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L’enquête nationale de FairWarning, Inc révèle qu’il existe un lien entre la confidentialité des données de santé et la qualité des soins

janvier 2012 par FairWarning

FairWarning, Inc., spécialiste des solutions de protection des données de santé à caractère personnel par la traçabilité des accès aux applications cliniques et médicales dévoile les résultats d’une étude indépendante réalisée en ligne en France en septembre 2011 sur la vie privée des patients et l’impact sur les soins.

Ce sondage montre que la confiance dans la confidentialité des dossiers médicaux influence où, quand, auprès de qui et comment les soins sont reçus par le patient. Cette confiance affecte le flux d’informations utiles au diagnostic et aux soins.

La confiance dans la confidentialité des données médicales aurait une influence directe sur la qualité des soins prodigués au patient
Ainsi en France, 54,4 % des patients sondés déclarent que, en cas de maladie sensible, ils tairaient des informations à leurs soignants. 22 % décaleraient le moment de rechercher des soins par crainte de non respect de la confidentialité.

Près d’un patient sur trois, 32,3%, indiquent qu’ils chercheraient des soins en dehors de leur zone habituelle ; parmi ceux-ci 40,1% seraient prêts à parcourir plus de 50 kilomètres pour éviter d’être soignés dans un établissement dont ils douteraient de la protection de leurs données de santé. En taisant des informations sur leur condition médicale, les patients risquent d’avoir des répercussions sur les soins prodigués et donc sur le résultat.

Figure 1. Déplacement volontaire des patients pour protéger leur vie privée

67 % des patients en France déclarent être confiants dans la protection de leurs dossiers médicaux et de leur vie privée
Les patients attendent de la direction des établissements qu’elle protège leurs données personnelles de santé. En cas de violation de la vie privée, les patients tiennent la direction pour responsable de telles atteintes.
Ainsi, 92,8 % des patients estiment que si un cadre hospitalier a, en toute connaissance de cause, échoué à réduire le risque de divulgation et si les informations personnelles sont divulguées, celui-ci doit être sanctionné sévèrement.

La confidentialité des données exposée face aux nouvelles technologies
Les réponses au sondage mentionnent que la population française est férue de technologie et est consciente des bénéfices apportés par les dossiers numériques. Néanmoins les réponses indiquent une grande vigilance quant aux risques de divulgation d’information personnelle. 92,7% des patients ont noté que les dossiers médicaux numériques possèdent des apports majeurs.

Les quatre principaux sont :

• La facilité d’accès aux dossiers des patients pour 78,7%

• Le dossier du patient est maintenu à jour : 75,7%

• Les médecins peuvent échanger plus simplement des informations sur un patient avec d’autres professionnels de santé pour améliorer le traitement du patient : 65,9%

• Les professionnels de santé peuvent empêcher la consultation du dossier d’un patient en l’absence de consentement de celui-ci : 22,9%

Autre enseignement majeur, près d’un patient français sur deux a indiqué son inquiétude sur les conséquences négatives d’une divulgation. Ainsi 45.1 % ont déclaré être inquiets quant au fait que des criminels puissent utiliser leur nom, adresse et autres informations pour les menacer. 43,9 % des patients redoutent fortement que leur identité puisse être volée pour commettre des fraudres.

Comparaison des résultats des sondages réalisés en France, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne

Comparés aux Etats-Unis, les patients résidant en France et en Grande-Bretagne sont presque deux fois plus nombreux à taire des informations sur une condition médicale sensible s’ils n’ont pas confiance dans le respect de la confidentialité.


Objectif de l’étude

En septembre 2011, FairWarning® a demandé à New London Consulting de préparer un sondage auprès des patients en France pour connaître d’une part comment les questions relatives à la vie privée des patients peuvent avoir un impact réel sur la façon dont les soins sont prodigués et d’autre part jusqu’à quel degré les patients tiennent la direction des établissements de santé responsable de la protection de leur vie privée et d’éventuelles atteintes à celle-ci.

Méthodologie

Le sondage a été réalisé en ligne. Les invitations pour le sondage ont été envoyées auprès de 1500 patients en France provenant de toutes les régions, ainsi que de zones urbaines et rurales. 1002 personnes ont répondu aux questions du sondage, lequel est resté en ligne 6 jours d’affilée.
30 questions ont été posées pour comprendre si et comment les considérations sur la vie privée ont un impact sur les décisions en matière de santé et de soins.


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