Selon la recherche, les investissements professionnels dans les systèmes intelligents à des fins d’automatisation sont déjà bien avancés. Les principales zones de déploiement de telles applications citées par les participants français comprennent les intéractions numériques avec les clients (41 %), les systèmes de workflow et d’automatisation des processus (46 %) et les solutions de gestion et de suivi automatisés des risques (43 %). La recherche a par ailleurs montré que :

• 39% ont déjà adopté des services et plateformes IoT (objets connectés) intelligents, et 42 % déclarent qu’ils ont prevu d’adopter ces technologies prochainement
• 48 % utilisent des bots (robots internet) et des applications autonomes, et 27 % déclarent prévoir de le faire
• 47 % utilisent des moteurs d’inférences et l’informatique cognitive quand 32 % cherchent à en déployer dans un futur proche
• 47 % utilisent des technologies de traitement des événements complexes (CEP) quand 33 % prévoient de le faire prochainement

Malgré une vitesse d’adoption significative, l’étude révèle que les décisionnaires informatiques trouvent difficile d’évaluer l’intégralité de l’ampleur des risques, défis et menaces que posent ces systèmes intelligents. Les préoccupations de sécurité (37%), les contraintes de financement (31%) et le manque de connaissances (21 %) ont été cités comme causes d’inquiétude et principaux obstacles à l’adoption et à l’utilisation de ces systèmes. Pour ne citer qu’un exemple, un peu plus d’un cinquième des participants (23 %) ont déclaré que l’augmentation du « bruit » sur le réseau que ces systèmes impliquent complique déjà la détection de certaines activités malveillantes, tandis que les accès automatisés de bots aux API créent des problèmes dans les applications ou au sein du système et entraînent des expositions inattendues sur le plan de la sécurité.

Par ailleurs, 73% des participants ont avoué que leurs capacités actuelles de gestion des accès et de la sécurité étaient déjà inadéquates ou nécessitaient d’être renforcées pour suivre le rythme de ces nouvelles machines intelligentes. 77 % ont, en outre, signalé que les capacités d’analyse et de surveillance du trafic sur le réseau avaient elles aussi besoin d’être renforcées. 81 % des participants ont indiqué à leur tour que ce besoin s’appliquait aussi à leurs protocoles et systèmes de gestion des accès et de sécurité au niveau des documents et des fichiers. En ce qui concerne l’avenir, l’enquête a montré que les informaticiens s’inquiétaient également des moyens de contrer l’impact potentiel de l’activité des systèmes intelligents, notamment les bots, agents et objets connectés de tierces parties, sur les réseaux et infrastructures de l’entreprise.

« Les organisations bénéficient de la puissance de transformation des systèmes intelligents pour obtenir un avantage compétitif. Mais les décisionnaires informatiques admettent que, bien qu’elles soient une force positive, ces technologies exposent également l’entreprise à de nouveaux vecteurs de risques, internes comme externes. » , indique Tony Lock, Analyste reconnu chez Freeform Dynamics. « Avec l’accélération du rythme de l’adoption, il sera vite impossible d’échapper à l’impact des systèmes intelligents sur l’entreprise, que les organisations investissent directement dans ces technologies ou non. »

La recherche a également mis en avant que l’impact des systèmes intelligents se ressent déjà au sein des entreprises, ce qui place les informaticiens face à de nouveaux défis :

• 35% des français sondés s’attendent à voir des robots entièrement autonomes, capables d’apprendre seuls et de fonctionner dans l’environnement d’entreprise sous trois ans, tandis que 30% s’attendent plutôt à les voir arriver dans les 10 années qui viennent
• Parmi les inquiétudes actuelles ou futures à gérer, les participants ont cité une prise de décision malveillante entraînant des dommages commerciaux directs et une dépendance exagérée aux machines, menant au final à une certaine complaisance ; 19 % des participants ont confirmé que le manque de supervision humaine et la perte de compétences - au point que personne dans l’équipe informatique ne comprend la logique ou les processus qui sous-tendent les systèmes - sont déjà un problème aujourd’hui
• 73 % pensent que ces solutions élimineront la pénibilité des opérations informatiques, tandis que 48 % sont inquiets que les systèmes intelligents puissent en fin de compte les priverer deles remplacer

« Les informaticiens doivent considérer les machines intelligentes avec attention. Les responsables réseaux vont gagner en assurance avec les systèmes intelligents, et seront de plus en plus disposés à s’attaquer à des applications plus complexes. Toutefois, ils doivent s’assurer d’avoir les bons outils en place pour accueillir les systèmes intelligents et soutenir l’équipe informatique dans la gestion efficace de l’impact de l’automatisation intelligente interne et externe. », explique Michael Hack, Vice-Président senior des Opérations EMEA chez Ipswitch.

Le rapport complet, intitulé « Intelligent Systems in Action : The Rise of the Machines Has Already Begun » (Systèmes intelligents au travail : l’avènement des machines a déjà commencé), accompagné d’une infographie, est disponible au téléchargement.

Méthodologie de l’enquête :

Sponsorisée par Ipswitch et conçue et réalisée par Freeform Dynamics, l’enquête en ligne a été menée auprès de 521 décisionnaires informatiques (managers/directeurs informatiques, experts de la sécurité informatique, informaticiens) aux Etats-Unis (176), au Royaume-Uni (97), en Allemagne (82), en France (81), en Australie (41) et à Singapour (44) pour évaluer l’adoption et l’utilisation actuelles des systèmes intelligents dans leur organisation. Les participants travaillent dans des organisations d’une taille allant de 100 à plus de 5 000 employés dont les activités englobent tout un éventail de marchés verticaux (services financiers, production, soins de santé, distribution, hautes technologies, télécommunications, recherche et éducation, pharmaceutique et services publics).