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Iron Mountain : Les employés mécontents utilisent volontiers des données confidentielles de l’entreprise pour se venger

septembre 2013 par Iron Mountain

Si vous ne traitez pas vos employés correctement, vous encourez le risque qu’ils vous volent des informations sensibles, c’est ce que révèle une nouvelle étude[i] d’Iron Mountain, le spécialiste des services de conservation et de gestion de l’information.

Des employés convaincus d’avoir été maltraités risquent bien de faire perdre à l’entreprise ses lourds investissements de conformité aux lois de protection des données, toujours plus strictes. En effet, l’analyse des réponses de quelque 5 000 employés en Europe révèle qu’ils sont étonnamment nombreux à vouloir se venger de leur employeur quand ils se sentent accusés à tort (21 % et 35% en France) ou maltraités (19 % et 29% en France).

Quelles vengeances envisagent-ils ?

Plus d’un quart des employés (27 % et 35% en France) se contentent d’exprimer leur mécontentement au bureau, et quasiment autant (24 % et 32% en France) déchargent la pression par e-mail, à destination de leurs proches et amis. Un peu plus d’un sur dix (11 %) se dit prêt à sortir délibérément des informations sensibles ou confidentielles du bureau, qu’elles soient liées ou non à l’incident d’origine.

Les informations les plus convoitées sont, dans l’ordre, les bases de données clients[ii] (51 %) suivies par les présentations (46 %), les propositions de la société (21 %), les plans stratégiques (18 %) et les feuilles de route de produits/services (18 %) ; des contenus qui, s’ils tombaient entre de mauvaises mains, pourraient porter préjudice au positionnement de la marque, à sa réputation et lui faire perdre des clients.

Les employés français bien plus concernés que les autres, et notamment ceux des Finances, des RH et des ventes

Si en moyenne les employés européens se vengeraient en cas de blâme injuste (21%), ou s’ils se sentent maltraités (18%), pour les employés français les pourcentages respectifs sont bien plus élevés (35% et 28%). Et on note aussi que les fonctions les plus concernées sont les Finances (42% en France contre seulement 23% en Europe), les RH (42% contre 23%) et les Ventes (43% contre 20 %). Et plus on est haut dans la hiérarchie, plus on est concerné, avec les directeurs qui sont les plus enclins à sortir des contenus sensibles du bureau pour les consulter ultérieurement (13 %).

Les revers professionnels arrivent très loin dans la liste des motifs de vengeance : perte d’emploi (15 % et 20% en France), bilan de performance insuffisant (7 %), promotion ou augmentation de salaire manquées (7 %).

« Les attitudes des employés vis-à-vis de l’information sont davantage dictées par le cœur que par la raison, les sentiments de mécontentement prennent le pas et incitent à détourner des données pour se venger », explique Marc Delhaie, PDG d’Iron Mountain Europe.

« Les entreprises doivent comprendre que leur responsabilité de sécurité de l’information ne peut pas se limiter aux consignes et processus ; il faut aussi former les employés et les encadrer le mieux possible. Le plus inquiétant est que ce sont les hauts dirigeants qui exposent le plus leur entreprise aux risques de violation de données et de dégradation de la réputation en sortant négligemment des informations du bureau. Ce sont pourtant eux qui doivent montrer l’exemple et promouvoir une culture du respect de l’information. »


[i] [1] Etude réalisée par Opinion Matters pour le compte d’Iron Mountain. Panel : 5021 employés adultes, interrogés entre le 15/04/2013 et le 01/05/2013, au R-Uni, en France, en Espagne, en Allemagne et aux Pays-Bas.

[ii] [ii] Opinion Matters pour Iron Mountain, juin 2012


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