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Etude annuelle de Markmonitor : recrudescence des abus sur le web en 2008 à l’encontre des grandes marques

mars 2009 par MarkMonitor

MarkMonitor®, spécialiste mondial de la protection des marques d’entreprise, publie son dernier Brandjacking Index, lequel relève en 2008 une recrudescence des abus sur Internet contre les grandes marques. L’étude révèle également que 80 % des sites frauduleux identifiés en 2007 sont toujours actifs, ce qui implique pour les marques la nécessité de durcir leur position face aux auteurs de ces abus.

Pour la seconde année consécutive, le cybersquatting - c’est-à-dire l’utilisation abusive d’une marque comme nom de domaine sur Internet - demeure l’outil de prédilection des « brandjackers » pour le détournement de marques réputées, avec une augmentation de 8 % en 2008. Les abus à l’encontre des marques se sont multipliés dans l’ensemble des principaux segments du marché (mode, automobile, technologies de pointe et médias). En outre, le phishing a diversifié ses cibles en 2008, 444 entreprises ayant été victimes pour la première fois de ce type d’attaque.

Le rapport annuel « MarkMonitor Brandjacking Index : 2008 - The Year in Review » évalue l’impact des menaces Internet sur les marques trimestre par trimestre tout au long de l’année 2008. Il étudie les tendances, fournissant notamment une analyse approfondie de la manière dont les marques les plus renommées sont victimes d’abus sur Internet. Il présente par ailleurs les secteurs souffrant le plus de ces abus. L’étude examine l’évolution l’an passé des techniques de « brandjacking » (ou détournement de marque), parmi lesquelles le cybersquatting, les fausses associations, les abus en matière de « paiement au clic », les contenus choquants, l’utilisation de canaux de distribution illicites ou encore le phishing.

« Les abus à l’encontre des marques sur Internet sont entrés dans une phase critique qui a vu les nouvelles attaques se multiplier et les anciennes menaces perdurer, causant un préjudice réel et tangible à la réputation, à la propriété intellectuelle, à la relation client et au chiffre d’affaires des entreprises », observe Irfan Salim, président et directeur général de MarkMonitor. « La bonne nouvelle est que les ayants droit disposent de ressources pour faire face. Les entreprises qui luttent le plus efficacement contre ces abus sont celles qui font de la défense de leur marque une priorité, et ce aux plus hauts niveaux de leur hiérarchie. »

Le cybersquatting demeure l’outil de prédilection des brandjackers
·Le cybersquatting a augmenté de 18 % en 2008, ce qui en fait la forme d’abus la plus répandue pour la seconde année consécutive.
·Au total, 440 584 cas de cybersquatting ont été identifiés au cours du quatrième trimestre, suivis de 86 837 cas de fausses associations et de 33 614 cas d’abus en matière de paiement au clic.
·La croissance constante et notable du cybersquatting d’un trimestre à l’autre depuis deux ans montre que les brandjackers font de plus en plus appel à des techniques d’optimisation vis-à-vis des moteurs de recherche afin de détourner le trafic vers des sites illégaux.
·Les brandjackers ont tendance à « panacher » le cybersquatting avec d’autres formes d’abus pour tirer profit de la réputation des marques.

Les brandjackers mettent davantage l’accent sur le cybercommerce et les contenus choquants pour générer des revenus
·Les abus dans le secteur du e-commerce ont augmenté de 46 % au quatrième trimestre en 2008 et de 13% par rapport au troisième trimestre, pour atteindre un record annuel de 24 589 cas.
·Les abus à base de contenus choquants ont augmenté de 21 % en 2008 et de 23 % par rapport au troisième trimestre.
·Les brandjackers font de plus en plus appel à des techniques d’optimisation vis-à-vis des moteurs de recherche en matière de cybercommerce et de contenus choquants afin de générer des revenus.

