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Laurent Dedenis, Acronis : Virtualisation, les PME doivent encore être rassurées

mars 2008 par Laurent Dedenis, Directeur des ventes internationales d’Acronis

Les petites et moyennes entreprises ont encore peur de la virtualisation. Et pourtant, cette technologie qui permet de faire tourner plusieurs serveurs virtuels sur un seul serveur physique révolutionne les infrastructures actuelles, depuis le serveur jusqu’au stockage, en passant par le réseau. Des éditeurs pionnier et leader, comme VMware, Microsoft, Parallels et Citrix notamment, permettent désormais à tout type d’entreprise de bénéficier de ces outils de virtualisation. Il s’agit du secteur le plus en vogue de l’industrie, qui pèsera probablement, selon le cabinet IDC, près de 7.5 milliards de dollars d’ici à 2011.

Il est vrai que la virtualisation a longtemps été du ressort des grandes entreprises, qui avaient un nombre de serveurs et un budget importants. Selon les analystes, à peine 10 % des serveurs au niveau mondial sont virtualisés et en production, et la majorité résident dans grands centres de données.

Pourquoi ?

 Parce que les PME ont des infrastructures plus modestes et pas encore optimisées.
 Parce que les PME ont conscience que sans administration, la moitié des projets de virtualisation sont voués à l’échec, et ne savent pas comment s’y prendre.
 Parce qu’en réduisant la multiplication de leurs serveurs physiques, elles ne veulent pas être aussi confrontées à la prolifération de serveurs virtuels, moins palpables, et à la difficulté de faire des mesures de performance.
 Parce qu’il est facile de créer des machines virtuelles, mais aussi facile de les détruire, et que sans planification, point de salut.

Même si les éditeurs leaders de ce marché se veulent rassurants, les témoignages de ceux qui ont sauté le pas jettent le doute. Si la virtualisation permet de résoudre la plupart des maux que subissent les infrastructures, elle apporte aussi son lot de complexité, peu compatible avec les faibles moyens financiers et humains des PME. Ces dernières n’ont que faire des suites logicielles ultra complètes, des solutions conçues pour adresser les parcs de centaines, voire de milliers de serveurs virtuels.

Les PME ne sont pas seulement un modèle réduit des grands comptes, ce sont des entreprises qui ont un véritable savoir-faire informatique mais avec des besoins spécifiques. Les solutions de virtualisation doivent donc leur être adaptées car ces entreprises recherchent avant tout une solution simple, efficace, économique. La plupart du temps, elles rêvent surtout d’un produit unique à multifonctions, le plus économique possible.

Etre petit a du bon

Pourtant, être une PME peut avoir des atouts, surtout en matière de virtualisation. Avec des infrastructures plus petites et plus simples, ces entreprises sont en effet susceptibles de rencontrer beaucoup moins de problèmes de migration lorsqu’elles basculent d’un environnement physique vers un environnement virtuel. Un plus petit nombre de serveurs se traduit aussi par une gestion simplifiée et surtout une économie immédiate : les plans de sauvegarde et de reprise d’activité sont plus faciles à créer à gérer et à maintenir. L’inventaire des serveurs est plus simple que chez les grands comptes. Et tout ce qui peut être virtualisé ne doit pas forcément être virtualisé.

La virtualisation a tout à apporter aux PME, aussi bien pour leur stratégie de serveurs que de stockage. C’est aujourd’hui une des voies royales pour développer une infrastructure souple, où les serveurs et le stockage sont gérés de manière dynamique. La virtualisation leur permet de se libérer de leurs angoisses. Plus besoin de configurer un à un ses serveurs physiques, le véritable cauchemar de l’administrateur, car consommateur de temps.

La virtualisation permet en effet de créer des images serveurs transportables, mobiles, en un clic de souris. La virtualisation est aussi salutaire dans le cas des plans de reprise d’activité à moindre coût. Une véritable manne pour les PME, qui doivent faire face aux pressions réglementaires à ce sujet. Avec la virtualisation, mettre en place un site de secours devient presque un jeu d’enfant.

Il est nécessaire de préparer les PME au monde virtuel

Heureusement, le marché sait être inventif et s’adapter. Comme toutes les entreprises, la PME qui décide de passer à la virtualisation ne virtualisera pas tous ses serveurs. En effet, il y a des serveurs virtualisables, et d’autres serveurs qu’il vaut mieux garder tels quels. L’hétérogénéité des infrastructures doit donc être prise en compte et c’est sur l’administration de ces serveurs à la fois virtuels et physiques que se fera toute la différence. De même, les PME préfèreront un outil capable de transporter les images de serveurs, quelque soit son système d’exploitation ou sa configuration.

Sur le marché, des solutions de migration avec toutes combinaisons (comme migration du physique vers le virtuel, du virtuel vers le physique etc.) existent et certaines, comme celles d’Acronis sont adaptées aux PME. La solution choisie doit aussi être capable d’effectuer des sauvegardes à chaud de ces machines virtuelles, d’une part pour les protéger, et d’autre part pour mettre en place un plan de reprise d’activité en cas de sinistre efficace. La plupart des outils savent parfaitement migrer les données « au repos », mais plus rares sont les solutions capables de le faire à chaud, sans interruption de la production. Enfin, si la sauvegarde des fichiers est en général facile la restauration est une autre paire de manche.


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