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Iron Mountain et PwC présentent le 1er indice sur la valeur des informations pour mesurer comment les entreprises s’y prennent pour mettre leurs informations à profit

septembre 2015 par Marc Jacob

Pour cette étude, commandité par Iron Moutain à PcW, 1 800 entrepreneurs ont été interrogés, autant en Europe qu’en Amérique du Nord, à la tête d’entreprises de taille moyenne (plus de 250 employés) et de grandes entreprises (plus de 2 500 employés).

En préambule, Philippe Trouchaud de PwC rappelle que son cabinet est partenaire du Forum de Davos et à cette occasion présente des données sur le ressenti des CEO. Ainsi, il y a 20 ans 1er actif pour les CEO était les immeubles et les usines. Puis il y a 10 ans, c’était les équipes. Aujourd’hui, les CEO considèrent que c’est les données. Par contre, il y a peu d’entreprises qui ont un gestionnaire des données. Aux USA 2/3 des entreprises ne savent où se trouvent leurs données. En revanche, de plus en plus de pirates informatiques volent des données. Parmi les vols les plus importants c’est le capital informationnelle de l’entreprise (brevets, plans....) puis les données des employés qui sont ciblés. On constate une faiblesse de la supervision des actifs sensibles des entreprises. En fait, peu de test d’intrusion, peu d’analyse des alarmes, d’analyse des vulnérabilités, de DLP sont réalisés dans les organisations interrogées.

Les résultats en résumé :

Deux tiers des entreprises peinent à extraire de la valeur de leurs informations, et elles sont un quart à n’en retirer aucun avantage

4% seulement des entreprises savent extraire un maximum de valeur des informations qu’elles détiennent et plus d’un tiers (36%) déplorent le manque d’outils et de compétences pour ce faire. 43% des entreprises interrogées en Europe et en Amérique du Nord ne dégagent que peu d’avantages concrets de leurs informations, et 23% n’en retirent aucun avantage d’aucune sorte.

Un score moyen de 50,1 sur 100 et de 46,9 pour la France, avant dernière
Les résultats obtenus ont servi à produire un indice sur la valeur des informations, Information Value Index, qui mesure comment différentes entreprises de différents pays s’y prennent, pour mettre leurs informations à profit et soutenir leur compétitivité. Avec un score moyen de 50,1 sur un score idéal de 100 (47,3 en Europe, 46,9 en France et 52,9 en Amérique du Nord), l’indice confirme que la grande majorité des entreprises, toute taille, tout secteur et tout pays confondus, ont encore un long chemin à parcourir avant d’être en capacité de valoriser pleinement leurs informations.

Si beaucoup ont le sentiment [67% en Europe/59% en France/75% en Amérique du Nord] qu’ils valorisent déjà bien leurs informations, les ressources qu’ils déploient révèlent un tout autre tableau.

Un quart (27% en Europe/35% en France/22% en Amérique du Nord) des entreprises interrogées n’emploient pas d’analyste des données pour extraire de la valeur de leurs informations, ou elles ne disposent pas de compétences pour interpréter les données (23% globalement ?23% en Europe/33% en France/21% en Amérique du Nord) ou ignorent comment utiliser les connaissances acquises (23% globalement ?25% en Europe/29% en France/22% en Amérique du Nord) pour transformer l’information en arguments décisionnels, développer des campagnes de marketing ciblées, améliorer leurs processus et innover pour dégager une véritable valeur de leurs informations.

Beaucoup ignorent comment gérer efficacement l’information qui circule dans l’entreprise. Quasiment un dirigeant sur cinq estime que son entreprise ne sait pas quelle information elle détient (16% globalement – 18% en Europe et en France/12% en Amérique du Nord), qu’elle ignore comment circulent les informations, où elles seraient les plus utiles (28% globalement – 32% en Europe/30% en France, en dernière position/23% en Amérique du Nord) ou les plus vulnérables (21% globalement – 21% en Europe et en France/20% en Amérique du Nord).

« Toutes les entreprises aspirent à utiliser judicieusement l’information pour gagner en efficacité de fonctionnement et mieux rivaliser avec leurs concurrents. Or, dans de nombreux cas, les compétences requises, les moyens techniques et la culture d’entreprise font défaut. Ces manquements sont ressentis au plus haut niveau. Près d’un quart des hauts dirigeants se demandent encore comment valoriser l’information pour prendre des décisions plus rapides, accélérer le cycle de développement de produits, faire des économies ou acquérir et fidéliser les clients. Gérer les informations détenues pour devancer ses concurrents devient vital pour réussir dans la durée. Ce devrait être une priorité de chaque dirigeant d’entreprise », déclare Edward Hladky, Président-Directeur Général d’Iron Mountain France.

Pour Philippe Trouchaud de PwC, l’information fait partie des actifs des entreprises les plus sous-estimés dans le monde des affaires : « Chaque transaction avec un client et chaque interaction avec un interlocuteur produisent de la connaissance du marché, des renseignements sur les clients, une piste d’innovation et la promesse d’un gain potentiel. Pourtant, notre indice sur la valeur des informations, Information Value Index, montre que 4% seulement des entreprises font l’effort d’extraire des renseignements utiles de leurs informations, en quête d’un possible avantage concurrentiel. Dans le domaine de la gestion de l’information, bon nombre de grands groupes mondiaux ignorent ce qu’ils ignorent et n’essayent même pas d’en savoir plus.

« Dans notre monde numérique du tout connecté, l’information est une source de renseignements qui sont une source de pouvoir, et l’évolution de la technologie fait qu’il n’a jamais été aussi facile d’exploiter l’information et de la valoriser comme n’importe quel autre bien de l’entreprise. La publication de cet indice sur la valeur des informations propose une nouvelle échelle de référence aux organisations pour leur permettre d’évaluer leur capacité à valoriser leurs informations. »


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