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L’augmentation du temps d’écran a des effets néfastes sur la santé mentale et physique des Français

août 2021 par NortonLifeLock

NortonLifeLock dévoile sa nouvelle étude mondiale relative aux comportements en ligne des consommateurs à domicile. Les résultats pour la France sont saillants : 41 % des Français se déclarent dépendants aux écrans. Ils montrent que, même si 69 % des adultes Français déclarent essayer de limiter leur temps d’écran en pratiquant des activités telles que la randonnée ou en passant du temps avec des amis, 39 % d’entre eux reconnaissent que le temps qu’ils passent devant un écran engendre un impact négatif sur leur santé physique (44%) mais aussi mentale (34 %). En outre, bien que l’augmentation du temps passé devant un écran puisse également avoir des répercussions négatives sur la sécurité en ligne, près d’un propriétaire d’appareil connecté sur cinq (19 %) n’a pas pris de mesures pour se protéger lui-même ainsi que son appareil des menaces potentielles liées à la cybersécurité.

L’enquête en ligne Harris Poll, menée auprès de plus de 1 000 adultes français, révèle que la moitié (53 %) déclare que le temps passé devant un écran, en dehors du temps consacré à l’éducation et/ou au travail, a augmenté de manière significative pendant la pandémie. Parmi eux, deux sur cinq déclarent que l’utilisation des écrans a été leur moyen de se relaxer (40 %) et un tiers des sondés déclarent que cela les a aidés à se sentir connectés (33 %). Toutefois, 39 % d’entre eux affirment que l’augmentation du temps passé devant un écran les a rendus moins actifs physiquement. Autre constatation importante : 16 % des personnes interrogées affirment que l’augmentation du temps passé devant un écran les a fait se sentir mal dans leur corps ou a nui à leur estime de soi. Pour souligner les effets négatifs de l’augmentation du temps passé devant un écran, certains Français notent que l’utilisation accrue des appareils pendant la pandémie les a rendus plus anxieux ou déprimés (12 %) qu’auparavant ou plus seuls que jamais (14 %).

« Les Français admettent passer 5,2 heures par jour à regarder des écrans, en plus du temps qu’ils passent sur des appareils pour l’école ou le travail. Il est inévitable que le temps excessif passé devant un écran donne à beaucoup un sentiment d’épuisement », a déclaré Sarah Uhlfelder, directeur stratégique senior EMEA chez NortonLifeLock. « Ne vous méprenez pas, la technologie peut offrir un certain nombre d’avantages sociaux et éducatifs, et au cours de l’année dernière, nous avons même vu qu’elle est devenue une bouée de sauvetage pour beaucoup. En France, un adulte sur cinq (18 %) a acheté une nouvelle maison intelligente ou un appareil connecté pour les aider, eux et leur famille, à faire face à la pandémie, tandis que les confinements ont augmenté les limites de notre vie sociale, qui s’est quelque peu virtualisée. Mais, dans un monde de plus en plus virtuel, l’adoption de routines saines en matière de temps d’écran et d’habitudes de sécurité numérique est un élément essentiel de la vie quotidienne. »

« Au-delà d’établir des limites d’utilisation de certains appareils et du temps passé devant l’écran, les consommateurs doivent également se méfier des risques qu’ils peuvent encourir en ligne. Il est aujourd’hui essentiel de veiller au contenu que nous partageons en ligne, et de faire preuve de prudence face aux escroqueries potentielles, ou bien aux sites ou applications frauduleux. Il faut associer cela à une bonne hygiène numérique et à la protection des appareils par un logiciel de sécurité multicouche comme Norton 360. Tout cela contribue grandement à la sécurité des familles en ligne », explique Sarah Uhlfelder.

