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FakeNews - Quel rôle dans les prochaines échéances électorales ?

janvier 2018 par Zscaler

Zscaler revient sur les fake news et prédit que ces dernières deviendront un nouvel outil de choix pour les élections et la propagande en 2018 :

Selon une enquête réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch publiée le 7 janvier 2018, près de 8 Français sur 10 (79%) croirait au moins en une « théorie complotiste » et près d’1 Français sur 3 aurait perdu confiance en les médias.

Ces chiffres sont édifiants au moment même où Emmanuel Macron affiche sa volonté de s’attaquer aux fake news en période électorale. Le débat autour de cette proposition prend aujourd’hui tout son sens, puisque très peu de choses ont changé depuis l’impact des fake news lors de l’élection présidentielle américaine de 2016.

Aujourd’hui, il est difficile d’affirmer que les fake news ne sont pas réelles lorsque Facebook révèle que 126 millions de ses utilisateurs américains ont accès à des contenus de l’Internet Research Agency. Au total, ce sont près de 120 groupes différents et comptes sur les réseaux sociaux qui ont été accusés de divulguer de fausses informations.

Outre l’élection américaine de 2016, les fake news ont aussi joué un rôle politique à travers le monde, en France notamment avec des posts partagés massivement sur les réseaux sociaux – « François Fillon blanchi par la justice »,
« Macron veut faire payer un loyer aux propriétaires » ou encore « Jean-Luc Mélenchon porte une Rolex » – les fake news ont aussi touchées l’Allemagne, les Philippines, la Birmanie et le Kenya. Maintenant que le monde entier est témoin du pouvoir d’une telle démarche, les portes sont ouvertes ; il faut s’attendre à ce que des lobbyistes étrangers et locaux utilisent des fake news pour faire avancer leurs intentions, et que des criminels incitent par exemple à l’achat d’actions dont le cours a été gonflé artificiellement ou tout simplement place un code malveillant avec un rançongiciel derrière un lien texte, un lien photo ou un lien vidéo avec un titre accrocheur.

En réponse, le Congrès américain a dévoilé un projet de loi consistant à contraindre Facebook, Google et d’autres géants des médias sociaux à divulguer l’identité des acheteurs de publicités en ligne. Mais il ne s’agit pas seulement d’une question politique. Essayer d’interdire à un gouvernement étranger d’acheter des publicités politiques reviendrait à combattre une armée de sauterelles avec une tapette à mouche. Non seulement de telles règles seraient facilement contournables, mais il est plus urgent de se préoccuper de toutes les décisions influencées par des réseaux sociaux qui font la promotion de fausses nouvelles, et ce, peu importe la source.

Résoudre complètement le problème requiert des solutions basées sur des aspects législatifs et judiciaires propres au secteur. Encore trop peu a été fait alors que les élections de mi-mandat américaines de novembre 2018 approchent à grands pas…


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