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Etude 3M/Ponemon Institute 2016 : Piratage visuel, rapide, facile et efficace

octobre 2016 par 3M/Ponemon Institute

Pour accomplir un acte de piratage visuel, pas besoin de recourir à des équipements sophistiqués. Pourtant, ce risque est très largement sous-estimé par les entreprises, à tort, comme le démontre l’étude 3M / Ponemon Institute de 2016. Lors de celle-ci, des entreprises de 8 pays ont été la cible d’actes de piratages visuels, afin de prouver à quel point il est facile d’accéder à des données sensibles, d’un simple regard.

En 2016, Ponemon Institute a réalisé pour 3M différentes expériences dans les entreprises de 8 pays : Allemagne, Chine, Corée, Etats-Unis, France, Inde, Japon et Royaume-Uni. L’objectif était d’obtenir des informations sensibles ou confidentielles, en utilisant uniquement des moyens visuels. Impressionnants, les résultats démontrent la pertinence, pour les entreprises, de mettre en place une politique de protection visuelle des données :
• 91% des attaques ont atteint leur objectif dans les 8 pays ciblés par l’étude, sachant qu’en France, ce chiffre est de 90%.
• Moins de 15 minutes ont suffi pour que près de la moitié des attaques visuelles atteignent leur but.
• 52% des informations sensibles dérobées ont pu être consultées sur des écrans. Un résultat comparable est obtenu en France, avec 50% de données confidentielles obtenues grâce à une consultation écran.
• Chaque attaque a permis d’accéder à 3,9 informations sensibles en moyenne. A noter : la France semble moins bien sécurisée que les autres pays de l’étude, puisque sur ce critère, ce sont 5,3 informations sensibles qui ont été dévoilées.
• 27% des informations volées sont des mots de passe, des informations financières, ainsi que des documents confidentiels. En France, ce chiffre monte à 30%.
_• Dans 68% des cas, les attaques visuelles n’ont pas été remarquées par les salariés , alors qu’en France, ce sont 77% d’entre elles qui n’ont pas été démasquées.

« Un pirate informatique a souvent besoin d’une seule information pour s’infiltrer dans le système informatique d’une entreprise et s’approprier toutes ses données confidentielles. Or, il est extrêmement simple de se procurer cette information « d’entrée » dans le système grâce au piratage visuel. », explique Stephan Ichac, Directeur Développement Marché de la Division Films Optiques de 3M. « Aujourd’hui, le facteur humain joue un rôle incontestable dans la protection des données, notamment au niveau de la confidentialité visuelle. C’est pourquoi il est stratégique pour les entreprises d’éduquer leurs équipes et les équiper de filtres de confidentialité, qu’ils soient installés par-dessus les écrans de leurs machines ou qu’ils y soient directement intégrés, afin de protéger leurs écrans des regards indiscrets, lorsqu’ils travaillent sur des données sensibles. »


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