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G Data - CeBIT : En 2008, méfiez-vous des « faux » amis !

mars 2008 par Emmanuelle Lamandé

A l’occasion du CeBIT, qui s’est tenu à Hanovre du 4 au 9 mars, nous avons rencontré la société G Data, forte d’une vingtaine d’années d’expérience dans le domaine anti-viral. Evènement incontournable pour cette société allemande, sise à Bochum, qui répond présent depuis la toute première édition du salon en 1987. Cette semaine, comme chaque année, fut l’occasion pour G Data de présenter de nouvelles solutions, de rencontrer clients et prestataires et d’organiser dans son « arène » débats d’experts, tournoi de babyfoot avec la concurrence, et ce tout en musique, notamment avec la venue du célèbre Roberto Blanco. Une semaine riche en émotions…

Comme tous les ans pour G Data, le CeBIT fut l’occasion de présenter une nouvelle version de sa gamme de solutions mais aussi de faire le bilan de l’année écoulée en termes de menaces. A travers un rapport tout droit sorti des Security Labs du groupe, Ralf Benzmüller, Manager G Data Security Labs, et Thorsten Urbanski, Public Relations Manager chez G Data, présentent les phénomènes marquants en 2007 et ce à quoi nous devons nous attendre pour 2008.

L’année 2007 aura été marquée par l’arrivée massive de nouveaux programmes malveillants (+339% en 1 an), mais également par les chevaux de Troie espions et les voleurs de données. En 2007, 133 253 nouveaux parasites ont été recensés. Les plus nettes augmentations ont été constatées dans le domaine des logiciels publicitaires (570%), des virus (507%), des backdoors (499%) et des logiciels espions (336%).

Pour 2008, G Data prévoit encore plus de logiciels malveillants basés sur Internet, davantage de messages électroniques personnalisés. Les plateformes de réseaux sociaux, les boutiques en ligne... seront les nouvelles cibles du phishing. On devrait assister au maintien et à la sophistication des méthodes éprouvées :

 2008 devrait être marqué par un accroissement du nombre de logiciels malveillants basés sur Internet. Les nouvelles opportunités offertes par le Web 2.0 seront encore plus exploitées par les cybercriminels.

 Des envois en masse d’emails personnalisées : les informations acquises grâce au vol de données seront utilisées pour envoyer des spams et des messages de phishing de manière ciblée à des groupes de personnes. Ces emails seront adressés personnellement à leurs destinataires et l’adresse de l’expéditeur sera une personne connue par le destinataire, donc provenant par exemple en apparence d’amis.

 Dans l’ensemble, le nombre de spams augmentera à peine. Cependant, le spam sera plus ciblé donc plus efficace. Les blogs et forums seront fortement touchés par le spam, ce qui représentera un problème massif pour l’année à venir.

 Le phishing par l’intermédiaire de messages électroniques et de sites Web va considérablement diminuer, même dans le secteur bancaire. Les nouvelles cibles seront les boutiques en ligne, les réseaux sociaux (MySpace, Facebook, Linkedln, etc.), les jeux en ligne, …

Cette année s’annonce donc difficile pour les chercheurs de malwares. La quantité de malwares ne diminuera pas et leur complexité devrait augmenter. Selon Thorsten Holz, expert en botnets à l’Université de Mannheim, « les utilisateurs naïfs sont à l’origine de tous les maux ». « Nombreuses sont les personnes qui ne sont pas protégées du tout ou qui ont juste une solution à base de signatures. Et même s’ils disposent d’une solution, la plupart des utilisateurs ne mettent pas à jour leurs solutions. D’ailleurs lorsque l’on teste leur machine, le nombre de personnes infectées est affolant. On pourrait penser qu’avec la jeune génération les problèmes de sécurité sont moindres car ils ont une meilleure connaissance dans le domaine. Et bien non, même s’ils connaissent les problèmes de sécurité, ils sont imprudents, car les solutions ralentissent le surf on-line. Certains autres, contrairement à ce que l’on pense, n’y connaissent rien du tout et les carences en termes de sécurité sont parfois énormes » constate, de plus, Thorsten Urbanski.

