leurs applications sur des solutions en cloud privé,
principalement dans l’espoir d’optimiser leurs coûts, et aussi de réduire leurs besoins en
compétences IT en interne. Elles s’attendent également à bénéficier de l’évolutivité sans limites
vantée par l’argumentaire cloud dans l’air du temps, ainsi que des garanties de niveau de service.
Le Cloud est souvent considéré comme une solution générique pour tous types d’applications, bien
que celles-ci relèvent de fonctionnements divers et présentent des interactions parfois très
complexes. Il est donc nécessaire au préalable de pousser une réelle réflexion permettant
d’optimiser cet outil qui peut alors se révéler comme un atout précieux.

L’évaluation des besoins : étape préalable indispensable

Pour concevoir un Cloud privé adapté, il est nécessaire de prendre en compte les besoins des
applications en termes de ressources afin que les performances soient au rendez-vous. Sans cette
étape préalable, il sera difficile d’assurer les engagements de niveau de service demandés et les
évolutions de la plateforme. Les choix des technologies et la densité de machines virtuelles par type
de ressources sont des points critiques pour assurer le bon fonctionnement d’un Cloud privé et pour
respecter l’engagement de services (SLA).

La ressource la plus délicate à dimensionner est le stockage. Il est en effet difficile d’allier haute
disponibilité des données, volume et performances. Selon les besoins en ressource disque, il est
possible d’utiliser plusieurs technologies de stockage et de tirer le meilleur parti de chacune :

 SAN pour la volumétrie et la haute disponibilité des données.
 Disques locaux standard et disques locaux à haute vitesse pour la volumétrie et les
performances.
 SSD pour les différentes couches de cache et améliorer les performances des autres
technologies.

L’assemblage comme solution idéale ?

L’écosystème Open Source est très riche en solutions. Il est possible d’assembler son Cloud avec
différents composants pour obtenir les fonctionnalités, le niveau de performance et la souplesse
souhaités. Le choix de ces composants reste néanmoins difficile, la solution parfaite pour un projet
de Cloud privé n’existe pas et n’existera sans doute jamais. Il faut donc tirer parti des qualités de
certains composants tout en connaissant leurs limites.

 
Choisir un logiciel de « pilotage » de Cloud privé comme OpenStack par exemple, permet
l’interconnexion de ces différents composants et propose une gestion centralisée de ceux-ci :
 Machines virtuelles
 Hyperviseurs
 Stockage locaux et SAN
 Réseaux privés entre machines virtuelles

La conception modulaire d’Openstack permet une évolutivité souple. Il est ainsi possible d’ajouter
des ressources ou des composants pour adapter la plate-forme aux évolutions des besoins en
conservant une interface uniforme pour l’utilisateur final.

Afin d’optimiser son offre cloud, il est donc nécessaire d’en connaître avant tout ses limites, trop
souvent passées sous silence et ne pas perdre de vue les priorités qui sont la sécurité, la fiabilité et la
disponibilité des données. En détectant en amont les besoins, il est alors possible de créer un cloud fiable et sur mesure, adapté aux besoins de chacun.


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