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Geoffroy de Lavenne, Directeur Integra : La virtualisation, un axe de développement durable pour les entreprises

octobre 2009 par Geoffroy de Lavenne, Directeur Integra

Plus que jamais, les projets liés à la virtualisation représentent un axe incontournable pour les entreprises et les administrations. Les exemples florissant dans le monde de la santé et des services en sont la parfaite illustration. Ainsi, toutes les DSI semblent rivées sur le phénomène de la virtualisation qui n’en finit plus de s’étendre dans le système d’information. Ce point est un élément important car la virtualisation n’est pas seulement focalisée sur un domaine mais plutôt sur de nombreux domaines complémentaires à l’image du stockage, du matériel, des applicatifs…Toutes ces composantes représentent des points incontournables du SI.

La virtualisation répond également à des usages émergents et des considérations éthiques importantes. Parmi les usages, nous pouvons par exemple parler de l’avènement des bureaux virtuels liés à la forte mobilité des collaborateurs. Il est ainsi possible depuis un simple client léger d’accéder à ses applications métier sans qu’il soit nécessaire d’installer le moindre applicatif sur son portable. Seule une connexion Internet est alors utile (filaire, wifi, 3G…).

Nous pourrions aussi évoquer les aspects liés au green IT qui font couler tant d’encre ces derniers temps. Dans ce contexte, la virtualisation influe fortement sur la rationalisation des consommations énergétiques et donc sur les coûts de fonctionnement des entreprises. L’on estime qu’une entreprise peut en moyenne réduire de 30 % sa consommation énergétique grâce à la mise en œuvre d’une infrastructure virtualisée.

La rationalisation des coûts et l’accélération du ROI induites par la virtualisation sont donc une caractéristique en adéquation avec les besoins opérationnels des entreprises. Ainsi, la grande majorité des projets émergents intègrent désormais quasi systématiquement une dimension liée à la virtualisation. A titre d’exemple, IDC estime à plus de 15 milliards de dollars le Chiffre d’Affaires des solutions de virtualisation de serveurs d’ici 2009. Pour le Gartner le marché de la virtualisation devrait croître de 43 % en 2009. Il estime par ailleurs que c’est le créneau de la virtualisation des postes de travail qui devrait connaître la plus forte croissance : + 300 % ; des chiffres alléchant au regard de la période que traversent les entreprises.

La virtualisation devrait donc continuer d’afficher une croissance record à court et moyen terme et être le nouvel enjeu des DSI dans la mesure où elle répond aussi bien à des attentes technologiques qu’organisationnelles. En jouant la carte de la rationalisation, elle permet également aux entreprises de mieux supporter la crise et de simplifier et moderniser leurs processus historiques : diminution des risques liés au dimensionnement des serveurs, optimisation des ressources d’un parc de machines, facilité de déploiement et d’administration d’applicatifs hétérogènes…

Plus que jamais associée et portée par les projets liés à l’informatique verte, la virtualisation va donc continuer de s’imposer comme un must have dans l’entreprise moderne (grands comptes, SMB) mais également auprès des administrations. Son apport devrait à long terme profondément modifier les usages des entreprises et les orienter dans une démarche constructive alliant performance, écologie et optimisation des coûts. Ce triptyque vertueux est en grande partie un défi majeur que devront relever les entreprises.


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