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La Commission européenne agit enfin contre la position dominante de Google

avril 2015 par La délégation socialiste française au Parlement européen

Alors que 80% des recherches en ligne en Europe sont effectuées via Google, la multinationale met davantage en avant ses services que ceux de ses concurrents dans les résultats qu’elle propose. C’est pour cela que la Commission européenne a accusé aujourd’hui Google d’abus de position dominante.

Pervenche Berès et Virginie Rozière ont déclaré :

« Les eurodéputé-e-s socialistes français ont déjà dénoncé les menaces que fait peser Google sur l’économie européenne et ont appelé à un démantèlement du géant américain.

« Face à ce monopole, le Parlement européen avait déjà préconisé la séparation des moteurs de recherche des autres services commerciaux. Cette demande vise à empêcher des entreprises comme Google d’abuser de leur position dominante pour favoriser à outrance leurs intérêts sur d’autres marchés. Un précédent historique existe dans le même secteur, celui d’AT&T, le plus grand fournisseur de services téléphoniques locaux et longue distance, de services sans fil et de xDSL des Etats-Unis. Pour défendre l’innovation, il est stratégique de prendre une telle mesure.

« Car le patriotisme économique de l’administration américaine a fait de cette entreprise le fer de lance de la promotion du modèle américain dans sa conception du monde. Le président des Etats-Unis est-il un VRP des GAFA ? Or derrière ce nouveau Big Brother on connaît les dérives en termes de pratiques anticoncurrentielles, de surveillance de masse et d’optimisation fiscale.

« En attendant le démembrement, la Commission européenne ne doit pas transiger, elle doit utiliser tout l’arsenal dont elle dispose, en particulier la sanction financière. Le numérique représente en effet un gisement d’emplois considérable et l’Europe ne peut pas rester inerte face à Google et aux autres géants du web américain. La Commission a la possibilité d’imposer une amende qui pourrait rapporter plus de 6 milliards d’euros. Nul doute que cette première étape sonnerait comme un sérieux avertissement » concluent Pervenche Berès et Virginie Rozière.


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