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Etude McAfee : la récession mondiale augmente les risques encourus par la propriété intellectuelle

janvier 2009 par McAfee

McAfee Inc. annonce les résultats de la première étude mondiale concernant la sécurité de l’économie de l’information, intitulée « Rapport de McAfee sur les économies non sécurisées et protection des informations stratégiques ». Des experts en sécurité et des décideurs en informatique soulignent ainsi que la récession mondiale met plus que jamais en danger des informations vitales. Ces résultats ont été étudiés par le Cybersecurity Experts Council de McAfee, qui fait l’objet d’une annoncé séparée ce même jour.

Des chercheurs du Center for Education and Research in Information Assurance and Security de l’université Purdue, ont examiné les réponses de plus de 800 DSI aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Japon, en Chine, en Inde, au Brésil et à Dubaï. Ils ont étudié le lieu d’origine d’informations vitales comme la propriété intellectuelle, leur lieu de stockage au niveau mondial, leur transfert et leur perte. Les entreprises consultées estiment ainsi avoir perdu l’an dernier 4,6 milliards de dollars en propriété intellectuelle et dépensé environ 600 millions de dollars pour réparer les dommages liés aux fuites de données. En extrapolant sur ces chiffres, McAfee estime qu’au niveau mondial, les pertes des entreprises ont dépassé l’an dernier le millier de milliards de dollars.

« Les entreprises sous-estiment gravement la perte de leur propriété intellectuelle, tout comme sa valeur », déclare Eugene Spafford, professeur d’informatique à l’université Purdue et directeur exécutif du CERIAS. « Tout comme l’or, les diamants ou le pétrole brut, la propriété intellectuelle est une sorte de monnaie, échangée au niveau international. En cas de vol, l’impact économique peut être considérable ».
« À partir des résultats de l’étude, nous estimons que les pertes mondiales, résultant de la fuite de données, dépassent au moins mille milliards de dollars » déclare Dave DeWalt, président et CEO de McAfee. « Ce rapport est un avertissement, car la crise économique actuelle nous entraîne vers une débâcle mondiale des informations vitales. La pression économique accrue oblige les entreprises à réduire leurs dépenses et leur personnel, ce qui affaiblit leurs défenses et ouvre davantage d’opportunités au cybercrime. Il faut arrêter de considérer la sécurité comme un poste de dépense, et comprendre qu’elle est en fait un atout professionnel ».

Le rapport « Economies non sécurisées » de McAfee révèle qu’au Brésil, au Japon et en Chine, la conservation en sécurité de la propriété intellectuelle entraîne d’importants investissements. 60 % des DSI chinois consultés ont cité « une meilleure sécurité du stockage » parmi les raisons de conserver leur propriété intellectuelle et leurs autres informations sensibles, hors de leur propre pays. McAfee, Inc. Tour Franklin la Défense 8 - 92042 Paris la Défense, www.mcafee.com
McAfee et/ou les autres marques associées dans ce document sont des marques ou des marques enregistrées par McAfee Inc. et/ou ses sociétés affiliées, aux États-Unis et/ou dans d’autres pays. L’utilisation du rouge dans le contexte de la sécurité est spécifique aux produits McAfee. Tous les autres produits et marques, enregistrés
ou non et contenus dans le présent document appartiennent à leurs propriétaires respectifs. © 2008 McAfee Inc. Tous droits réservés.

Principaux résultats :

La récession met la propriété intellectuelle en danger

Les personnes consultées sont clairement inquiètes de la crise financière mondiale et de son impact sur la sécurité de la propriété intellectuelle. 39 % d’entre elles pensent que les informations stratégiques sont plus vulnérables dans le contexte économique actuel.
Le niveau de protection des informations stratégiques n’est pas le même partout

Les pays en voie de développement sont plus motivés et consacrent un budget plus important à protéger leur propriété intellectuelle que leurs homologues occidentaux. Ce budget est ainsi plus important au Brésil, en Chine et en Inde qu’en Allemagne, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Japon. C’est ainsi que 74 % des DSI consultés en Chine, et 68 % en Inde, ont investi dans la protection de leurs données sensibles afin de conserver un avantage concurrentiel.

Comme l’or ou le pétrole brut, la propriété intellectuelle est désormais une valeur internationale

La propriété intellectuelle devient intéressante pour les cybercriminels et les experts constatent l’augmentation du nombre d’intrusions au niveau des entreprises, perpétrées par un cybercrime organisé. Les cybercriminels ciblent de plus en plus les dirigeants, à l’aide de techniques sophistiquées de phishing. Ainsi, la préoccupation majeure de 39 % des personnes consultées est de protéger leur propriété intellectuelle contre les attaques d’origine externe.

Les employés volent de la propriété intellectuelle, pour un gain financier ou un avantage personnel

Un nombre croissant d’employés en situation financière difficile utilisent leur accès aux données de l’entreprise pour voler des informations stratégiques. Avec la crise, ceux qui cherchent désespérément un emploi deviennent des « cybertaupes », volant les données de leur entreprise pour augmenter leur valeur sur le marché du travail. 42 % des personnes consultées déclarent que les employés licenciés sont la plus importante menace pesant sur les informations vitales.

L’aspect géographique des menaces pesant sur la propriété intellectuelle

Les perceptions géopolitiques influencent les politiques de protection des données. Les entreprises considèrent que la Chine, le Pakistan et la Russie sont des zones à risque, pour diverses raisons juridiques, culturelles et économiques. 26 % des personnes consultées évitent ainsi de conserver toute propriété intellectuelle en Chine. En revanche, 47 % des DSI chinois considèrent que les États-Unis présentent la plus grande menace pour leur propriété intellectuelle.

Le rapport conclut en présentant diverses meilleures pratiques pour protéger les données numériques importantes, pour survivre, mais aussi prospérer, en ces temps difficiles.


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