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Kaspersky dévoile les récentes évolutions de TinyCheck, son outil open source gratuit de détection des logiciels malveillants

juin 2022 par Marc Jacob

TinyCheck est un outil unique et innovant conçu pour détecter les stalkerwares sur les appareils mobiles. Aujourd’hui, Kaspersky a dévoilé un nouveau hub dédié à TinyCheck présentant ses dernières évolutions et les changements apportés à son utilisation. Le site web contribuera également à consolider davantage la communauté des parties prenantes engagées dans le développement de l’outil et la lutte contre les stalkerwares et les spywares.

TinyCheck a été créé en 2019, suite à une discussion entre Kaspersky et un centre de ressources pour l’égalité hommes/femmes en France. L’organisation aidait un nombre croissant de victimes de stalkerware, mais ne savait pas vraiment comment aborder la dimension technologique du problème. Elle avait besoin d’une solution indétectable, facile à utiliser et permettant de recueillir des preuves. Les chercheurs de Kaspersky se sont donc mis à la recherche d’une solution.

TinyCheck a été développé comme un outil gratuit et open-source, afin que tout le monde puisse le télécharger et contribuer à l’amélioration du logiciel. TinyCheck ne s’installe pas sur un smartphone, mais utilise un dispositif externe séparé : un micro-ordinateur Raspberry Pi. TinyCheck vise à faciliter la détection des logiciels de harcèlement sur l’appareil d’une victime, de manière simple, rapide et non invasive. Il peut fonctionner sur n’importe quel système d’exploitation sans alerter l’auteur du crime. TinyCheck peut être utilisé en toute sécurité. Il ne lit pas le contenu des communications d’une personne (SMS, e-mails, etc.), mais interagit uniquement avec les serveurs/IP en ligne avec lesquels le smartphone communique. En d’autres termes, TinyCheck ne saura pas avec qui une personne parle, ni de quoi elle discute. La capture réseau de l’appareil analysé n’est partagée nulle part : ni Kaspersky, ni aucune autre partie ne recevra ces données. Toute l’analyse est effectuée localement.

Au fil des ans, de plus en plus d’ONG ont testé et mis en œuvre TinyCheck. Bruno Pérez Juncá, membre honoraire de l’association Stop Gender Violence partage son expérience avec TinyCheck : "Je travaille depuis de nombreuses années avec des associations de lutte contre les violences faites aux femmes, et TinyCheck apporte une réponse au besoin des victimes, et plus largement de la population. TinyCheck ressemble beaucoup à un test antigénique : c’est un moyen rapide, économique et fiable de réaliser un premier diagnostic pour déceler une infection sur un appareil mobile."

Plus récemment, TinyCheck a également attiré l’attention des institutions européennes, des journalistes et des entreprises. Les organismes chargés de l’application de la loi et les organes judiciaires en Europe le testent actuellement pour mieux prendre en charge les victimes dans le cadre d’une déposition ou d’une enquête.

Disponible en ligne aujourd’hui, le hub TinyCheck est le point d’information idéal pour en savoir davantage sur l’outil et ses applications, et pour contribuer à son développement en contactant l’équipe. Kaspersky est toujours à la recherche de nouveaux partenaires pour sensibiliser les gens aux sujets importants que sont les stalkerwares et les spywares, et pour trouver de nouvelles façons d’aider les victimes.

Dans son dernier rapport, disponible sur securelist (et en français sur demande), Kaspersky établit le lien entre le harcèlement en ligne et le harcèlement « réel ». 24 % des personnes interrogées ont déclaré avoir été espionnées à l’aide des nouvelles technologies, et 25 % ont confirmé avoir subi des violences ou des abus de la part de leur partenaire. Nous avons constaté la même corrélation dans la plupart des pays dans lesquels l’enquête a été menée. Malheureusement, le phénomène de la violence et de l’espionnage en ligne est trop peu connu, et sous-estimé. C’est pour cette raison qu’en 2019, Kaspersky a co-fondé la Coalition Against Stalkerware, un groupe international qui se consacre à la lutte contre les logiciels de harcèlement et à la lutte contre les violences domestiques.


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