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Informatique : les entreprises sont-elles prêtes à affronter la crue centennale ?

mars 2016 par Samy Reguieg, Directeur Général France d’Acronis

Aujourd’hui débute l’opération « EU-Sequana 2016 », une simulation grandeur nature d’une crue centennale en Ile-De-France. Le scénario catastrophe, basé sur la crue de 1910, se déroulera pendant 2 semaines et mobilisera un total de 900 sauveteurs, 150 policiers et 87 institutions et entreprises sur sept sites de la région parisienne.

Selon l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU), une crue semblable à celle de 1910 pourrait affecter directement 435 000 logements, 830 000 personnes mais aussi 100 000 établissements et 750 000 emplois entrainant un coût total estimé à 40 milliards d’euros. L’événement aurait donc un impact considérable sur la vie sociale mais aussi économique du pays.

Samy Reguieg, Directeur Général France d’Acronis explique :

« Ce type de crue n’est bien évidemment ni prévisible ni évitable mais pendant que la région se prépare à un tel évènement, les entreprises devraient elles-aussi effectuer une telle simulation. Une entreprise ne peut pas prédire ou éviter un tel sinistre, mais elle peut planifier sa réaction.

Une inondation, en plus de paralyser l’entreprise sur le court terme en détériorant le matériel, peut causer des dégâts importants sur le long terme. Si les serveurs informatiques sont inondés, une partie ou la totalité des données pourrait être perdue - et potentiellement entrainer la faillite de l’entreprise. C’est pourquoi il est primordial d’établir un « plan catastrophe » visant à renforcer la capacité de réponse, limiter les dégâts et reprendre une activité rapidement. Si le facteur humain est l’un des plus importants dans un tel scénario, des règles simples existent et peuvent être mises en place - comme un test régulier des sauvegardes et restaurations, un Plan de Reprise d’Activité (PRA) ou encore des techniques d’automatisation en cas de sinistre.

Dans le cas d’une crue centennale, les déplacements en Ile-De-France seraient périlleux, voire impossibles. L’entreprise doit donc également s’assurer qu’elle dispose d’une infrastructure permettant rapidement aux collaborateurs de pouvoir travailler et collaborer à distance.

Toutes ces mesures peuvent écarter les préoccupations informatiques, permettant ainsi à l’entreprise de limiter le coût d’une telle catastrophe, et aux collaborateurs de se concentrer sur leur sécurité. »


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