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Interxion : Les entreprises doivent encore se convaincre de la nécessité du Big Data

mars 2013 par Interxion

un quart seulement des organisations européennes a déjà mis au point un « business case » pour le Big Data, selon « Big Data - Beyond the Hype » (« Big Data - Plus qu’un effet de mode »), un nouveau rapport de Vanson Bourne et INTERXION HOLDING NV (NYSE : INXN), l’un des principaux fournisseurs européens de services de data centers de colocation neutres vis-à-vis des opérateurs Télécom.

Le Big Data : une proposition stratégique ?

Bien que le nombre d’entreprises ayant concrétisé un projet de Big Data reste très faible, son adoption est largement envisagée, puisque 81% des organisations européennes ont déjà exploré, ou se préparent à explorer, le Big Data. La France se situe dans cette tendance : 80% des organisations françaises vont donner la priorité au Big Data dans les 3 prochaines années.

Fait intéressant : les sociétés dans lesquelles la stratégie informatique est coordonnée avec le business plan sont beaucoup plus susceptibles d’avoir exploré les possibilités offertes par le Big Data : plus de neuf organisations sur dix dans lesquelles le plan informatique est étroitement lié au business plan ont déjà exploré le Big Data. La taille de l’entreprise a également son importance, puisque les grandes entreprises sont plus nombreuses à avoir envisagé le Big Data.

Lorsque la stratégie informatique n’est pas alignée sur le business plan, soit parce qu’elle n’a pas une vision à si long terme, soit parce qu’elle est conçue pour répondre à d’autres objectifs, moins de six organisations sur dix ont exploré le Big Data. Ce chiffre tombe à 40% dans les entreprises où le plan stratégique à long terme n’a pas été partagé avec le département informatique.

Selon Ian McVey, Directeur Entreprise & Intégrateurs Systèmes, Interxion : « Ces résultats démontrent clairement que ces entreprises tournées vers l’avenir, qui travaillent conjointement avec leurs départements informatiques, sont plus attentives aux possibilités offertes par les applications des technologies émergentes. Pour ces entreprises, il est excessivement important que leur département informatique anticipe et pose les bases des futures applications de Big Data susceptibles de procurer à l’entreprise un avantage concurrentiel. »

Identifier les défis

L’entreprise et le département informatique considèrent le Big Data à la fois comme une opportunité et comme un défi ; mais ce sont les petites entreprises qui le ressentent le plus comme un défi. 79% des entreprises comptant entre 501 et 1000 employés affirment que leurs départements informatiques considèrent le Big Data comme un défi de taille, contre seulement 55% des entreprises de plus de 3000 employés.

Interrogés sur les défis qu’implique la construction d’une solution de Big Data, près de la moitié (45%) des répondants a expliqué que le département informatique était occupé par des demandes plus urgentes, tandis qu’un tiers a mentionné des réticences à effectuer les dépenses d’investissement nécessaires (33%), un manque de capacité de stockage (32%) et un manque de compétences internes (32%).

En ce qui concerne la technologie nécessaire à la fourniture de solutions de Big Data, les plus grandes préoccupations sont, sans surprise, l’analyse (55%) et le stockage (53%). De façon peut-être plus inattendue, le réseau suit de près à la troisième place, avec près de la moitié (48%) des répondants qui admet être extrêmement préoccupée par cette question, liée à la vitesse d’accès, de traitement et de diffusion de l’information. En France, à la question « à quelle vitesse vous attendez-vous à ce qu’une solution Big Data présente les informations à l’utilisateur final ? », la réponse moyenne était de 163 millisecondes, faisant de la France le marché le plus exigeant. (Moyenne UE 220 ms).

« Ces résultats mettent en évidence la nécessité de ne pas négliger les capacités du réseau sous-jacent à l’analyse. Si le réseau ne peut pas accéder à l’information, la traiter et la diffuser à la vitesse requise, peu importe la puissance d’exploration des données des systèmes derrière ce réseau, » ajoute Ian McVey. « C’est pourquoi l’endroit où vous « hébergez » votre solution de Big Data est un sujet stratégique. Répondre aux contraintes de volume, de vitesse et de diversité impose de localiser la solution dans un data center bien connecté. »

Comprendre les opportunités

Malgré cette identification de certains défis à relever, les répondants à l’enquête ont reconnu que le Big Data était susceptible de fournir un large éventail d’avantages commerciaux : l’amélioration de la prise de décision (57%), l’amélioration de la satisfaction des clients (54%), l’augmentation des ventes croisées (47%), une commercialisation plus rapide des nouveaux produits et services (46%) et l’innovation (46%), qui ont toutes été largement citées.

Ces avantages commerciaux escomptés se sont reflétés dans une certaine mesure dans les applications à l’origine des besoins en Big Data dans les organisations interrogées : les systèmes de gestion de la relation client (41%), l’e-commerce (35%) et les transactions financières (34%) arrivent en tête.

60% des organisations françaises considèrent le Big Data comme un moyen pour « améliorer la satisfaction des clients » (moyenne européenne 54%), suivi par « stimuler l’innovation » et « améliorer la prise de décisions dans l’organisation » (les deux à 49%). Les trois principales applications à l’origine des besoins en Big Data dans la plupart des organisations françaises sont les systèmes de gestion de la relation client (61%, moyenne européenne 41%), l’e-commerce (34%, moyenne européenne 35%) et les transactions financières (35%, moyenne européenne 34%).

Garder une longueur d’avance

Bien que seulement 7% des répondants estiment que le Big Data est déjà une priorité pour leur organisation, cette statistique est en train d’évoluer de façon spectaculaire, puisqu’il faut ajouter à ce chiffre les 62% de convaincus que le Big Data va devenir une priorité dans les 3 prochaines années.

« Bien que le Big Data en soit encore à l’étape de l’effet de mode, il est clair que les défis posés par le volume, la vitesse et la variété des données vont prendre une importance croissante dans les prochaines années. », conclut Ian McVey. « Pour capitaliser sur les avantages qu’anticipent les répondants, il est crucial de faire les bons choix dès maintenant, et de veiller à ce que tous les éléments soient mis en place pour une solution de Big Data réussie. Les choix effectués aujourd’hui concernant les systèmes, les réseaux et les applications auront un impact important sur la capacité des organisations à mettre en place des programmes de Big Data dans l’avenir : il est donc indispensable de faire collaborer les trois domaines concernés : le commerce, l’informatique et les télécommunications. »

Gros plan sur les tendances et les chiffres en France :

Les organisations françaises sont prêtes à donner la priorité au Big Data, et constituent le marché le plus exigeant en ce qui concerne la latence. Elles s’intéressent particulièrement aux applications orientées clients et à l’innovation.

· Les organisations françaises se préoccupent davantage de la vitesse, du traitement et de la transmission de l’information par le réseau que les autres, puisque 50% se disent « préoccupées » ou « extrêmement préoccupées » par cette question.

· Elles sont les plus susceptibles d’envisager / de souhaiter acheter des services de Big Data (77%).

· La principale raison avancée est l’évolutivité (68%) - moyenne européenne 49%.


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