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Etude KPMG : Portrait-robot du DSI

juillet 2018 par KPMG

KPMG présente la 20ème édition de son étude « Portrait de DSI », qui décrypte les enjeux des Directeurs des Systèmes d’Information dans le monde. Aux côtés du cabinet Harvey Nash, KPMG a interrogé près de 4 000 d’entre eux, dans 84 pays. Il s’agit du rapport international interrogeant le plus large panel de DSI dans le monde.

—  La moitié des DSI déclarent que leurs budgets augmentent ;
—  Les DSI recentrent leurs dépenses d’outsourcing : des budgets externes en baisse de 16 points par rapport à 2017 ;
—  Des investissements IT qui peinent encore à remporter l’adhésion ;
—  Faire face à une éventuelle cyber-attaque : la priorité numéro 1 des DSI.

La moitié des DSI déclarent que leurs budgets augmentent

Partie intégrante de la transformation numérique des entreprises, les systèmes d’information sont désormais appréhendés au plus haut niveau stratégique de l’organisation.

Conséquence directe pour les DSI : alors que leurs budgets 2017, sous pression, étaient soumis à des restructurations, les budgets 2018 sont en hausse pour près de 50 % des DSI, le taux le plus haut jamais observé depuis le lancement de l’étude.

Le DSI conserve une place stratégique au sein de l’entreprise. Pourtant, la menace du shadow IT, la place de plus en plus imposante du Chief Digital Officer et la nature par essence « mouvante » de la technologie desservent quelque peu l’influence stratégique qu’a réussi à se construire le DSI ces dernières années : il est notamment moins présent au sein des boards des entreprises (- 9 %). En France toutefois, ce constat n’est pas visible, et le nombre de DSI dans les comités exécutifs demeure inchangé.

Les DSI recentrent leurs dépenses d’outsourcing : des budgets externes en baisse de 16 points par rapport à 2017

Les dépenses IT externes diminuent. Cette année, elles constituent 32 % des budgets IT, une baisse notable de 16 points par rapport à 2017, année où elles s’élevaient à près de la moitié des budgets des DSI (48 %).

Une baisse que l’on peut notamment expliquer par des budgets plus surveillés, mais aussi par une profonde problématique de recrutement : « La guerre des talents fait rage dans le monde de l’IT. Aujourd’hui, elle touche aussi bien les prestataires externes que les entreprises, qui n’arrivent pas à capter les compétences-clefs. Bon nombre de budgets de recrutements dédiés à ces profils sont ainsi perdus chaque année, c’est un vrai problème de fond ! » estime Thomas Schaumburg, Associé CIO Advisory chez KPMG.

Des investissements IT qui peinent encore à remporter l’adhésion

Un problème de fond émerge également de plus en plus : la réussite d’une stratégie numérique apparait complexe à mesurer, estiment huit DSI sur dix (78 %). En parallèle, plus de la moitié des entreprises (55 %) considèrent que leurs stratégies business/IT ne sont pas alignées.

« Une stratégie IT n’a de sens que si elle s’ajuste à la stratégie business de l’entreprise. Cet alignement des planètes est absolument fondamental ; sans lui, le DSI porte une coquille vide. Beaucoup d’entreprises tâtonnent encore. Celles qui ont compris que la mise en place d’une feuille de route structurée pour l’IT est nécessaire, non seulement sur les enjeux de cybersécurité, mais aussi sur le long terme, avec une vraie vision, disposeront d’un cap d’avance absolument décisif » conclut Thomas Schaumburg.

En parallèle, les DSI sont prêts à investir dans les nouvelles technologies ; ils prévoient de concentrer ces investissements sur la réalité virtuelle, la blockchain ou encore la RPA (vs. 2016).

Faire face à une éventuelle cyber-attaque : la priorité numéro 1 des DSI

Améliorer la cybersécurité de l’entreprise, c’est la priorité qui arrive en tête des préoccupations des DSI (+ 23 % vs. 2017).

En parallèle, un tiers des DSI (33 %) explique avoir fait face à une cyberattaque majeure ces deux dernières années. Un point notable : la montée de l’inquiétude face à un cybercrime qui s’organise et se structure.

Toutefois, les organes de gouvernance, mieux sensibilisés, soutiennent les plans d’actions en matière de cybersécurité.

Méthodologie
—  L’étude a été menée par KPMG et le cabinet Harvey Nash.
—  Elle a interrogé 3 958 DSI et responsables informatiques issus de 84 pays (dont la France).


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