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Étude CyberArk : les mauvaises cyber-habitudes remettent en question l’avenir du télétravail

décembre 2020 par CyberArk

Selon une nouvelle étude de CyberArk dédiée au télétravail, la majorité des employés français se sentent plus productifs à la maison et désirent continuer à télétravailler, même si un retour au bureau est jugé sûr. Toutefois, de mauvaises pratiques en matière de sécurité pourraient contraindre les entreprises à reconsidérer la viabilité à long terme du travail à distance.

Les défis du télétravail : perturbations familiales et lassitude des visio-conférences

Alors que la pandémie nous a contraints à vivre davantage dans des environnements virtuels, les télétravailleurs de l’hexagone ont dû surmonter plusieurs difficultés pour concilier travail et vie personnelle :

• 63 % ont admis être confrontés à des problèmes de technologies, et ceux liés à la connexion aux systèmes et ressources de l’entreprise sont les plus courants ;
• 47 % citent l’équilibre entre le travail et la vie personnelle comme le plus grand défi lié au travail à distance, suivi par les perturbations causées par la famille et les animaux domestiques (38 %), les difficultés à collaborer et le manque d’interaction avec les collègues (27 %), ainsi que la « lassitude de Zoom » (20 %) ;
• Malgré ces difficultés, les employés français sont conscients des avantages indéniables que présente le travail à distance, notamment le gain de temps associé aux déplacements domicile-travail (48 %), la possibilité de faire des courses (24 %) et de rattraper le retard dans les tâches ménagères entre les réunions (15 %).

Équilibrer la sécurité, la productivité et la commodité

53 % des répondants de l’hexagone reconnaissent avoir trouvé des solutions pour contourner les politiques de sécurité de leurs entreprises afin d’être plus productifs ; notamment en envoyant des documents de travail à des adresses électroniques personnelles, en partageant des mots de passe et en installant des applications douteuses. Cependant, les mauvaises habitudes en matière de sécurité vont bien au-delà du simple fait de contourner une procédure ou deux, et une sensibilisation accrue ne changera pas ces comportements. La moitié (50 %) des employés français interrogés ont déclaré avoir reçu une formation à la sécurité adaptée au travail à distance. Cependant :

• 62 % des répondants admettent utiliser des appareils professionnels à des fins personnelles ;
• 40 % reconnaissent qu’ils permettent aux autres membres de leur foyer d’utiliser leurs appareils professionnels pour des activités telles que les travaux scolaires, les jeux et les achats ;
• 92 % admettent réutiliser les mots de passe.

« La pandémie mondiale a constitué le test le plus important à ce jour pour l’avenir du travail décentralisé. Les travailleurs ont fait preuve d’une incroyable résilience lorsqu’ils ont relevé le défi et surmonté le stress et les obstacles importants liés à la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle, confie Matt Cohen, Chief Operating Officer chez CyberArk. Alors que nous continuons à nous adapter à ce nouveau mode de fonctionnement, la sécurité de l’entreprise relève à la fois de la responsabilité des employés et des organisations. Ces dernières devraient donc constamment renforcer les meilleures pratiques et mettre en œuvre des outils et des règles faciles à utiliser, tandis que les employés doivent comprendre ces directives et y être réceptifs. »


À propos de l’enquête
L’enquête menée par CyberArk sur le travail à distance a été réalisée en octobre 2020 par un organisme de recherche indépendant. L’étude inclut les réponses de 2 000 télétravailleurs aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne.


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