Pour pallier ces menaces, l’entreprise G Data, fondée en 1985, propose à travers sa gamme de solutions un triple bouclier : le moteur "DoubleScan", avec deux scanners de virus indépendants, et le système de protection immédiate "OutbreakShield", qui identifie et combat les virus présents dans le pourriel, avant même que les signatures antivirus à jour soient disponibles. La gamme de produits G Data se compose à la fois de solutions de sécurité pour les utilisateurs privés que des systèmes de protection pour les réseaux des petites, moyennes et grandes entreprises. Outre son expérience et sa connaissance dans le domaine de la sécurité, ce qui renforce les solutions du groupe repose dans leur facilité d’utilisation.

« La plupart du temps les gens refusent les solutions ou n’en acceptent que certains aspects car cela ralentit l’activité sur Internet. C’est pourquoi, nous avons trouvé une parade de manière à alléger le temps du scan, ce dernier s’effectue dorénavant pendant les périodes de veille. Que ce soit en France ou en Allemagne, notre nouvelle version est bien acceptée par la clientèle, notre changement de logo également. Nos nouvelles fonctionnalités d’économiseur d’écran, d’auto-pilote pour les jeux en ligne ou encore notre protection immédiate OutbreakShield sont très bien perçues par les utilisateurs » souligne Stéphanie Kayser, Country Manager France de G Data. « De plus, notre hotline se trouve désormais au sein de la maison mère, ce qui décuple notre réactivité auprès des clients. Notre groupe bénéficie d’une bonne synergie entre la hotline, les développeurs et les techniciens ».

Ouvert depuis plus d’un an maintenant, le bureau français, sis à Montrouge, est dirigé par Stéphanie Kayser. Pour le faire évoluer, elle souhaite dans un premier temps être à l’écoute du marché français. « En France, nous sommes plus forts sur le marché du B to C. Nous nous développons avec notre revendeur GS2I, qui a très bien compris notre démarche et nos produits. Le B to B représente 20% de notre marché en France contre 80% pour le B to C. En Allemagne, cet écart est moins important, puisqu’il est, respectivement, à 40% et 60%. Nous souhaitons en 2008 renforcer notre présence sur le marché du B to B en France ». Le modèle de distribution du groupe est à 100% indirect, d’où la place prépondérante accordée aux partenaires dans le développement de G Data. A l’occasion du CeBIT, G Data avait d’ailleurs dédié une journée à ses revendeurs. Ce type d’événement est l’occasion de les former sur les principales évolutions du groupe, y compris sur les nouvelles versions des solutions, mais aussi de rencontrer de nouveaux partenaires.

Pour Thorsten Urbanski, « le CeBIT représente le point de départ, la pierre angulaire. Nous y lançons toujours une nouvelle version. C’est un événement incontournable pour notre compagnie et pour le marché allemand. Le CeBIT nous permet d’échanger avec nos partenaires mais aussi de retrouver nos clients et commerciaux. C’est un très grand business qui a lieu ici. En conséquent, il est important d’y être présent. De plus, 2008 représente pour nous le meilleur cru en termes de contacts et de business. En Allemagne, G Data fait partie du trio de tête et a déjà gagné 5 tests. A l’avenir, nous souhaitons accroître davantage notre position et notre présence en Allemagne, en Europe, mais aussi au niveau mondial ».

A l’occasion du CeBIT, G Data organisait un tournoi de babyfoot entre tous les concurrents présents sur le salon : G Data, Kaspersky, Trend Micro, Microsoft, Mc Afee, Avira, Dr.Web, AVG Technologies, F-Secure et BitDefender. G Data en est sorti vainqueur et obtient donc le titre « IT Security Table Football World Champion 2008 ».


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