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Etude Accenture : Le vol de données en interne et les logiciels malveillants sont parmi les plus grandes menaces de l’entreprise numérique en 2016

août 2016 par Accenture et HfS Research

Le vol de données en interne et les logiciels malveillants sont les principales sources d’inquiétude des responsables de la sécurité des entreprises, selon un nouveau rapport publié par Accenture et HfS Research. La majorité des personnes interrogées (69%) déclarent avoir été victimes d’une tentative de vol ou d’altération de données menée en interne sur les 12 derniers mois. Les sociétés du secteur des médias et des hautes technologies sont les plus touchées (77 %). Le risque interne pourrait s’aggraver, les professionnels interrogés estimant le vol de données d’entreprise devoir augmenter des deux tiers dans les 12 à 18 mois. Par ailleurs, l’étude montre que la faiblesse des budgets dédiés au renforcement des compétences freine la capacité des entreprises à lutter contre ces attaques.

Cette étude, intitulée « The State of Cybersecurity and Digital Trust 2016 », (État de la cybersécurité et de la confiance numérique en 2016) a été réalisée par HfS Research pour le compte d’Accenture auprès de plus de 200 cadres supérieurs chargés de la sécurité de leurs entreprises et d’autres spécialistes en informatique sur plusieurs zones géographiques et secteurs.

« Notre étude dresse un portrait contrasté. Les responsables de la sécurité voient les menaces s’intensifier avec le temps, limitant ainsi leur capacité à protéger les données sensibles et à alimenter la confiance numérique » explique Stéphane Geyres, directeur de l’activité conseil en Cyber Sécurité d’Accenture Strategy en France. « Alors que les entreprises souhaitent investir dans des cyber technologies, des budgets de recrutement et de formation limités font obstacle à un plein usage de ces technologies. Régler ces problèmes de sécurité va exiger des entreprises de collaborer avec l’ensemble de leur écosystème – leurs unités commerciales, leurs partenaires et leurs utilisateurs – pour pérenniser un environnement de confiance numérique. »

Ce rapport identifie cinq points de vigilance pour les entreprises :

• RH : Pour 31 % des sondés, l’insuffisance des budgets de formation ou de recrutement est le principal frein à la lutte contre les attaques.
• Technologie : Les pare-feu et le chiffrement sont les technologies au cœur de la cyberdéfense, mais les entreprises se focalisent sur l’informatique cognitive et l’intelligence artificielle (31 %), ainsi que sur l’anonymisation des données (25 %).
• Parité : La sécurité d’une entreprise est celle du maillon le plus faible de son écosystème, or seules 35 à 57 % des participants déclarent vérifier la sécurité et la résilience de leurs partenaires. Les prestataires de gestion déléguée sont les moins contrôlés, et les prestataires de crédit les plus contrôlés.
_• Budget : A 70 %, les sondés soulignent le manque d’investissements dans les talents et compétences en technologies de cybersécurité.
• Direction : Alors que 54 % des interrogés s’accordent sur une cybersécurité qui favorise la confiance des consommateurs dans le numérique, 36 % pensent que leur directions générales y voient un coût injustifié.

« Si les lacunes identifiées peuvent être surmontées, elles soulignent toutefois le besoin d’une approche fondamentalement différente, avec une gestion des risques métiers plus robuste et le développement de la confiance numérique » explique Stéphane Geyres, directeur de l’activité conseil en Cyber Sécurité d’Accenture Strategy. « C’est l’occasion de repenser la manière dont confiance et sécurité viennent systématiquement s’intégrer au cœur même de l’entreprise, par exemple via des solutions d’automatisation ou d’intelligence artificielle, ou par des partenariats et des externalisations. »


Méthodologie :
HfS Research et Accenture ont mené une enquête quantitative auprès de 208 professionnels spécialisés dans la sécurité des entreprises à travers sept secteurs d’activités et différents marchés entre les mois de mars et mai 2016. Plus de deux tiers des sondés (68 %) étaient des cadres supérieurs chargés de la sécurité de leur société. 29 % des sondés étaient basés en Amérique du Nord, 30 % en EMEA, 30 % en région APAC et 11 % en Amérique latine.


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