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Etude Dell EMC : 1/3 des entreprises mondiales ont connu une perte de données irréversible

mars 2019 par Dell EMC

Dell EMC dévoile les résultats du troisième Global Data Protection Index, qui met en lumière un taux de croissance exponentiel du volume des données : +569% au global et un impressionnant +701% en France. Ainsi qu’un important bond de 50% de ceux qui ont opté (« adopters ») pour une solution de protection des données. Deux ans après le dernier Global Data Protection Index, Dell et Vanson Bourne ont interrogé 2200 décideurs informatiques issus d’entreprises privées et publiques de plus de 250 salariés dans 18 pays et 11 secteurs d’activité différents, sur la maturité de leurs stratégies de protection des données.

En France, l’index a révélé une augmentation du volume moyen de données gérées, de 1,40 Po en 2016 à 11,22 Po en 2018, et une prise de conscience majeure de leur valeur. Ainsi, en 2018, les entreprises françaises ont géré plus de données que la moyenne mondiale. Si 80 % des entreprises françaises sont conscientes de la valeur de leurs données, seulement 20 % les monétisent. Un taux nettement inférieur à ceux du Royaume-Uni (44 %) et des Etats-Unis (54%), la moyenne mondiale atteignant 36%. Si cette prise de conscience traduit une dynamique globalement positive, la plupart des entreprises indiquent néanmoins avoir du mal à protéger leurs données correctement.

De coûteux incidents

La protection des données est encore plus difficile pour les entreprises eu égard au volume généré et à l’importance qu’elles représentent pour les activés des entreprises. Si les incidents et perturbations se produisent fréquemment, le nombre croissant de pertes irréversibles de données est lui alarmant. 76 % des entreprises mondiales ont subi une faille, sur la même période de 12 mois, et 27 % n’ont pas été en mesure de récupérer les données à l’aide de leur solution de protection. Les entreprises françaises semblent particulièrement touchées par la perte définitive de leurs données (39 %), plus que l’Allemagne (32 %) et le Royaume-Uni (20 %).

En outre, 76% des entreprises interrogées utilisent également au moins deux fournisseurs de protection des données, les rendant plus susceptibles d’être confrontées à une perturbation, face à celles n’ayant qu’un seul fournisseur. Le Royaume-Uni est particulièrement exposé à ce risque (112 %), quand la France (58 %) reste nettement au-dessus de la moyenne mondiale (35 %). Les interruptions imprévues des systèmes sont les perturbations les plus courantes (43%) pour ceux qui utilisent au moins deux fournisseurs, suivies par les attaques par ransomware qui empêchent l’accès aux données (32%) et la perte de données (29%).

Bien que les arrêts imprévus des systèmes soient plus fréquents, la perte de données est beaucoup plus coûteuse. Par exemple, ceux qui ont connu des temps d’arrêt, ont subi en moyenne 20 heures d’indisponibilité au cours des 12 derniers mois, pour un coût de 526 845 dollars, tandis que ceux qui ont perdu des données ont perdu 2,13 To en moyenne, soit l’équivalent de 1 million de dollars. Des pertes financières qui restent limitées au sein des entreprises françaises, les indisponibilités et la perte de données ayant respectivement coûté 382 129 et 493 370 dollars sur la même période. De plus, la plupart des entreprises ayant connu une perturbation ont également indiqué que les répercussions sur leur activité avaient été importantes.

La confiance des clients, la valorisation de leur marque, et la productivité des employés, sont autant d’éléments impactés par ces incidents et ce, quel que soit le marché.

Si volume de données perdues augmente les coûts induits, la valeur intrinsèque des données augmente elle aussi. Les entreprises le reconnaissent : en effet, 81% des entreprises ont déclaré prendre plus au sérieux la protection des données pour celles ayant le plus de valeur.