Les autres conclusions du rapport Norton Cyber Safety Insights Report 2021 Supplément spécial - Famille et domicile sont les suivantes :
• 37% des Français ayant un compte sur les réseaux sociaux admettent y passer beaucoup trop de temps - les jeunes adultes de 18 à 39 ans étant près de trois fois plus nombreux que leurs aînés à l’affirmer (62 % contre 23% pour les 40 ans et plus). Les Millennials et la Gen Z sont plus susceptibles d’admettre que le temps passé devant un écran a un impact négatif sur leur santé physique (54% pour les 18-39 ans contre 40% pour les 40 ans et plus) et mentale (50 % contre 27 %). En outre, les jeunes adultes français sont plus susceptibles que leurs homologues plus âgés d’admettre ressentir les effets négatifs de l’utilisation accrue des écrans pendant la pandémie, affirmant que cela les a conduits à souffrir d’anxiété ou de dépression (19 % contre 7 %), a nui à leur estime de soi (16 % contre 4 %) ou les a fait se sentir plus seuls que jamais (20 % contre 11 %).
• Les Français admettent posséder en moyenne 4 appareils connectés. Plus d’un Français sur deux (58 %) possède un appareil Smart Home, le plus souvent des téléviseurs intelligents (41 %) et des enceintes/assistants intelligents (20%).
• Plus de la moitié des Français (63 %) estime qu’il est au moins quelque peu probable que les appareils intelligents soient piratés, mais la commodité et l’utilité l’emportent sur toute préoccupation en matière de sécurité ou de confidentialité lorsqu’il s’agit d’appareils domestiques intelligents. Les consommateurs décrivent généralement les dispositifs intelligents pour la maison comme pratiques (39%) et utiles (31%), mais certains les considèrent comme un risque pour la sécurité (33 %) et comme une intrusion (34%). Quelques-uns décrivent même les appareils intelligents comme n’étant pas dignes de confiance (20%), effrayants (19%) ou terrifiants (7%).
• Bien qu’ils soient conscients des menaces de sécurité auxquelles ils pourraient être confrontés, près d’un Français sur cinq (19%) ne prend aucune mesure de sécurité supplémentaire pour protéger ses appareils. 88% des Français qui possèdent un appareil connecté déclarent que si l’un de leurs appareils connectés était piraté, ils prendraient des mesures - le plus souvent en modifiant les paramètres de sécurité ou les mots de passe (47%). Et si 41% des propriétaires d’appareils domestiques intelligents sont confiants dans leur capacité à vérifier que ces appareils sont sécurisés, près d’un tiers (32%) disent ne prendre aucune mesure de sécurité supplémentaire pour protéger leurs appareils domestiques intelligents et se fier uniquement aux fonctions de sécurité intégrées à l’appareil.
• Aucune mesure ne semble être privilégiée par ceux qui déclarent avoir pris des mesures spécifiques pour sécuriser leurs appareils. Il est donc essentiel d’informer les consommateurs des meilleures pratiques en matière de sécurité des appareils. Seul un propriétaire d’appareil connecté sur trois environ désactive les fonctions de localisation (34%), change les mots de passe par défaut sur les appareils (33 %), refuse les autorisations aux applications sur les appareils (31 %), installe un logiciel de cybersécurité sur ses appareils (28 %) ou met régulièrement à jour les mots de passe des appareils (27 %). D’autre part, seuls 36 % des consommateurs possédant un routeur Wi-Fi changent le mot de passe de leur routeur plus d’une fois par an, et 33 % admettent ne jamais changer le mot de passe ou ne sont pas sûrs de la fréquence à laquelle le mot de passe est changé.
• Une grande majorité de Français (61%) admettent utiliser des informations personnelles dans leur(s) mot(s) de passe. Les informations personnelles les plus courantes ? Leur anniversaire (26%), le nom de leur animal de compagnie (24%), l’anniversaire de leur(s) enfant(s) (18%) ou leur propre nom (16).

Il existe une variété de précautions pour aider les familles à sécuriser les appareils intelligents et à se protéger des cybermenaces :

• Être intelligent avec ses mots de passe. Il est nécessaire d’utiliser un mot de passe complexe pour chaque compte en ligne et de les mettre à jour régulièrement. Les mots de passe forts doivent inclure un mélange de chiffres, de symboles et de lettres en majuscules et en minuscules.
• Protéger le routeur pour garantir la sécurité du réseau domestique. Il est essentiel de configurer et/ou modifier les informations de connexion et les mots de passe par défaut du routeur et de tous les appareils connectés au réseau domestique. Un routeur Wi-Fi non sécurisé fonctionnant avec les paramètres par défaut du fabricant peut représenter un véritable cyber risque. Penser également à utiliser un réseau privé virtuel (VPN) pour accéder au réseau. Les VPN fournissent un "tunnel sécurisé" qui crypte les données envoyées et reçues entre un appareil et l’internet, protégeant ainsi les données les plus importantes des regards indiscrets.
• Réfléchir avant de cliquer. Il est préférable de se méfier de tout courriel, texte ou message direct inhabituel sur les réseaux sociaux et de rester vigilant face à tout message demandant expressément d’agir immédiatement, avec une offre qui semble « trop belle pour être vraie ».
• Utiliser un logiciel de sécurité d’une marque fiable et réputée. Il est possible de contribuer à protéger ses informations en ligne en utilisant des mots de passe forts, en évitant de cliquer sur des liens suspects, mais il est essentiel d’envisager la protection des appareils par un logiciel de sécurité multicouche comme Norton 360. Veiller à ce qu’un logiciel de sécurité soit toujours à jour et que le système d’exploitation d’un appareil utilise la dernière version. Cela permet de corriger les vulnérabilités potentielles des appareils et de tenir les cybercriminels à distance.

Ces nouvelles conclusions sont publiées aujourd’hui sous la forme d’un supplément spécial au 2021 Norton Cyber Safety Insights Report (NCSIR), l’étude phare de NortonLifeLock qui donne un aperçu de l’impact de la cybercriminalité, des comportements en ligne des consommateurs et de leurs préoccupations concernant leur sécurité, leur vie privée et leur identité en ligne. Réalisé en partenariat avec The Harris Poll, ce rapport a interrogé plus de 8 000 adultes âgés de plus de 18 ans dans 8 pays, dont 1 005 adultes Français, afin d’évaluer les comportements en ligne des consommateurs à domicile.


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