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L’Aéroport de Bordeaux sécurise le stockage et la rétention de sa vidéoprotection

avril 2010 par Marc Jacob

La solution élaborée par EMC et APX permet au service de sûreté
de l’aéroport de respecter les obligations fixées par les services
de l’État : conserver en toute conformité avec la réglementation en
vigueur les vidéos capturées par les centaines de caméras couvrant
le site aéroportuaire.

Cinquième aéroport français hors Paris par le volume de trafic, l’Aéroport de Bordeaux
fait partie des grands aéroports régionaux européens. Particulièrement dynamique à
l’international, la desserte aérienne bordelaise s’est accélérée ces dernières années
avec la montée en puissance des compagnies low cost. Afin de mieux accueillir ces
compagnies et leurs passagers, la société anonyme Aéroport de Bordeaux-Mérignac
(SA ADBM) a décidé en 2009 d’ajouter à ses deux terminaux existants une aérogare à
services simplifiés, première construction neuve de ce type en France. Avec trois millions
et demi de passagers en 2008, l’aéroport de Bordeaux affiche de belles perspectives
de développement grâce au potentiel de son vaste domaine aéroportuaire, un
des principaux pôles d’activité et d’emploi de la région.

Vidéoprotection : de l’analogique au numérique

L’aéroport de Bordeaux est équipé depuis plus d’une dizaine d’années d’un système de vidéoprotection analogique lui permettant de répondre aux contraintes de sûreté élevées qui caractérisent le monde de l’aérien, mais aussi à des besoins d’exploitation tels que la surveillance des parkings. En 2005, l’aéroport a lancé une démarche de modernisation sur plusieurs années de ce système de vidéoprotection pour bénéficier des possibilités plus étendues offertes par le numérique. Ce vaste chantier a été piloté
en mode projet par Emmanuel Capy, Chef de projet au sein du Service Informatique, Télécoms et Systèmes Industriels de l’Aéroport. Par exemple, si le système de contrôle d’accès de l’aéroport détecte qu’une porte a été forcée, il peut envoyer au système de vidéosurveillance numérique un signal disant que la séquence de « n » minutes ou « n » secondes qui a précédé l’effraction doit être conservée. « Avec un système vidéo analogique, ce type d’applications est beaucoup plus difficile à réaliser », explique Nathalie Cordeau, Chef du Service Informatique, Télécoms et Systèmes Industriels de
Aéroport de Bordeaux.

• 5ème aéroport de France (hors Paris) avec 3 519 000 passagers et 32 080 tonnes de fret
• 16 compagnies assurant des vols réguliers
• jusqu’à 70 destinations France et étranger (vols réguliers et charters)
• 2 aérogares et 1 gare de fret
• 1 aérogare à services (ouverture prévue en mai 2010)

* Chiffres 2008
AÉROPORT DE BORDEAUX EN BREF *
« EMC et APX ont su nous proposer une solution répondant à nos contraintes techniques et de coût. A travers ce projet, nous avons le sentiment d’avoir contribué à la construction d’une solution reproductible qui peut aider d’autres aéroports à faire face à leurs obligations réglementaires en matière de rétention de la vidéoprotection. »

 Nathalie Cordeau, Chef du Service Informatique, Télécoms et Systèmes Industriels, Aéroport de Bordeaux

1 - En 2007, la Société Anonyme Aéroport de Bordeaux a succédé à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux en qualité de concessionnaire. l’aéroport de Bordeaux. « En raison de l’importance du parc de caméras déjà installé, notre choix a été de conserver les caméras traditionnelles et d’utiliser des convertisseurs pour transformer les signaux analogiques en signaux numériques. »

