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L’avenir de l’entreprise passe par la « Digital Workplace »

octobre 2016 par Jamal Labed, co-fondateur d’EasyVista

Selon Jamal Labed, co-fondateur d’EasyVista, les
entreprises doivent impérativement tendre vers la « Digital Workplace » pour soigner
leur marque employeur et s’affranchir du « shadow IT », du fait de plusieurs
facteurs : évolution démographique, changement des usages numériques grand-public,
et nouvelle génération de technologies plus centrées sur l’expérience utilisateur.

L’entreprise est donc confrontée à une problématique inédite qui touche directement
à sa compétitivité : les talents de demain exigent d’évoluer dans un environnement
de travail qui leur ressemble. En l’absence d’un poste de travail répondant à cette
exigence, le salarié ira tout simplement voir ailleurs et le candidat refusera le
poste que l’entreprise lui propose. Même s’il n’est pas le seul,le système
d’information devient un élément essentiel de la marque employeur de l’entreprise.
Qu’on le veuille ou non.

L’entreprise ne peut bien sûr concevoir de se passer de ces talents. Les « Digital
Natives » représentent déjà aujourd’hui 30% des effectifs des entreprises et ce
chiffre passera à 75% en 2025. Les séduire et les fidéliser devient un enjeu
stratégique, au moment où de manière générale, 29% des employeurs éprouvent déjà des difficultés à recruter les profils qui vont leur permettre de relever le défi de la 4ème Révolution Industrielle.

La solution réside dans la mise en œuvre d’une stratégie numérique qu’on appelle « 
Digital Workplace ». Celle-ci vise à fournir à un collaborateur un espace de travail
aussi performant et convivial que les applications qu’il utilise dans sa vie
personnelle. Pour Gartner, l’« entreprise numérique » favorise la « convergence des
personnes, des entreprises et des objets ». Selon l’analyste, la Digital Workplace
encourage l’agilité et l’engagement des collaborateurs via un environnement de
travail « consumérisé ».

Les 3 caractéristiques de la Digital Workplace

Le terme de « consumérisation » traduit la simplification des interfaces entre les
utilisateurs professionnels et le système d’information de l’entreprise. Dans le
passé, les applications développées par des informaticiens pour des utilisateurs
métiers répondaient aux besoins, mais au détriment de l’ergonomie, des performances
d’accès et des temps de réponse. Conséquence, les utilisateurs sont allés chercher
des solutions hors de l’entreprise, provoquant d’importants maux de tête chez les
DSI, notamment en termes de sécurité et d’interopérabilité. La première
caractéristique de la Digital Workplace est de reprendre les codes de ces
applications grand-public pour favoriser une expérience utilisateur de qualité.

Si la consumérisation est effectivement fondamentale, la Digital Workplace doit
parallèlement tenir compte de la nature du travail et donc, en premier lieu
aujourd’hui, de la mobilité. En France, 80% des collaborateurs travaillent en partie
en dehors de l’entreprise (du fait de la nature de leur poste ou parce qu’ils ont
adopté le télétravail). Conséquence, fournir un accès mobile aux applications et
services de l’entreprise est donc devenue la principale priorité des DSI. La Digital
Workplace est la stratégie idéale pour y parvenir, en cohérence avec les objectifs
stratégiques de l’entreprise.

La troisième caractéristique majeure de la Digital Workplace est liée à la
responsabilisation des utilisateurs qui deviennent les acteurs de leur propre
qualité de service. Si le support technique consomme entre 50 et 70% du budget
informatique d’une entreprise, environ 80% des demandes sont toujours les mêmes. Des
fonctions d’automatisation et d’aide à la déclaration d’incidents peuvent réduire
drastiquement les coûts tout en améliorant la qualité de service. Et au-delà des
problématiques informatiques,ce modèle « self-service » peut être appliqué à de
nombreux domaines, notamment les RH, le marketing, etc. Plus autonome, l’utilisateur
devient mécaniquement plus productif.

Si la transformation numérique semble à première vue relever du domaine technique,
on le voit, la problématique touche des sphères diverses et variées. Même si son
métier évolue vers l’intermédiation de services, le DSI reste le garant de la
sécurité et de l’interopérabilité des données et des applications de l’entreprise.
Mais, au-delà, la Digital Workplace dont il peut piloter la destinée, devient un
moyen pour susciter et piloter l’innovation, qu’elle concerne les produits et
services, l’expérience client, l’organisation de l’entreprise, voire son business
model. Plus que jamais partenaire des métiers et acteur de la croissance de
l’entreprise, le DSI est le mieux placé pour aider l’entreprise à réussir sa
transformation numérique.


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