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La Sécurité Incendie au Cœur des Data Centers
juin 2011 par Marc Jacob
Avec la virtualisation, le cloud computing et l’arrivée de la haute densité, le marché des Data Centers est en mutation. Les nouveaux procédés de refroidissement et la nécessité d’assurer une haute disponibilité en énergie appellent à une urbanisation des salles serveurs et conduisent à adopter une nouvelle approche de la protection incendie. Les solutions proposées doivent être avalisées par les services généraux et les directions des services informatiques, afin de prendre en compte toutes les contraintes spécifiques des installations. Olivier Kachel, Responsable Marche - DEF, a présenté durant la 5e édition française de Data Center Dynamics sa vision du positionnement de détecteurs incendie.
Le COC à s’est engagé à diminuer la consommation d’énergie de - 10% d’ici à fin 2011. Cette réduction d’énergie ne peut être obtenue que par l’optimisation du PUE.
Plus le PUE est faible, plus les équipements IT doivent être refroidit en local.
L’un des facteurs majeurs pour les fabricants de systèmes de sécurité incendie, tel DEF, est la climatisation, qui joue un rôle primordial sur le déplacement des flux d’air et le comportement des fumées. Selon l’AFSAD, les risques incendies dans un DC les plus fréquents viennent des câbles électriques, des baies et des armoires de puissance. Les assurances préconisent de faire des essais validés par des organismes tiers.
DEF s’est focalisée sur ces nouveaux systèmes de climatisation qui ont un impact important sur la position de leurs appareils de détection incendie.
De ce constat, DEF a développé des solutions appropriées, qui visent à détecter au plus proche du risque l’échauffement d’un composant électronique, immune aux flux aérauliques, afin que tous DSI puissent intervenir et mettre en place les actions correctives nécessaires à la sauvegarde de leurs données.
Les normes et référentiels incendies actuels tels que la R7, R13 et le guide D2 les poussent à réunir toutes les parties prenantes dans la conception d’un DC, afin de statuer sur l’objectif de performance que l’exploitant souhaite obtenir.
A ce titre, Olivier Kachel conseille d’intégrer dès la conception d’un DC, la maîtrise d’œuvre, l’exploitant et les sociétés apéritrices concernées.
