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Enquête Venafi : la majorité des professionnels de la sécurité estiment que les hauts fonctionnaires devraient suivre une formation de base en cybersécurité

novembre 2018 par Venafi

Venafi® publiei les résultats d’une enquête menée auprès de 515 professionnels de la sécurité informatique, pour connaître leur avis sur le niveau de connaissance des hauts fonctionnaires en matière de cybersécurité. Cette enquête a été réalisée du 4 au 9 août 2018, à l’occasion de la conférence Black Hat, à Las Vegas.

88 % des professionnels interrogés estiment que l’ensemble des hauts fonctionnaires devraient avoir l’obligation de suivre une formation de base en cybersécurité. Par ailleurs, 66 % considèrent que les administrations ne devraient pas être en mesure de forcer les entreprises technologiques à leur donner accès aux données chiffrées des utilisateurs.

« Au cours des derniers mois, des hauts fonctionnaires de plusieurs pays ont proposé des lois et protocoles de surveillance dangereux », déclare Jeff Hudson, CEO de Venafi. « A titre d’exemple, l’alliance internationale Five Eyes plaide régulièrement pour des portes dérobées obligatoires qui permettraient de contourner le chiffrement dans les équipements technologiques privés. Five Eyes ne semble pas réaliser que cette technologie de chiffrement, qui complique le travail des forces de l’ordre, est aussi celle qui sert à protéger toutes sortes de renseignements secret défense et de données d’administrations hautement sensibles. Les portes dérobées semblent efficaces... jusqu’au jour où un individu malintentionné la trouve, ce qui finit toujours par arriver. »

Autres constats de l’étude :
• Presque deux tiers (65 %) des professionnels interrogés pensent que les portes dérobées que l’administration souhaite imposer pour contourner le chiffrement constituent une menace pour la sécurité des données électorales.
• Seul un tiers (33 %) des professionnels interrogés pensent que les hauts fonctionnaires ont une bonne compréhension des cyber-risques pesant sur les infrastructures physiques.
• Seuls 37 % pensent que les hauts fonctionnaires ont une bonne compréhension des cyber-risques pesant sur les infrastructures numériques.
Les hauts fonctionnaires pourraient mal rendre compte de l’étendue du problème et nourrir la défiance des professionnels de l’informatique à l’égard des portes dérobées. Le FBI a de son côté déclaré que le chiffrement était « un problème de sécurité publique majeur », les forces de l’ordre étant fréquemment dans l’impossibilité d’accéder aux contenus d’appareils pourtant reliés à des activités criminelles.


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