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Hameçonnage, demande d’argent et virus informatique : le top 3 des menaces cyber en 2020 pour les Internautes

décembre 2020 par Cybermalveillance.gouv.fr et l’Institut National de la Consommation (INC)

Cybermalveillance.gouv.fr est le dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance,
de sensibilisation des publics (particuliers, entreprises et collectivités) aux risques numériques et
d’observation de la menace en France. Avec plus de 200 000 victimes assistées sur sa plateforme depuis fin
2017 (dont 85% de particuliers), le dispositif renouvelle son étude annuelle visant à connaître l’exposition
aux risques des internautes ainsi que son niveau de notoriété auprès du grand-public.

Cette étude, menée en juillet dernier par l’INC, dévoile que plus de 90% des internautes sondés ont
déjà été victimes au moins une fois d’un acte de cybermalveillance, alors que pourtant 80% des
personnes interrogées se disent suffisamment sensibilisées et informées sur les risques liés à Internet.

L es actes de cybermalveillance le plus souvent rencontrés

A l’instar des résultats de l’étude effectuée en 2019, celle de 2020 dresse le palmarès des 3 actes de
cybermalveillance les plus souvent rencontrés par les internautes. On retrouve, dans l’ordre :
 l’hameçonnage pour 70% des personnes sondées,
 la demande d’argent d’une personne usurpant l’identité d’un proche avec 52 %
 ex æquo avec les virus informatiques pour 52%.

L’étude révèle également que 39% des sondés ont indiqué avoir reçu un courriel d’un interlocuteur
prétendant avoir piraté leur ordinateur ou webcam, 25% ont eu leur compte de messagerie ou de
réseau social piraté et utilisé à leur insu, et 10% ont subi un cyberharcèlement. Parmi ceux qui ont été
victimes de fraude à la carte bancaire, 84% ont contacté leur banque mais seulement 26% ont déposé
plainte.

Dans la plupart des cas, les répondants n’ont rien fait de particulier ou se sont débrouillés seuls, sauf pour
l’utilisation de la carte bancaire sur Internet à leur insu avec vol d’argent où la prise de contact auprès de la
banque est courante.

Une notoriété en développement

D’après l’étude, la moitié des répondants affirme ne pas savoir à qui s’adresser en cas de problème et ne
sait pas donner spontanément de nom de sites ou d’organismes pour les aider en cas de cybermalveillance.
Sur les noms d’organismes cités spontanément, on retrouve en premier lieu le Gouvernement ou .gouv.fr
(8%) et la CNIL (5%). Cybermalveillance.gouv.fr est, quant à lui, cité spontanément par 1,6 % des
internautes.

Alors que le dispositif vient de fêter ses 3 ans d’existence, cette partie de l’étude souligne qu’en notoriété
assistée en revanche, 43% des internautes déclarent avoir entendu parler de la plateforme d’assistance
www.cybermalveillance.gouv.fr et que 7% d’entre eux ont utilisé le service. La première source de notoriété
de Cybermalveillance.gouv.fr est la recherche sur Internet (pour 31 % des répondants), suivie de la presse
(15%) puis du bouche-à-oreille (9%).

Poursuivre des actions de sensibilisation, une nécessité

Comme l’année précédente, ces résultats alertent sur la nécessité de poursuivre les actions de
sensibilisation sur les risques numériques auprès des publics pour leur donner les bons réflexes en cas
d’attaque, et les aider à mieux comprendre les risques pour s’en prémunir. Une grande majorité des
actes de malveillance en ligne pourrait être évitée par l’adoption de gestes d’hygiène numérique
simples à mettre en oeuvre.

Sur le volet prévention, la plateforme www.cybermalveillance.gouv.fr :
 met à disposition gratuitement un kit de sensibilisation accessible au grand-public sur des sujets tels
que les mots de passe, les sauvegardes, les usages professionnels-personnels...
 référence sur une page dédiée l’ensemble de ses ressources et contenus de sensibilisation (vidéos de
sensibilisation, mémos, fiches réflexes et pratiques…),
 publie régulièrement des articles d’actualité (télétravail...) et des alertes sur ses réseaux sociaux dès
qu’une nouvelle malveillance est identifiée.

Sur le volet assistance, Cybermalveillance.gouv.fr recense sur son site la liste des 43
cybermalveillances traitées dans son outil de diagnostic en ligne.
Enjeu de société majeur, la sécurité numérique est l’affaire de tous et Cybermalveillance.gouv.fr
doit devenir le premier réflexe sécurité des citoyens connectés.


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