Les défis autour de la protection des données

Les entreprises peinent à mettre en place une solution adaptée à leurs besoins. La quasi-totalité d’entre elles (95%) sont confrontées à au moins un défi en matière de protection des données. Ainsi, trois principaux défis majeurs se distinguent, que ce soit en France ou à l’échelle du globe :

Monde 2018
 1. Complexité de la configuration et de l’exploitation du logiciel/matériel de protection des données + coûts liés au stockage et à la gestion des copies de sauvegarde (46%)
 2. Absence de solutions de protection des données pour les technologies émergentes (46%)
 3. Mise en conformité aux nouvelles réglementations comme le RGPD (41%)

France 2018
 1. Complexité de la configuration et de l’exploitation du logiciel/matériel de protection des données + coûts liés au stockage et à la gestion des copies de sauvegarde (46%)
 2. Mise en conformité aux nouvelles réglementations comme le RGPD (44%)
 3. Absence de solutions de protection des données pour les technologies émergentes (43%)

Parmi les entreprises qui peinent à trouver des solutions de protection des données adaptées aux nouvelles technologies, plus de la moitié (51%) ont déclaré ne pas trouver de solutions de protection des données adaptées à l’intelligence artificielle et au machine learning, suivies des applications cloud (47%) et IoT (40%).

Les défis présentés par les technologies émergentes et la croissance rapide des données commencent tout juste à prendre forme. Ainsi, seules 16% des entreprises estiment que leurs solutions actuelles de protection des données seront en mesure de relever tous les défis futurs. En Europe, si le Royaume-Uni (14 %) et l’Italie (28 %) sont en adéquation avec cette moyenne, la confiance est encore plus timide du côté français (8 %).

Le cloud change le paysage de la protection des données

Selon le Global Data Protection Index, l’utilisation du cloud public représente 40% de l’environnement informatique des entreprises contre 28% en 2016. La France ayant un taux similaire à celui de ses homologues européens (37%). Quasiment toutes les entreprises (98%) qui ont recours au cloud public le font également dans le cadre de leur infrastructure de protection des données.

Les principaux cas d’utilisation de la protection des données dans le cloud public sont les suivants :
 1. Services de sauvegarde/d’instantané pour protéger les charges de travail développées dans un cloud public en utilisant de nouvelles architectures d’application (41%)
 2. Sauvegarde des charges de travail/données sur site (41%)
 3. Protection des applications SaaS spécifiques (40%)
 4. Versions du logiciel de protection des données sur site compatibles avec le cloud pour protéger les charges de travail du cloud public (40%)
 5. Services de sauvegarde/d’instantané pour protéger les charges de travail développées dans un cloud public en utilisant des architectures d’application existantes (38%)

Lorsqu’on envisage des solutions de protection des données dans un environnement cloud public, l’insolente croissance du volume des données joue un rôle particulièrement critique, comme indiqué par 64% des entreprises qui ont jugé les options d’évolutivité importantes. Plus précisément, 41% ont évoqué l’impact de l’infrastructure ou des services de protection des données comme étant nécessaires pour la protection à grande échelle et 40% la possibilité de redimensionner les services lorsque la charge de travail dans le cloud public augmente.

Les réglementations sur la confidentialité des données, telles que le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) de l’Union européenne, sont récentes et leur impact réel n’a pas encore été mesuré. Cependant, il est rapidement devenu un point central puisque la mise en conformité a été classée parmi les trois principaux défis en matière de protection des données par 41% des entreprises mondiales dont 46% en France.

De plus, seules 35% des entreprises se sont montrées très confiantes sur la conformité de leur infrastructure et de leurs processus actuels de protection des données. Un sentiment qui commence à se matérialiser : 12% des répondants dont l’entreprise a connu une perte de données ou des interruptions de service imprévues au cours des 12 derniers mois ont déclaré payer des amendes. La France apparaissant comme l’un des marchés les plus punitifs à cet égard (21 %).

« Les technologies émergentes telles que l’IA et l’IoT sont souvent au cœur de la transformation numérique d’une entreprise, mais les données qu’elles génèrent sont également essentielles à leur transformation », commente Beth Phalen, president et general manager, Dell EMC Data Protection Division « En France, comme dans le reste du monde, la croissance de près de 50 % du nombre de ceux qui ont opté pour une solution de protection des données et celle, similaire, de la reconnaissance par une majorité d’entreprises de la valeur des données, prouvent que nous sommes sur la bonne voie pour protéger et exploiter les données qui sont le moteur du progrès. ».


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