Respecter la durée de rétention réglementaire
L’autre objectif poursuivi par l’Aéroport de Bordeaux à travers la modernisation de son système de vidéo protection est de satisfaire aux dispositions de la loi du 21 janvier 1995 modifiée, et de son décret d’application n°96-926 du 17 octobre 1996, lui même modifié par le décret n°2006-929 du 28 juillet 2006 et par le décret n°2009-86 du 22
janvier 2009, fixant les normes techniques des systèmes de vidéoprotection et la durée de conservation des images. La période de rétention à respecter est définie par les services de l’État. Ces durées peuvent être variables selon les zones concernées et les besoins. « Dans la solution en place, les images capturées par nos caméras analogiques et transformées par les convertisseurs étaient stockées sur les disques d’un serveur Windows. Faute de capacité, nous ne pouvions les conserver que pendant 3 ou 4 jours », dit Marc Rivault, Chef de projet Stockage et Sauvegarde ; « Pour respecter la réglementation, nous avions besoin d’une capacité de stockage de 22 téraoctets, extensibles à 44 To. C’est sur cette base que nous avons construit le cahier des charges de la consultation lancée en 2008. » Le cahier des charges spécifie en outre l’utilisation du protocole iSCSI pour le transfert des images jusqu’au système de stockage et les contraintes de bande passante. Il précise deux autres exigences : la possibilité de consulter les vidéos sur n’importe quel poste de travail et un système de sécurisation garantissant l’absence de coupure dans les enregistrements.

EMC et APX s’engagent Sur les cinq offres reçues, l’aéroport de Bordeaux en retient deux, dont celle d’EMC présentée par APX. « Nous n’avions pas exigé que les solutions proposées soient certifiées par Bosch, notre fournisseur d’encodeurs mais nous voulions une preuve de compatibilité et de bon fonctionnement », précise Nathalie Cordeau. « Nous avons demandé à APX et EMC d’élaborer une maquette pour démontrer la pertinence et la fiabilité de leur solution et, sur cette base, élaborer la note technique de leur offre. » La
note technique compte pour 40% dans l’évaluation finale des offres et le coût de possession (acquisition et maintenance) pour 60%. L’architecture proposée par APX est en fait très simple : à la sortie des encodeurs Bosch, les flux sont dirigés vers une baie de stockage CLARiiON AX4-5i équipée de disques SATA où les enregistrements sont conservés pendant la durée exigée.

« Cependant, lors de la phase de maquettage et malgré l’utilisation d’un protocole standard comme iSCSI, nous avons constaté que les encodeurs dialoguaient mal avec la baie. Pour résoudre ce problème, nous avons intercalé un serveur Microsoft WUDSS (Windows Unifyed Data Storage Server) entre les encodeurs et la baie », explique Olivier Cristiani, ingénieur d’affaires chez APX. « Bien qu’ajoutant un équipement, cette variante présentait le meilleur rapport coût de possession/fonctionnement. Comme EMC
et APX avaient fait la preuve de leur implication pendant la phase de maquettage et comme ils s’engageaient dans le temps sur le bon fonctionnement de la solution, nous avons décidé de travailler avec eux », ajoute Nathalie Cordeau. Autre avantage : le bon positionnement tarifaire d’EMC-APX a permis à Aéroport de Bordeaux d’opter pour un contrat de maintenance d’intervention sur site en maximum 4h, 24h/24 ; 7 Jours /7 /7
au lieu du contrat de maintenance à Jour +1, 5 jours / 7.

• Plusieurs centaines de caméras analogiques (fixes et mobiles, intérieur
et extérieur)
• Capture fonctionnant 24x7x365 (2 CIF 12 images par seconde)
• 85 encodeurs Bosch (codage des flux analogiques en MPEG-4)
• Transfert sur réseau gigabit en iSCSI
• 100 flux totalisant 120 Mo/seconde

LE DISPOSITIF DE VIDÉOPROTECTION

STOCKAGE
• Stockage primaire : baie EMC
CLARiiON AX4-5i (disques SATA, double contrôleur, 4 ports iSCSI)
• Volumétrie : 22 To (extensible à 44)
• Rétention : durées variables (enregistrement cyclique et écrasement
automatique)
• Stockage de secours sur serveur Windows


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