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Étude IT 2020 : Le télétravail pourrait engendrer une hausse dramatique des déchets électroniques

novembre 2020 par BNP Paribas 3 Step IT et Omnisis

Une étude menée par BNP Paribas 3 Step IT confirme l’accélération de la transformation digitale des entreprises en Europe à la suite de la pandémie.
Leur rapport “The State of Business IT 2020” analyse les réponses de plus de 1000 décideurs IT en France mais aussi au Royaume-Uni, en Allemagne, Suisse, Norvège, Finlande et Danemark.

Alors que le travail à distance a pris une ampleur phénoménale cette année, 83% des entreprises françaises ont acheté du matériel supplémentaire pour assurer la continuité de leurs activités, et 67% des entreprises s’attendent à voir leur budget IT augmenter au cours des douze prochains mois.
Aujourd’hui, plus de la moitié des stratégies informatiques incluent le travail à domicile comme objectif clé, et 51 % des entreprises françaises prévoient de permettre à leurs collaborateurs de continuer à travailler à distance.

Ce changement dans l’organisation du travail peut avoir de lourdes conséquences pour la planète. D’après l’étude, près du quart des ordinateurs fixes de bureau en Europe (22%) devraient devenir obsolète au cours de l’année prochaine. Ce chiffre atteindrait même 31% en France.

Ces équipements viendraient alors s’ajouter à tous ceux qui sont déjà régulièrement jetés. Aujourd’hui déjà, 53,6 méga tonnes de déchets électroniques sont générés chaque année (ce qui équivaut à jeter 1 000 ordinateurs portables par seconde).

Parmi les entreprises françaises sondées, 33% ont admis ne pas savoir où leurs déchets électroniques finissaient, et 39% comptent continuer de stocker d’anciens équipements inutilisés. Ces chiffres suggèrent que les appareils abandonnés pendant la pandémie ne feront que s’ajouter à des niveaux de pollution électronique grandissants.

Or, la pollution numérique constitue une vraie préoccupation pour les entreprises françaises qui sont de plus en plus conscientes de leur impact écologique : 46 % d’entre elles mesurent leur emprunte carbone, se plaçant à la 3ème place des pays européens.

D’ici 2040, on prévoit en Europe que 14 % de toutes les émissions de carbone découleront de la production et de l’utilisation de l’électronique, des appareils tels que PC, ordinateurs portables, moniteurs, smartphones et tablettes.

« Pour de nombreuses entreprises, le Département des Systèmes d’Information a été le héros méconnu de la pandémie, assumant le fardeau de la résilience, de la continuité et même du bien-être des employés. La plupart sont encore confrontées à une bataille acharnée pour se moderniser rapidement, tout en jonglant avec les exigences de restrictions budgétaires et de la pression croissante pour opérer durablement.
Avec l’augmentation des volumes de déchets électroniques mondiaux et l’accélération potentielle de l’impact de la pandémie, nous avons plus que jamais l’ambition d’aider les entreprises à adopter une façon plus vertueuse et plus responsable de consommer la technologie. Il s’agit là d’une attente forte de leur part à laquelle nous répondons grâce à nos solutions de gestion du cycle de vie et de réemploi des équipements technologiques. Nous accompagnons ainsi les entreprises sur cette voie d’une informatique non seulement plus durable mais aussi plus efficace, rentable, sécurisée et résiliente », déclare Audrey Joulia, Directrice de BNP Paribas 3 Step IT en France.


Méthodologie
L’étude a été réalisée par le cabinet d’études indépendant Omnisis à l’aide d’un questionnaire en ligne et par le biais de panels d’échantillons B2B spécialisés, correspondant aux personnes responsables des budgets informatiques dans les organisations employant plus de 50 personnes.
Au total, 1 010 entretiens ont été réalisés dans les langues locales avec les principaux décideurs informatiques, dont 28 % étaient des cadres de niveau C. Les entretiens ont été réalisés en juillet et août 2020 au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Norvège, en Suède, en Finlande et au Danemark. Au niveau global, les résultats sont précis à +/- 3 % avec un niveau de confiance de 95 %, en supposant un résultat de 50 %. Au niveau national, les résultats bénéficieront de niveaux de fiabilité statistique plus faibles, mais des marges d’erreur précises peuvent être fournies si nécessaire.


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