Les abus à l’encontre des marques continuent de se multiplier dans l’ensemble des principaux segments du marché (mode, automobile, technologies de pointe et médias)
·Les abus de marque dans le domaine de la mode ont augmenté de 28 % en 2008. Les autres secteurs ont également enregistré une progression notable des attaques l’an dernier (automobile : + 21 % ; technologies de pointe : + 21 % ; alimentation : + 17 %).
·Les abus contre les marques dans le secteur des médias ont atteint un record annuel avec 43 832 cas, soit un accroissement de 11 % en 2008.
·Le phishing reste le principal problème pour les établissements financiers en raison de la complexification des méthodes et des techniques employées.

Les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni continuent d’héberger la majorité des sites de brandjacking
·Tandis que les abus à l’encontre des marques sont présents partout dans le monde, pour la seconde année consécutive, les Etats-Unis, l’Allemagne et le Royaume-Uni hébergent la majorité des sites de brandjacking.
·Les Etats-Unis accueillent 68 % des sites Web coupables d’abus de marque. L’Allemagne en héberge 9 %, suivie à égalité par le Royaume-Uni et le Canada (4 % chacun).
·Les pays anglophones représentent 80 % des 15 pays hébergeant le plus de sites de brandjacking.

Le phishing s’attaque à de nouveaux marchés verticaux, devient plus ciblé et continue de prendre de l’envergure
·Au total, 444 entreprises ont été victimes de phishing pour la première fois en 2008 alors que les escrocs continuent d’exploiter les opportunités de s’attaquer à de nouvelles cibles. En outre, 422 entreprises ont été la cible de phishing au cours du quatrième trimestre 2008, soit une augmentation de 8 % par rapport au troisième trimestre et de 7 % par rapport à l’année précédente.
·Les attaques par phishing à l’encontre des « autres » secteurs industriels (les sites de e-commerce autres que d’enchères, les services de paiement, la distribution/les services et les enseignes financières) ont atteint le nombre de 11 000 en 2008, soit une hausse de 135 %.
·Les attaques contre les marques de services de paiement ont augmenté de 122 % au second semestre, et les attaques contre les marques d’établissements financiers de 51 % durant la même période, une recrudescence que MarkMonitor attribue à la crise économique actuelle.
·Les attaques par phishing à l’encontre des marques de distribution ou des services ont reculé de 83 % en 2008 et celles contre les sites d’enchères de 67 % au second semestre.
·Au total, 36 % des sites de phishing étaient hébergés aux Etats-Unis en 2008, suivis de la Russie, de la Corée du Sud et de la France (à hauteur de 6 % chacune) puis de l’Allemagne (4 %).

« Les brandjackers affinent leurs techniques à mesure qu’ils continuent de générer des revenus sur le dos de la réputation des grandes marques internationales », souligne Frederick Felman, directeur marketing de MarkMonitor. « Le fait que 80 % des sites d’abus identifiés dans notre étude de l’an dernier soient encore actifs aujourd’hui confirme que cette activité est économiquement viable pour les escrocs. Nous prévoyons une internationalisation et une complexité croissantes des attaques, ce qui va encore accentuer les menaces pour la réputation et le chiffre d’affaires des entreprises. »

Le Brandjacking Index est un rapport indépendant produit par MarkMonitor, qui suit et analyse les abus subis par 30 marques figurant dans l’étude « Best Global Brands » réalisée par Interbrand. Le point fort de ce rapport est le volume de données publiques analysées par MarkMonitor à l’aide des algorithmes développés par l’entreprise ; aucune donnée client ni information confidentielle n’est utilisée pour élaborer le Brandjacking Index. MarkMonitor étudie environ 134 millions d’enregistrements publics quotidiens afin de repérer les abus de marques dans les données de domaine ainsi que dans celles des différents offices des brevets et des marques de commerce à travers le monde.

Les données relatives au phishing analysées par MarkMonitor reposent sur les flux des principaux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) internationaux, des fournisseurs de messagerie électronique et d’autres partenaires associés. L’entreprise a analysé des milliards de pages Web depuis novembre 2004 et traite quotidiennement jusqu’à 16 millions de courriers électroniques distincts soupçonnés de phishing.


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