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Vulnérabilités

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Jean-Marc Robert, Professeur à l’ETS : Entre veille technologique et analyse du risque

février 2008 par Marc Jacob

Jean-Marc Robert, Professeur au Département Software and IT Engineering de l’Ecole de Technologie Supérieure de Montréal est un homme heureux car ses étudiants sont arrivés troisième au concourt d’attaques-défenses mené durant la Boule de Cristal, l’événement de sécurité organisé par le CRIM (Centre de Recherche en Informatique de Montréal). Cet enseignant est responsable du cours de sécurité dans son établissement. Il inculque aux étudiants deux valeurs qu’il considère comme fondamentale : la nécessité de faire de la veille technologique et l’analyse du risque.

GS Mag : Pouvez-vous nous présenter l’ETS ?

Jean-Marc Robert :L’ETS a été fondée en 1974 et fait partie de l’Université du Québec. Elle est spécialisée dans l’enseignement et la recherche en génie appliquée et en Technologie de l’Information. L’ETS propose plus d’une vingtaine de 2ème cycle et un programme de doctorat en génie. 170 nouveaux étudiants s’inscrivent chaque année dans notre établissement.

GS Mag : Comment sont organisés les cours de sécurité dont vous êtes responsable ?

Jean-Marc Robert : le cours de sécurité est obligatoire pour les étudiants qui suivent le cursus Technologies de l’Information et optionnel pour ceux qui font du génie logiciel. Les étudiants suivent 39 heures de cours et 26 heures de laboratoire durant un trimestre. Ils étudient les grands principes de sécurité à la fois pour bien comprendre les menaces et les moyens de s’en protéger. Je leur fait aussi un cours sur les vulnérabilités les plus classiques qui peuvent apparaître lorsque l’on fait du développement logiciel. Ils doivent ainsi apprendre à inclure la sécurité des les spécifications, le design, la mise en œuvre et le développement. Dans cet enseignement, il y a un volet réactif sur la protection des réseaux et un volet pro-actif pour prévenir en amont les vulnérabilités.

GS Mag : Quels sont les objectifs de ce cursus ?

Jean-Marc Robert : A la fin du cursus, les étudiants ont une vision de tous les facteurs malveillants. Ils doivent comprendre les phases de détection, de prévention et d’action. Par la suite, ils peuvent aussi se spécialiser dans le domaine de la sécurité. Je leur inculque deux grands fondamentaux : la nécessité de faire de la veille technologique pour se former en permanence sur l’état des menaces et l’importance de l’analyse de risque. Ils ne doivent pas perdre de vue quels sont les actifs à protéger et les menaces qui pèsent sur ces derniers.


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