Dotée d’un dispositif online, notamment sur Facebook et via un portail Web dédié (Fact or Fiction), la campagne s’accompagne d’un volet offline, avec une interpellation directe des entreprises quant à leur propre gestion des logiciels et des licences associées.

Des milliers d’entreprises de Paris vont ainsi dans les prochains jours recevoir un courrier visant à leur faire prendre conscience des risques potentiels qu’elles encourent et les invitant à se connecter au portail de la BSA pour procéder en ligne à une simulation d’audit ; l’idée étant de vérifier par elles-mêmes qu’elles sont bien en conformité avec la règlementation et avec tous les aspects contractuels liés à l’utilisation d’un ensemble complexe, car hétérogène, de logiciels.

Cela reste malheureusement nécessaire, les faits ne trompent pas : bien que les risques de travailler avec des logiciels illicites soient avérés et importants, ce sont encore 36% des logiciels professionnels qui sont utilisés en France sans licences (source : IDC pour la BSA). On n’en a pas toujours conscience, les entrepreneurs manquant de temps et de connaissances en la matière, la gestion rigoureuse de l’utilisation des logiciels au sein de l’entreprise étant pour sa part souvent absente.

D’où cette action de la BSA qui, à travers cette nouvelle démarche, veut conseiller les entreprises, les assister et leur fournir les outils nécessaires à la mise en conformité et à la conservation de leurs licences logicielles. C’est pourquoi la BSA opère conjointement avec ses membres, qui, de leur propre initiative, offrent des outils et/ou des programmes permettant d’aider les entrepreneurs en ce sens. Avec le secret espoir que les entreprises finissent par adopter systématiquement une politique relative à l’utilisation de logiciels, évitant ainsi tout dégât causé par des logiciels illégaux…