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Etude du salon CARTES & IDentification : L’industrie de la « Smart Security » résiste à la crise

avril 2009 par salon CARTES & IDentification

Avec près de 7 milliards de cartes à puce sur le terrain, l’activité de
l’industrie reste avant tout liée aux profondes évolutions mondiales des
modes et styles de vie, peu sensibles à la crise. En témoigneront les 1500
congressistes et 500 sociétés attendus sur le salon CARTES &
IDentification, le rendez-vous mondial de la sécurité numérique et des
technologies intelligentes, du 17 au 19 novembre 2009 à Paris Nord
Villepinte.

Personne ne va cesser d’utiliser son téléphone mobile ou abandonner sa carte
bancaire pour faire ses achats. De même, crise ou pas, les frontières doivent être
franchies avec des titres d’identité sécurisés…

Structurellement, les trois grands marchés de l’industrie de la carte à puce que
sont la téléphonie mobile, le paiement et l’identité, ne s’exposent aujourd’hui qu’à
des effets collatéraux ou marginaux de la crise financière qui touche l’économie
mondiale.

Les derniers résultats des principaux acteurs de cette industrie montrent non
seulement une forte résistance au ralentissement de l’activité mais aussi un
potentiel de développement toujours très important.

Trois raisons d’être optimiste

D’abord, l’industrie de la « Smart Security » aborde la crise après avoir achevé
ses programmes de réduction des coûts, de rationalisation et
d’internationalisation. Cette assise désormais mondiale est un facteur d’équilibre
pour optimiser les coûts opérationnels et faciliter l’accès aux marchés. La
dernière crise que cette industrie ait connue, en 2001, avait révélé son étroite
dépendance avec le secteur des télécoms, de l’Internet et du mobile naissants,
avec des effets qui s’étaient propagés par l’industrie des semi-conducteurs. Cette
fois, en dépit de son caractère plus global et profond, la crise produit ses effets
les plus violents sur les secteurs de l’immobilier et de l’automobile, en épargnant
quelque peu l’économie numérique.

Ensuite, l’industrie de la « Smart Security » a désormais acquis une masse
critique qui lui donne une indépendance qu’elle n’avait pas lors de la dernière
crise. Elle est beaucoup moins dépendante d’autres secteurs d’activité.
Elle a
acquis de l’autonomie par le poids qu’elle représente désormais (bientôt 7
milliards de cartes à puce sur le terrain, plus de 4,5 milliards de cartes livrées
cette année), en particulier dans l’environnement mobile.

Enfin, les trois grands marchés de la « Smart Security » sont plus tirés par une
évolution longue et profonde des styles et modes de vie que par des politiques
d’investissement. Même si les prévisions faites en novembre dernier par
Eurosmart pour l’année 2009 risquent d’être légèrement revues à la baisse au
cours des mois qui viennent, les taux de croissance prévus du nombre de cartes
commercialisées sont supérieurs à 10%.

Le marché de la SIM qui devrait encore croître de 12,5% se révèle très peu
dépendant de celui des téléphones mobiles qui devrait cette année baisser de
8% en volume. Le marché de la SIM est en réalité très lié au nombre d’abonnés
au GSM qui a atteint l’an dernier 3,4 milliards (pour 3,6 milliards de cartes SIM
livrées). On peut estimer entre 2,3 et 2,5 milliards de cartes SIM directement
livrées pour répondre à une demande induite (renouvellement, changement
d’opérateur) par un "effet de parc installé" indépendant des ventes de mobiles et
des nouveaux abonnements.

Le marché de la carte de paiement paraît également assez armé contre les
mouvements qui affectent déjà les comportements d’achat des consommateurs.
Avec un taux de progression de 14,8% en volume**, la carte bancaire reste l’un
des moyens privilégiés pour les banques de détail de fidéliser et de gagner de
nouveaux clients. La croissance de ce secteur reste globalement tirée par la
demande dans les domaines de la sécurité et de la migration EMV. Ceci vaut
également pour le marché des terminaux de paiement et pour celui du marché
de l’authentification forte. L’accès sécurisé aux services de banque en ligne
s’avère être un moyen pour les banques de répondre à des impératifs de
régulation, mais aussi de notoriété et d’image.

Dans le secteur de l’identité, un même constat s’impose : la sécurité, y compris
le confort apporté par l’usage de documents de voyage sécurisés, devient un
facteur de développement.
De plus, les Etats ont besoin d’accélérer les programmes de réforme des
procédures administratives pour des raisons d’économies et d’efficacité des
services publics. Ces e-services apportent également des gains de confort
(moins de déplacements et de file d’attente) aux citoyens et devraient contribuer
à la constitution d’une démocratie numérique.


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