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Etude AVG : technologies & surveillance des enfants, jusqu’où peut-on aller ?

juillet 2018 par AVG

Pour de nombreux parents, il est essentiel de localiser leur progéniture, mais qu’en est-il des activités physiques ?

Face à la disponibilité croissante d’objets connectés à destination des enfants sur le marché, à l’instar du bracelet d’activités FitBit Ace, à partir de 8 ans, AVG AntiVirus , une marque du groupe Avast, a mené une étude* pour en savoir plus sur ces appareils qui permettent de géolocaliser et d’enregistrer l’activité physique des plus jeunes.

Ainsi, la majorité des parents (65 %), issus de différents pays, sont favorables à ce que leurs enfants, dès 10 ans, portent ce type d’appareils. En France, c’est le cas pour 63 % des personnes interrogées, contre 80 % au Brésil, et seulement 47 % en Allemagne. Bon nombre de parents considèrent toutefois que la collecte de données liées au poids ou à l’image corporelle d’un enfant constitue une ligne à ne pas franchir. Les résultats de cette étude suggèrent par ailleurs que l’intuition parentale, concernant le bien-être de leur progéniture, pourrait être mise à mal par une surabondance de données, si les adultes n’écoutent plus leur instinct et agissent uniquement en fonction des informations collectées par les appareils.

L’enquête révèle également que pour plus de deux tiers des français (67 %), il est important de savoir où se trouvent leurs enfants. De plus, 61 % d’entre eux sont convaincus que ces appareils connectés devraient être utilisés pour surveiller les activités jugées néfastes de leur progéniture, comme par exemple le temps passé devant les écrans. A l’inverse, à peine plus de la moitié de l’ensemble des personnes interrogées (53 %) jugent acceptable le fait de surveiller leurs habitudes alimentaires ; ce résultat est proche de la moyenne en France (55 %), très élevé au Brésil (76 %), et beaucoup moins en Allemagne (31 %). Enfin, 52% des français estiment que ces objets connectés devraient permettre de déterminer si un enfant perd ou prend du poids.

En outre, les personnes interrogées ont clairement indiqué qu’à l’exception des parents, les médecins sont les seules personnes qui devraient être autorisées à accéder aux données personnelles d’un enfant. Plus de la moitié d’entre elles (55 %) déclarent en effet que cette possibilité serait utile, les Français y étant les plus favorables (69 %), contrairement aux parents américains (46 %). Cependant, le partage de ces données avec d’autres professionnels — enseignants ou infirmières scolaires, par exemple — est unanimement jugé inacceptable.

« Face aux interrogations qui entourent une potentielle quantification de la vie des enfants, cette enquête souligne les sujets qui tiraillent actuellement les parents, confie Bastien Dubuc, Country Manager, Consumer, France, chez AVG Antivirus, une marque du groupe Avast. La question est en effet de savoir s’ils disposent d’informations numériques suffisantes et adéquates : tandis qu’ils se sentent - à juste titre - préoccupés par le volume de données recueillies, les parents déclarent être de plus en plus rassurés et tranquillisés par le niveau de sécurité qu’apportent les technologies de localisation. Finalement, à l’image des différents rôles que chaque adulte est amené à jouer au sein de sa famille, tout est une question de choix personnels et de bon sens. »


*Etude menée par l’agence Trajectory auprès de 3 558 personnes interrogées dans cinq pays : États-Unis (1 011), Royaume-Uni (1 035), Allemagne (502), France (508) et Brésil (502).


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