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Etude AT&T : L’adoption du cloud computing en France contribuerait à réaliser l’équivalent de 830 millions d’euros en économie d’énergie et à réduire de 1,2 millions de tonnes par an les émissions de carbone d’ici 2020

novembre 2011 par AT&T

D’ici 2020, les grandes entreprises françaises qui auront opté pour le cloud computing pourraient enregistrer des économies annuelles d’énergie de 830 millions d’euros et une réduction annuelle des émissions de carbone équivalentes à celles de 630 000 voitures. Dans le cadre d’une transition vers le cloud computing, les grandes entreprises françaises pourraient réduire de 50% leurs émissions de carbone en comparaison des niveaux anticipés sans la mise en place de cette technologie.

Ces prévisions ont été publiées à la suite d’une nouvelle étude présentée en juin par le Carbon Disclosure Project, intitulée « Le Cloud Computing : La solution informatique du 21ème siècle. » .

Le rapport a également examiné le marché au Royaume Uni et a mis en évidence un écart entre les réductions d’émissions carbone annuelles réalisables en France (1,2 millions de tonnes) et au Royaume Uni (9,2 millions de tonnes) d’ici 2020. Cela s’explique par le fait que la France recourt fortement aux énergies nucléaires et renouvelables pour produire son électricité.

Selon le rapport, une entreprise qui se convertit au cloud computing, peut réduire sa consommation d’énergie, limiter ses émissions de carbone et réduire ses dépenses informatiques, tout en améliorant son efficacité opérationnelle.

Stuart Neumann, Directeur de Verdantrix a indiqué : « Pour calculer la réduction d’émission carbone permise par l’utilisation du cloud computing, notre modèle prend en compte un certain nombre de paramètres, dont la taille de la société, le nombre de serveurs et l’efficacité dans la consommation électrique des centres de données, résultant ainsi en des économies d’énergies potentielles significatives. Le modèle économique pour la France s’appuie sur les données de 215 sociétés en France dont le chiffre d’affaires est supérieur à un milliard de dollar. »

En plus d’aider les entreprises françaises à réduire leurs émissions carbone (1,2 million de tonnes), le cloud computing permet de :

· Eviter d’immobiliser des capitaux importants dans les infrastructures

· Diminuer le temps nécessaire de mise sur le marché : un nouveau serveur peut être activé en quelques minutes

· offrir une meilleure flexibilité : avec les clouds, les entreprises ne payent la surcapacité que quand elles en ont besoin

· Eviter la maintenance continue liée aux surcapacités requises pour faire face aux pics d’activité

· Améliorer l’automation

John Potter, Vice-Président des Services et Solutions chez AT&T a souligné : « En mettant en place le cloud mobile, les entreprises peuvent obtenir un meilleur retour sur investissement de leurs dépenses dans la technologie informatique, réduire les risques tout en valorisant les opportunités d’innovation et de création de valeur apportées par l’ère du cloud computing mobile. »

Andrew Winston, expert mondial du commerce durable et auteur de Green to Gold et Green Recovery ajoute de son côté : « Trouver des fournisseurs et des partenaires qui peuvent prendre en charge certaines opérations consommatrices d’énergie pour les gérer de façon mutualisée est bénéfique en termes d’empreinte carbone comme en termes de résultat net. »

L’étude révèle que le cloud computing apporte aussi des avantages qualitatifs importants, notamment à travers l’efficacité des processus et l’amélioration de la flexibilité organisationnelle. Paul Stemmler de Citigroup ajoute : « La réduction des émissions de carbone représente un levier dans la mise en place du cloud computing, mais ce n’est pas le levier le plus important. Le plus importante reste le temps nécessaire de mise sur le marché. Auparavant, il fallait 45 jours pour développer un nouveau serveur, mais grâce au système de cloud que nous opérons sur notre propre réseau interne, cela se fait maintenant en quelques minutes. »

L’étude est basée sur des entretiens approfondis avec des multinationales opérant dans des secteurs d’activité variés. Tous les participants avaient mis en place le cloud computing depuis au moins deux ans. Interrogées sur les raisons pour lesquelles elles avaient adopté le cloud computing, la plupart des entreprises ont mentionné les économies possibles comme première source de motivation, celles-ci pouvant atteindre jusqu’à 40% ou 50%.


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