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Etude Couchbase : Les projets de transition vers le cloud comportent en moyenne 37 % de coûts additionnels liés à des défauts de service

juin 2022 par Couchbase

Couchbase, Inc. publieune étude montrant que plusieurs facteurs ajoutent plus de 37 % aux coûts de transition vers le cloud chez les entreprises françaises interrogées.

Parmi les facteurs identifiés, des plans de tarification rigides, des outils de gestion qui ne donnent pas le niveau de contrôle souhaité, des données qui ne sont pas stockées là où elles le devraient, ou encore des fonctionnalités de sécurité et de conformité qui ne seraient pas à niveau.

Selon l’étude, une entreprise française dépense en moyenne 34 millions d’euros par an en services cloud, dont plus de 7 millions en coûts additionnels liés aux manquements de service – une dépense qui pourrait être économisée ou allouée à d’autres domaines si les entreprises et les fournisseurs de services pouvaient résoudre ces problèmes.

L’enquête a été menée auprès de 650 décideurs IT seniors aux Etats Unis, en Europe ainsi qu’en Israël et en Turquie. En France, celle-ci révèle que :

Les services cloud ne répondent pas aux attentes et ne font que renforcer les complications et les coûts : Plus d’un tiers (37 %) des entreprises françaises ont déclaré que les services de cloud adoptés au cours des trois dernières années n’avaient pas répondu à leurs attentes ; pour 52 %, les décisions passées en matière de cloud ont rendu les projets actuels plus difficiles et surtout plus coûteux (pour 58 % des décideurs interrogés).
Facteurs contribuant aux dépenses supplémentaires : le manque de visibilité sur les possibilités d’optimisation des coûts ; des fonctionnalités de sécurité et de conformité insuffisantes ; des offres tarifaires rigides, qui ne proposent pas dans un même package l’ensemble des services dont l’entreprise a besoin ; des outils de gestion qui ne permettent pas le contrôle nécessaire ; des données qui ne sont pas stockées là où elles le devraient pour répondre aux exigences réglementaires ou de performance ; et enfin, le verrouillage des fournisseurs qui ne permet pas aux entreprises de bénéficier de l’infrastructure cloud spécifique dont elles ont besoin.
Les entreprises confrontées à des limitations de services : 78 % des entreprises françaises interrogées ont investi dans une infrastructure de base de données dans le cloud, mais n’ont pas été en mesure de la gérer exactement comme elles le souhaitaient ; face à ces manquements, 59 % des entreprises françaises ont dû restreindre leurs ambitions de transition.
La dynamique du cloud est malgré tout inéluctable : 92 % des dirigeants français ont déclaré que l’évolution croissante de l’infrastructure vers le cloud est « inévitable ».

« La valeur du cloud est indéniable, qu’il s’agisse de donner aux grandes entreprises une plus grande évolutivité et agilité, ou de favoriser l’accès des petites entreprises à des services et des applications qu’elles ne pourraient jamais mettre en œuvre en interne », a déclaré Hervé Oliny, Solutions Engineering Southern Europe chez Couchbase. « Nous ne verrions pas un tel élan vers l’adoption du cloud si les entreprises ne voyaient pas l’intérêt de cette technologie. La question est de savoir si leurs besoins spécifiques sont adressés et si elles pourraient obtenir encore plus. Ces millions d’euros de dépenses additionnelles représentent beaucoup plus qu’un simple coût de fonctionnement. Les entreprises qui s’engagent dans un projet de transition doivent le faire en connaissance de causes, mais les fournisseurs de services doivent aussi résoudre les manquements énumérés dans ce rapport afin d’ouvrir la porte à de nouvelles opportunités de collaboration et réduire les coûts liés au cloud. »

En effet, malgré les dépenses et les défis auxquels elles sont confrontées, les entreprises restent optimistes. La grande majorité des décideurs IT interrogés sont convaincus que leurs infrastructures cloud apporte des niveaux satisfaisants de sécurité, de disponibilité, de performance, de rentabilité, de contrôle, d’évolutivité et de conformité.

D’ici 2025, les entreprises françaises comptent bien continuer d’investir dans cette transition. Environ 56 % du total des dépenses IT seront affectées au développement de l’infrastructure cloud et, aujourd’hui, près de 60 % de leurs objectifs de transition semblent être atteints.

Interrogées spécifiquement sur les bases de données « as-a-service » (DBaaS), les entreprises ont déclaré que les services cloud peuvent offrir une meilleure qualité de service que leur équipe interne, et qu’elles peuvent mieux budgéter si elles adoptent une tarification basée sur la consommation de service. Ceci permettrait de réaffecter les ressources actuellement consacrées à la gestion de leur infrastructure dans des secteurs où elles seraient mieux utilisées.

Lorsqu’on leur demande d’identifier leurs principales préoccupations concernant leur infrastructure cloud, 38 % des personnes interrogées en France citent la sécurité des données et l’adaptation aux besoins numériques de demain, et 36 % s’inquiètent de la compréhension de la structure tarifaire.

« Si les préoccupations continuent d’augmenter, nous verrons de plus en plus d’organisations en difficulté face à leurs ambitions commerciales », poursuit Hervé Oliny. « La clé d’une grande partie de ces préoccupations, et des coûts supplémentaires auxquels les entreprises sont confrontées, est la gestion de la prolifération des données. Plus les entreprises contrôlent leurs données, y compris l’endroit où elles sont stockées et comment elles sont manipulées, plus elles seront convaincues de leur sécurité, de la pérennité de leurs services et de la maîtrise de leurs coûts.

Nous savons qu’il est impossible de faire machine arrière, et les entreprises ne devraient pas le vouloir non plus. Au contraire, nous devons nous assurer que les fournisseurs de service cloud répondent aux besoins, aux exigences, et aux espérances, de leurs clients. »


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