Rechercher
Contactez-nous Suivez-nous sur Twitter En francais English Language
 











Abonnez-vous gratuitement à notre NEWSLETTER

Newsletter FR

Newsletter EN

Vulnérabilités

Se désabonner

François Lavaste, NETASQ : il faut renforcer les incitations à sélectionner des solutions « made in France » en matière de SSI

juillet 2012 par Marc Jacob

Pour François Lavaste, Président de NETASQ, la position de l’ANSSI doit s’accompagner d’une position d’« autorité » encore plus affirmée qu’aujourd’hui. Au même titre qu’il est impensable que la voiture du président de la République française ne soit pas française, il faut renforcer les incitations à sélectionner des solutions « made in France » en matière de sécurité informatique a minima dans les administrations et chez nos opérateurs télécom.

GS Mag : le sénateur Jean-Marie Bockel, dans son Rapport sur la Cyberdéfense, souhaite que l’ANSSI ait une position plus incitative en matière de préconisation de solutions de sécurité, qu’en pensez-vous ?

François Lavaste : NETASQ, société innovante en matière de logiciels et produits de sécurité et acteur majeur de la protection des réseaux informatiques, se félicite de la prise de conscience de l’importance stratégique de la maîtrise des technologies permettant d’assurer le meilleur niveau de protection des systèmes d’information de l’État, des opérateurs nationaux d’importance vitale et au-delà de l’ensemble du tissu économique national.

Le renfort des capacités françaises de cyberdéfense et des moyens industriels mis en œuvre est une priorité clairement affirmée dans le rapport du sénateur Jean-Marie Bockel. Le rôle, déjà central, de l’ANSSI doit s’accompagner d’une position d’« autorité » encore plus affirmée qu’aujourd’hui. En effet, alors qu’il est pratiquement inimaginable que la voiture officielle de la présidence de la république ne soit pas l’une des grandes marques françaises, ce n’est pas toujours le cas au niveau des solutions de sécurité informatiques achetées par les diverses organismes publics ou opérateurs nationaux d’importance vitale. Comme dans d’autres secteurs industriels, il faut renforcer les incitations à sélectionner des solutions « made in France » en matière de sécurité informatique, reposant sur des expertises et compétences pointues telles que celles maitrisées par NETASQ. Les enjeux sont l’accélération du développement d’une filière complète (éducation, formation, laboratoires de recherche, entreprises innovantes, distribution, services, pôles de compétitivité), la maitrise de notre indépendance informatique et l’articulation d’une stratégie de cyberdéfense nationale

GS Mag : vous avez obtenu une certification par l’ANSSI pensez-vous quelle vous permette d’élargir vos perspective de marché ?

François Lavaste : NETASQ a engagé depuis de nombreuses années avec l’ANSSI divers processus de qualification et de certification de ses solutions de sécurité réseau. Ainsi, par exemple, la version NETASQ UTM 8.0 a obtenu la certification EAL 4+ sur la base des Critères Communs 3.1. Ces certificats attestent que nos solutions ont été soumises à évaluation et répondent aux caractéristiques de sécurité spécifiées. Ils attestent également que l’évaluation a été conduite conformément aux règles et normes en vigueur, avec la compétence et l’impartialité requises.
Comme le décret n° 2010-112 du 2 février 2010 le prévoit, le recours à des produits qualifiés doit être la règle générale pour les administrations.
En obtenant ces certifications, NETASQ a confirmé son statut « d’acteur de confiance ». Cette norme reconnue dans 26 pays nous aide à accompagner notre développement international en pleine expansion en nous positionnant sur les applications informatiques stratégiques les plus sensibles telles que celles utilisées par les gouvernements, les administrations ou les militaires, en France comme au-delà de nos frontières.

GS Mag : le sénateur Jean-Marie Bockel plaide pour une politique industrielle volontariste, à l’échelle nationale et européenne, pour faire émerger de véritables champions nationaux, qu’attendez-vous d’une telle politique, comment devrait-elle se matérialiser ?

François Lavaste : Avec plus de 85000 produits de sécurité vendus depuis sa création au travers d’un réseau de distribution composé de plus de 850 partenaires, on peut considérer d’ores et déjà NETASQ comme un champion national en matière de sécurité des réseaux informatiques. Cependant, la concurrence internationale sur notre marché est féroce. Pour maintenir et développer sur le long terme des capacités d’innovation pérennes et garder un temps d’avance à la fois sur les cybercriminels et sur nos compétiteurs, nous devons constamment investir en recherche et développement. Pour investir, le meilleur moyen est de combiner intelligemment l’utilisation de dispositifs incitatifs tels que le Crédit d’Impôt Recherche, et la génération d’une croissance rentable de notre chiffre d’affaires à la fois en France et à l’export. La France est relativement bien équipée en matière de programmes de soutien à l’innovation, que ce soit au niveau national ou régional, mais par contre, elle peut encore progresser sur tout ce qui touche au comportement d’achat et de programmes de soutien à l’export.

GS Mag : Quel est votre message à nos lecteurs ?

François Lavaste : NETASQ est une entreprise résolument tournée vers l’innovation et la croissance.

Notre mission est de fournir à toutes les entreprises et organismes publics, quelle que soit leur taille, les solutions de sécurité réseau sans équivalent sur le marché en termes de performances, de protection et de contrôle. Leur certification au plus haut niveau européen (EU RESTRICTED, OTAN et EAL4+) les rend tout à fait unique. Elles permettent à nos clients d’avoir l’assurance qu’une faille de sécurité ne menacera jamais leur activité. Ils peuvent donc se consacrer totalement à leur croissance car nos solutions les protègent efficacement contre les risques et les menaces informatiques.


Articles connexes:

Voir les articles précédents

    

Voir les articles suivants