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Flash-to-Flash-to-Cloud : le nouveau modèle de protection des données

octobre 2019 par Gabriel Ferreira, Directeur technique France, Pure Storage

Au cours de la dernière décennie, les entreprises ont été confrontées à un véritable défi avec la protection des volumes de données qui croissent de manière très significatives, pouvant atteindre plusieurs téraoctets, voire plusieurs pétaoctets et au-delà. Simultanément, l’avènement de la technologie flash a créé de nouvelles attentes en matière de performance des datacenters. Sans parler de l’importance croissante des données comme fondement de nombreuses entreprises modernes. Tous ces facteurs ont contribué à intensifier les objectifs de temps de reprise (RTO), auparavant limités aux charges de travail les plus critiques, et sont devenus la nouvelle norme pour la plupart des charges de travail de production.

En conséquence, les entreprises tendent à négliger leurs sauvegardes et les SLAs de leur récupération. Les taux de réussite des sauvegardes se situent aujourd’hui entre 75% et 85% ; et même lorsqu’elles sont réussies, 20% d’entre elles ne respectent pas les RTO de l’entreprise.

En effet, l’architecture de sauvegarde déployée par la plupart des clients comprend à la fois des disques et des bandes. Dans cette stratégie de sauvegarde appelée "disk-to-disk-to-tape" (D2D2T), une copie des données est d’abord stockée sur une appliance de sauvegarde sur disque, puis également sur bande, la première offrant de meilleures performances de restauration que la seconde. Parce que le disque est plus cher que la bande, les appliances de sauvegarde utilisent la déduplication pour fournir une solution de sauvegarde sur disque relativement rentable. Cette approche D2D2T permet une restauration plus rapide des données à partir de l’appliance de sauvegarde et de la bande avec un effet de levier pour maintenir cet avantage sur le long terme.

L’approche D2D2T a contribué à résoudre certains problèmes de gestion des bandes, en permettant de ne plus avoir besoin de bandes pour effectuer une restauration. De plus, comme les appliances de sauvegarde utilisaient des disques pour stocker les sauvegardes, elles ont également amélioré les temps de restauration, permettant de restaurer des ensembles de données de l’ordre du téraoctet en quelques heures.

Le D2D2T a réellement transformé les méthodes de sauvegarde traditionnelle, mais a également généré de nouvelles problématiques portant sur la gestion des appliances de sauvegarde et leur difficulté à suivre l’évolution des besoins en matière de stockage. Chaque fois qu’une appliance est pleine, il faut en acheter une autre, puis encore une autre et ainsi de suite, chaque appliance ajoutée étant une nouvelle zone de déduplication et de gestion, source d’inefficacités.

Et surtout, bien qu’elles soient plus rapides que les bandes, la plupart des appliances de sauvegarde sont beaucoup moins efficaces pour restaurer les données. Elles sont conçues pour absorber les données de sauvegarde le plus rapidement possible, tout en plaçant la performance sur un plan secondaire. Pour restaurer le plus rapidement possible, il faut alimenter en données le stockage primaire aussi vite qu’il peut les consommer. Mais à mesure que les disques de l’appliance se remplissent, la vitesse de restauration peut ralentir, et mettre en difficulté l’efficacité du système.

Pourquoi le flash a remplacé le disque pour la sauvegarde et la restauration
Le flash offre des gains de performance plus important que le disque magnétique en rotation. Les sauvegardes et restaurations flash peuvent aujourd’hui être aussi performantes que si elles
étaient restaurées à partir des systèmes de production tout flash, c’est à dire au moins aussi vite que les systèmes de production peuvent ingérer les données. Elles peuvent également être utilisées pour réaliser plus de sauvegardes simultanées des serveurs et avoir une meilleure capacité d’évolution. Et en couplant le flash avec la réduction des données, il est possible de réaliser beaucoup d’économies et de gagner en performance de restauration. Le flash-to-flash-to-cloud est la solution pour l’avenir de la sauvegarde !

Le paradigme Flash-to-Flash-to-Cloud plus moderne et complet
Mais la problématique de la sauvegarde ne s’arrête pas là. Même en utilisant le stockage flash pour bénéficier de capacités de restauration rapides, il faut pouvoir stocker de grandes quantités de données hors site à des fins de conservation et de conformité. Pour cet usage, le recours aux bandes magnétiques n’est pas idéal, car les bandes sont complexes et lentes, et bloquent les données hors ligne, empêchant les entreprises d’en tirer de la valeur.
La solution est de remplacer les bandes magnétiques par du stockage d’objets dans le cloud privé ou public à faible coût, comme Amazon S3. C’est donc le nouveau paradigme de sauvegarde Flash-to-Flash-to-Cloud (F2F2C).

Le F2F2C est parfaitement adapté à une stratégie de sauvegarde moderne, offrant des options de sauvegarde et de restauration plus souples, des restaurations plus rapides permettant de répondre à des objectifs de délais de récupération toujours plus élevés, et fonctionnant de manière plus rapide et efficace tout en tirant parti des avantages du modèle économique du cloud. Cette architecture exploite une plateforme flash sur site pour fournir des snapshots efficaces et transférables et des récupérations rapides sur un cloud privé ou public économique, robuste, hors site et autoprotégé qui favorise la rétention à long terme des données. Une fois que les données de récupération sont dans le cloud, elles peuvent générer une valeur commerciale supplémentaire en étant réaffectées à d’autres cas d’utilisation, tels que le DevTest et l’analytique.

Faire un meilleur usage des données inexploitées

Le marché de la sauvegarde est aujourd’hui à un point d’inflexion où le flash et le cloud privé/public ont un rôle transformateur. En transférant les données de sauvegarde sur le cloud, on peut commencer à réfléchir à la façon de réutiliser les données pour la migration, les tests de développement, l’analytique, etc. La sauvegarde des données ne consiste plus seulement à stocker les données et à minimiser le coût d’une bonne copie. Cela implique désormais une protection flexible, des restaurations rapides et surtout la mise à disposition des données les plus précieuses pour d’autres utilisations, telles que les tests, les périphériques et l’analytique, qui génèrent de la valeur commerciale.

Dans ce monde où le flux de données est constant, le D2D2T ne suffit plus. Il faut impérativement appliquer le F2F2C conçu pour évoluer et répondre aux cas d’utilisation de protection moderne des données dans le cloud.


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