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Faire des entreprises françaises, les leaders de l’Industrie de Cybersécurité !

janvier 2018 par Jean-Noël De Galzain, Président HEXATRUST, PDG WALLIX Group

L’industrie de cybersécurité française gagnerait à être appréhendée pour ce qu’elle est : un puissant relai de croissance, emploi et de compétitivité. Nous avons les atouts dans HEXATRUST et en France pour faire émerger des entreprises de taille intermédiaire championnes de la Cybersécurité franco-européennes et créer la FrenchTech Industry de la Cybersécurité.

Suite aux annonces du volet économique dans la politique numérique du gouvernement, nous sommes impatients de voir les actions concrètes de l’Etat. Nous avons besoin de maintenir un environnement fiscal compétitif et stable, élever le niveau de la commande publique de nos administrations et des collectivités locales, mettre en place des programmes d’investissement d’avenir (PIA) ou de rétablir des dispositifs d’amortissement pour ceux qui investissent. Nous aurions aussi besoin au niveau européen d’une agence réalisant des investissements à haut risque et à grande rentabilité.
Nous avons besoin de beaucoup plus de capitaux ! Plus d’investisseurs privés avisés et intéressés par les défis du numérique tels que l’industrie du futur, l’eSanté, l’Internet des objets, le cloud ou plus largement par la transition numérique durable. Les mois à venir devraient voir émerger des fonds d’investissement renforcés par les industriels, la BPI et les fonds européens supportés par le Plan Juncker. Ceux-ci sont nécessaires pour accompagner la transition numérique durable et faire de la FrenchTech, la FrenchTech Industry de la Cybersécurité.

Il est important de mobiliser les ressources financières auprès des investisseurs afin de soutenir le développement de ces entreprises dans leur croissance en France et à l’international.

Cette année, 4 milliards d’euros vont être levés par les entreprises de la French Tech. Nous proposons ainsi qu’un ou plusieurs fonds dotés de 250 à 300 millions d’euros soient mobilisés d’urgence pour cette industrie clé. Cette étape de renforcement des fonds propres des acteurs de la filière est indispensable avant une phase de consolidation ou une introduction en bourse laquelle demeure un excellent moyen de pérenniser une entreprise, en totale transparence avec les investisseurs et les clients. Aujourd’hui il est ultra difficile de faire son marché à la Bourse de Paris pour garnir son portefeuille de titres d’acteurs hyper-spécialisés dans la cybersécurité ! Un seul correspond à ce portrait type, WALLIX Group, introduite sur Alter¬next le 16 juin 2015 .
Au côté des quelques grands industriels de la sécurité souvent intégrateurs de solutions, la filière française est constituée d’un tissu incroyable de PME très innovantes, dotées d’un savoir-faire d’excellence et qui connaissent une très forte croissance ! (+18% en 2016, certains au-delàs de 50%, avec une dynamique exportatrice (+30%) croissante). Par exemple c’est près de 150 postes à pourvoir rien qu’au sein même des vingt-deux entreprises présentent à l’Espace Rencontre HEXATRUST au FIC 2018.

Les évolutions récentes dans le capital des membres du groupement HEXATRUST traduisent une réalité financière et industrielle contrastée. En 24 mois, iTrust, Idecsi, Brainwave, InWebo, Ercom, Ozon, Pradeo, Seclab, Sentryo, EfficientIP et Olfeo ont levé des fonds auprès d’investisseurs privés, en France et en Europe. La société WALLIX Group a également montré la voie des marchés financiers en faisant son entrée en Bourse sur Euronext Alternext et en levant plus de 10 Millions €.

Au total, c’est entre 30 et 40 Millions € levés, nous sommes loin des levées de fonds à deux ou trois chiffres de nos concurrents outre-Atlantique. Dans le même temps, trois de nos PME les plus matures Opentrust, Qosmos et Denyall positionnées sur la sécurité réseau, la sécurité des transactions, et la protection des flux Web ont été acquises ou ont cédé un actif stratégique à un investisseur étranger : Opentrust à DocuSign, une licorne américaine, Qosmos à ENEA, un éditeur de logiciels suédois, enfin Denyall à Rohde&Shwarz, une ETI industrielle allemande positionnée sur l’industrie du futur et la cybersécurité. Au total, c’est moins de 100M€ d’actifs vendus.

Ces acquisitions confirment l’intérêt porté par les investisseurs pour nos pépites technologiques, et l’intérêt particulier d’industriels européens. La croissance et les besoins sont là portés par le cloud, l’industrie du futur et ses défis tels que la sécurité des systèmes industriels, des robots ou l’Internet des objets, et plus largement la multiplication exponentielle des données qui ouvrent des opportunités de marchés considérables ! Qui en doute ? Alors quel rôle voulons-nous y jouer et pour créer quelle valeur ?

Qu’attendons-nous pour investir et faire émerger une filière française de cybersécurité leader à l’horizon 2020-25 ?


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