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La signature électronique, outil incontournable du secteur immobilier

mai 2016 par Thomas Kaeb, Senior Sales Manager Business Solutions chez Wacom

Depuis quelques années, le secteur de l’immobilier, comme nombre de secteurs, est en train d’opérer une transition digitale importante, visant à simplifier et faire croitre son activité. Ce virage numérique confronte les entreprises à de nouvelles innovations telles que la dématérialisation des documents et à la signature électronique. Etape inévitable pour les professionnels, ce processus de dématérialisation ne peut être que bénéfique aux entreprises qui s’adaptent aux technologies du moment et répondent aux attentes de leurs clients. Dans un monde où les innovations – notamment mobiles – font partie intégrante du quotidien, il est logique pour les professionnels et notamment ceux du secteur immobilier, de sauter ce pas.

Réputé comme un secteur demandant une importante gestion administrative, et ce dans une ère où le format papier tend à disparaitre, l’immobilier s’oriente vers de nouvelles technologies offrant un moyen simple et efficace de mener à bien des transactions : la dématérialisation. Soutenu entre autre par l’état et la loi Alur, le secteur immobilier fait un pas en avant vers une gestion améliorée et simplifiée du métier, et ce notamment grâce aux outils de signature électronique.

Cette démarche de dématérialisation des documents, à la fois réclamée par les professionnels et par l’Etat, est à l’origine de la mise en vigueur en Mars 2014[1] de la loi Alur qui prévoyait la disparition du papier dans les copropriétés à partir du 1e Janvier 2015. Cette loi exige l’utilisation systématique d’Internet pour les échanges entre copropriétés et syndics ainsi que la mise en place d’un accès en ligne aux documents de la copropriété. Cet usage systématique d’internet implique l’utilisation et la démocratisation de la dématérialisation des documents ainsi que de la signature électronique. La Loi Alur met donc bien en exergue l’importance croissante accordée à ces deux outils, en particulier dans le secteur immobilier.

Ainsi, de plus en plus de professionnels se laissent séduire par la signature électronique, cette technologie simple et fiable. La signature électronique a déjà été adoptée par grand nombre d’agences immobilières, mais également par des notaires, qui y voient un outil indispensable et sûr. En effet, la signature électronique est encadrée juridiquement par la Loi du 13 Mars 2000[2], stipulant que celle-ci est aussi fiable qu’une signature papier et qu’elle permet de contrôler le parcours du document depuis sa signature et d’en assurer ainsi son archivage. Par ailleurs, cette technologie apporte un réel sentiment de confiance dans les échanges numériques entre les différents acteurs de l’immobiliser. Ainsi, une fois la signature apposée, les documents sont verrouillés et protégés par un hachage cryptographique afin de prévenir toute fraude. Enfin, le logiciel est programmé pour non seulement capturer l’image de la signature mais aussi les données biométriques telles que la pression, le tracé ou encore la vitesse de signature. Une fois la signature électronique apposée, les documents ne sont plus modifiables et par conséquent non falsifiables.

La signature électronique, de par son format et les possibilités qu’elle offre, peut devenir un réel atout pour les professionnels dans le domaine de l’immobilier. En effet, cette nouvelle approche offre aux acteurs de ce secteur la possibilité d’améliorer leur méthode de travail mais également l’expérience du client. Cela permet aussi de réduire de façon significative la quantité de papier utilisée au quotidien, le format numérique pouvant être copié à l’infini à coût réduit et sans perdre trop d’espace physique, réduisant ainsi considérablement l’impact écologique, tout en réalisant des économies.

Pour les professionnels de l’immobilier, la signature électronique est également un moyen pratique pour communiquer avec leurs clients, le format numérique permettant d’éviter les déplacements inutiles et les allers-retours de documents étant réduits à un échange par mail. D’autre part, la dématérialisation des documents permet de stocker et d’avoir accès à ses documents, n’importe quand, n’importe où et de n’importe quel support (ordinateur, smartphone, tablette). Plus besoin de se cantonner à son bureau, la signature électronique offre une meilleure mobilité de l’agent immobilier. Ce dernier devient donc plus productif et cela se ressent sur l’activité et la croissance de l’agence immobilière.

Enfin, du côté des bailleurs, c’est également un véritable plus. En effet, 90 % d’entre eux perçoivent la transformation digitale comme un outil de productivité qui doit leur permettre de réaliser de réelles économies mais aussi un levier important pour être plus efficaces. La moitié d’entre eux ont équipé leurs collaborateurs sur le terrain d’outils mobiles pour effectuer leurs tâches. Les bailleurs y voient plutôt à 72% le moyen de gagner du temps pour leurs collaborateurs et à 70% d’améliorer leur relation avec les locataires[3].

C’est pourquoi, la signature électronique – et plus largement la dématérialisation – sont des enjeux majeurs dans le domaine de l’immobilier. La numérisation de la signature est un outil qui impacte de façon considérable les performances des agents immobiliers ainsi que les démarches auprès de leurs clients. Les professionnels de l’immobilier disent adieu au papier et se dirigent de façon définitive vers les tablettes, smartphones et ordinateurs, afin de répondre aux habitudes de leurs clients, toujours plus connectés et en quête de toujours plus de réactivité.


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