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Etude d’Iron Mountain : le scepticisme des consommateurs pourrait bien saper le projet de « droit à l’oubli » de l’Union Européenne

mai 2014 par Iron Mountain

Une nouvelle étude d’Iron Mountain révèle que les consommateurs doutent de l’application possible du fameux « droit à l’oubli ». L’étude européenne conclut que l’immense majorité (88 % et même 92% pour la France) des consommateurs confient des informations les concernant à tant d’organisations, en ligne et hors ligne, qu’ils ne savent plus qui détient quoi.

Dans le cadre du projet de règlement sur la protection des données, les propositions de réformes de l’UE[i] s’articulent autour de la volonté que chaque citoyen européen ait le droit à la protection de ses informations personnelles. Toute organisation qui manquerait à ses obligations vis-à-vis de ce droit s’exposerait à des sanctions pouvant atteindre 2 % de son chiffre d’affaires global. En vertu des modifications de la loi européenne, les consommateurs pourraient demander aux entreprises qui détiennent des informations les concernant de les supprimer. Mais près de trois consommateurs sur quatre (72 %) ne sont pas convaincus que l’obtention de la suppression de leurs informations vaille la peine que suppose la procédure pour y parvenir, et 83 % (92% pour la France) doutent que l’entreprise honorera leur demande, même si elle leur assure que c’est le cas.

Par ailleurs, la confusion la plus totale règne concernant la nature des informations qu’un individu peut demander de supprimer. La plupart des sondés pensent qu’ils peuvent demander que l’on supprime leurs informations personnelles (89 % et même 92% pour la France), leurs détails financiers (64 %) et leurs échanges par e-mail (59 %). Mais moins de la moitié pensent que leurs droits s’étendront aux enregistrements de conversations téléphoniques (48 %) ou aux publications sur les réseaux sociaux (41 % et même 49% pour la France).

Un sur trois seulement pense que les lois de protection des données couvriront les informations sur papier, comme les courriers ou les formulaires renseignés, alors même que deux tiers des répondants estiment qu’il est plus facile de détruire des informations papier que des informations électroniques.

« Quasiment toutes nos actions créent une piste d’information nous concernant, qu’il est possible de suivre, de collecter, de traiter et même de partager. Les entreprises qui recueillent ces informations doivent les gérer avec soin et les protéger avec un maximum de sécurité. Les propositions de réformes du règlement de protection des données de l’UE sont un premier pas encourageant pour mieux protéger les consommateurs », déclare Marc Delhaie, PDG d’Iron Mountain France et Suisse. « Notre étude révèle toutefois que les attitudes des consommateurs ont évolué depuis les ébauches de réformes de l’UE, leurs craintes vis-à-vis de leurs données s’étant renforcées depuis 2011. Les consommateurs continuent d’exercer volontiers leurs activités professionnelles et sociales en ligne, mais ils n’ont plus confiance dans les promesses des entreprises de donner suite à leurs demandes de suppression de leurs données personnelles. Pour atténuer ce pessimisme ambiant, les entreprises devraient faire l’effort d’informer le public sur leurs règles et leurs procédures. »

« Que vous déteniez des informations personnelles sur papier, en ligne ou dans une base de données électronique, vous devez savoir précisément de quelles informations vous disposez, où elles se trouvent, et comment les supprimer ou les détruire en toute sécurité quand on vous le demande ; et ce, avec un maximum de transparence et de garanties. Beaucoup d’entreprises commencent par numériser leurs documents papier importants afin de pouvoir consolider toutes les données dans une base centrale. Puis, pour archiver leurs documents physiques ou historiques, elles détruisent les dossiers dont elles n’ont plus besoin et appliquent des programmes de rétention aux informations archivées. Les entreprises ont beaucoup à gagner à acquérir la confiance des consommateurs avant que la loi les oblige à le faire. La confiance nourrit la fidélité et la fidélité nourrit les ventes. »

Pour cette étude, Iron Mountain a interrogé 1 257 adultes au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne.


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