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L’analytique au service de la lutte contre la fraude aux achats

juillet 2019 par SAS

Il y a quelques années, PwC annonçait que la fraude aux achats était le deuxième délit économique le plus signalé dans le monde. Plus récemment, des responsables d’administrations publiques se sont penchés sur la question de la fraude sociale et des arnaques à la TVA. Leur verdict est formel, ils ont dressé un portrait inquiétant qui montre qu’aucune mesure de lutte anti-fraude véritablement efficace n’est prise en compte. A ce titre, pour palier à ces inactions, Bercy a annoncé la création cette semaine d’une unité de « police fiscale ». C’est dans ce contexte que SAS, leader de l’analytique, a interrogé 850 chefs d’entreprise tous secteurs confondus dans la zone EMEA afin d’évaluer les pratiques sur les fonctions suivantes : finances, achats, audit interne, conformité et éthique. L’objectif ? Montrer que l’analytique peut mettre fin à la fraude aux achats.

« Le dispositif de lutte contre la fraude à la TVA que le gouvernement compte mettre en place pourrait permettre de récupérer un à deux milliards d’euros de recettes d’ici à la fin du quinquennat », a récemment annoncé le ministre de l’Action et des Comptes public, Gérald Darmanin. Il a par ailleurs annoncé la création d’une unité de « police fiscale » de Bercy, preuve s’il en faut de l’urgence avec laquelle doit être gérée la question de la fraude aux achats.

« De fait, de nombreuses organisations nient l’étendue réelle de la fraude aux achats ou hésitent à enquêter de façon frontale sur ses conséquences de peur de mettre à nu des failles internes. Or, tant que les entreprises n’adopteront pas une approche intégrée et axée sur les données, des millions d’organisations et de personnes continueront d’être victimes de fraude aux achats », indique Laurent Colombant, Continuous Controls Solution Lead Fraud and AML Solutions chez SAS, pour la région EMEA Nord.
Le premier rapport d’analyse comparative de la technologie antifraude de l’Association of Certified Fraud Examiner, élaboré en collaboration avec SAS, offre un aperçu de l’utilisation actuelle de la technologie antifraude et des tendances futures dans l’ensemble de l’industrie à partir de données provenant de plus de 2 000 membres ACFE dans le monde.

Ce rapport montre que l’usage de l’analytique et du machine learning rendent les efforts de lutte contre la fraude plus efficaces. La détection continue et guidée par les données est le meilleur moyen de lutter contre la fraude aux achats et de détecter les erreurs, ainsi que les brèches. Elle permet aux entreprises de prévenir les risques de fraude plutôt que de devoir agir sur les conséquences de la fraude. Les experts en charge du rapport sont ainsi formels : l’usage de l’analytique limite les coûts, fait gagner du temps et évite les pertes.

En appliquant des outils d’analyse prédictive et d’intelligence artificielle à de grandes quantités de données (qu’il s’agisse d’informations sur les fournisseurs, les employés ou les transactions, les entreprises peuvent rapidement repérer les tendances et les anomalies dans leurs flux de trésorerie avec une précision et une granularité beaucoup plus grandes, ce qui les aide à repérer rapidement les demandes erronées et les transferts douteux. Les capacités de machine learning contribuent également à réduire les faux positifs puisque les algorithmes d’auto-apprentissage détectent la fraude avec une précision croissante au fur et à mesure qu’ils sont entrainés.

Cette enquête mondiale offre un aperçu intersectoriel de l’utilisation actuelle de la technologie antifraude et des tendances futures, basé sur les données de plus de 2 000 membres de l’ACFE dans le monde.


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