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Forum TAC 2013 : la biométrie comme garant de l’identité en toute sécurité

juillet 2013 par Marc Jacob

Cette session du TAC animée par Alex Taylor a montré que dans de nombreux pays émergeant la biométrie est utilisée au quotidien pour gérer les identités de leurs ressortissants comme par exemple en Inde où en quelques mois plus de 375 millions de personnes ont pu bénéficier d´une identité. Pour nos intervenants, la biométrie permet de garantir l’identité de façon sécurisée quoiqu’en dise trop souvent certains organismes.

Le représentant de l’Inde a présenté le projet d’identité conçu par son pays en collaboration avec Morpho. Dans ce pays où il n’y pas de carte d’identité, le problème de l’identité des citoyens s’est posé. La solution adoptée a été la biométrie. Ainsi actuellement plus de 375 millions de personnes bénéficient en Inde d’une identité sécurisée utilisant un identifiant à 12 chiffres attribué de façon aléatoire et couplé à un triple système de reconnaissance : la photo, l’empreinte digitale et une double empreinte de l’iris. Ce programme a débuté il y a environ un an sur la base du volontariat, n’en est qu’à ces débuts. A terme, c’est l’ensemble de la population qui devrait être concerné.

Bernard Didier de Morpho souligne les apports de la biométrie matière de sécurité. Pour lui, la technique n’est pas mauvaise en l’état, mais c’est l’usage que l’on peut faire. Ainsi, il existe des systèmes biométrique qui permet tout en authentifiant une personne de garantir leur anonymat. Pour lui, reprenant Malraux, le siècle dans lequel on vit sera identitaire ou ne sera pas. Pour lui, le droit à l’oubli via la biométrie est tout à fait possible.

Les législtaiotns en faveur de la protection des identité doivent être renforcée

Suite à cette présentation Alex Taylor a demandé aux experts présents leur avis sur les risques liés à l’usurpation d’identité. Dimosthenis Chrysikos de l’ONUDC, a rebondi en expliquant que les législations devraient être renforcées pour pénaliser l’usurpation d’identité. Il est aussi nécessaire d’améliorer la collaboration entre les Etats et les entreprises privées. Concernant les victimes, il est aussi important de mettre en place des agences ou des organismes étatiques pour les aider. Par exemple aux Etats-Unis, un organisme de ce type existe. Il faut aussi créer un numéro vert pour signaler les abus. Le secteur privée pourrait aussi participer acte fort.

Michel Quille d’Europol a expliqué que son agence permet la coordination des enquêtes entre autre pour lutter contre la fraude d’identité : « A partir des données envoyées par les autres agences comme Interpol nous centralisons les informations. Pour 2013, l’accent est mis sur la lutte contre la cybercriminalité. Europol permet aussi de remédier aux faiblesses de certains Etats membres qui en ont besoin.

Jean-Paul Pinte Professeur à l’Université de Lille, les outils de gestion de l’identité sont trop peu connu voir même méconnu. Mis à part Facebook il y a plus d’une soixantaine de système de réseaux sociaux dans le monde. De même, il y a de très nombreux moteurs de recherche hormis Google. Pour lui, le premier niveau avant de créer son entité numérique est de regarder si elle n’existe pas déjà…. Par exemple l’outil de Dassault « Constellation Exalide » permet de faire de telle recherche.


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