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Enquête ServiceNow : 52 % des entreprises françaises adoptent désormais le Cloud pour déployer leurs projets informatiques

novembre 2016 par ServiceNow

ServiceNow annonce la publication d’une nouvelle étude intitulée « The 2016 Cloud Computing Tipping Point », selon laquelle le taux d’adoption du Cloud correspond enfin à l’intérêt médiatique qu’il suscite. Les conséquences sont considérables pour les services informatiques dans la mesure où l’influence du phénomène DevOps (Development/Operations) s’étend à tous les niveaux de l’entreprise.

Pour mieux comprendre cette adoption, ainsi que les moteurs et les implications d’un univers de plus en plus centré sur le Cloud, ServiceNow a commandé une étude réalisée auprès de 1 850 dirigeants, des cadres moyens aux cadres supérieurs. Cette enquête a été menée dans le monde entier selon une répartition équitable entre les départements IT, gestion des activités (line-of-business) et développement opérationnel (DevOps).

L’étude 2016 Cloud Computing Tipping Point tire trois conclusions significatives pour les 225 entreprises françaises incluses dans l’enquête :

Adoption du Cloud Computing : la réalité finit par rejoindre la fiction
• Plus de la moitié des personnes interrogées en France et dans le monde (52 %) ont déclaré qu’elles choisiraient le Cloud — sous la forme de logiciel ou plateforme en tant que service — comme plateforme privilégiée pour déployer de nouvelles applications métier et ce, au détriment des datacenters sur site.
• 79 % des personnes interrogées ont déclaré que leur migration serait achevée au cours des deux prochaines années (77 % au plan mondial).

« En plaçant le Cloud au centre de leurs priorités, les entreprises se dotent des meilleurs atouts pour conjuguer l’agilité, la vélocité et l’évolutivité nécessaires pour innover dans le contexte concurrentiel où elles évoluent aujourd’hui. Un changement a clairement lieu entre les traditionnels datacenters et le Cloud computing, et ses implications ont une grande portée : les ressources, les compétences et les budgets ne sont plus focalisés sur l’infrastructure de back-end mais sur la création d’une entreprise véritablement axée sur le service », a déclaré Christophe Bouchardeau, area vice-president pour la France de ServiceNow.

L’approche DevOps, moteur de la migration vers un monde dédié au Cloud
• En France comme dans le monde, la quasi-totalité des personnes interrogées (94 %) déclarent participer d’une façon ou d’une autre au mouvement DevOps, une philosophie dont les origines se trouvent au sein de la communauté de développement agile. L’objectif du DevOps est d’accélérer la création, ainsi que de favoriser l’hébergement de nouvelles applis et de nouveaux services. Prenant le contrepied des interactions traditionnellement limitées entre l’IT et les développeurs, le mouvement DevOps prône une collaboration précoce et fréquente entre ces deux catégories.
• Pour une grande majorité de personnes interrogées en France et dans le monde (77 %), l’essor du DevOps est un facteur important de la transition vers une approche « Cloud first ».L’augmentation du rythme des développements met la pression sur la façon dont les entreprises déploient de nouvelles applications.
L’approche DevOps met en lumière les goulets d’étranglement qu’induit l’hébergement d’applis sur les infrastructures appartenant à l’entreprise. Le Cloud représente la solution idéale pour ajouter rapidement de nouveaux flux d’applis génératrices de recettes en vue d’alimenter la croissance de l’entreprise.

« Le Cloud n’est pas un phénomène nouveau, et il convient de se demander : pourquoi les entreprises ont-elles franchi le pas vers le « Cloud-first » en 2016 ? », s’interroge Christophe Bouchardeau. « Le DevOps a compris très tôt que le Cloud computing permettait de résoudre bon nombre de problèmes auxquels les entreprises sont confrontées. Aujourd’hui, l’approche DevOps ouvre de nouvelles possibilités, grâce au Cloud, et commence à gagner l’ensemble de l’entreprise. »

Dans un monde qui privilégie le Cloud, de nouvelles compétences IT sont nécessaires
• 81 % des entreprises ayant finalisé leur migration vers un modèle « Cloud first » déclarent que leur personnel informatique ne dispose actuellement pas des compétences requises pour bien négocier ce virage (89 % au plan mondial).
• 92 % des personnes interrogées estiment que le Cloud pourrait se substituer à un service informatique formel, tout au moins de façon partielle (88 % au niveau mondial).

Les services IT vont devoir s’adapter à cette nouvelle réalité, où la plupart des applis et des infrastructures se trouvent à l’extérieur du datacenter :

• 74 % des personnes interrogées indiquent que le passage au Cloud a effectivement relevé l’intérêt que leur entreprise accorde au service IT (72 % au plan mondial).
• 64 % des personnes interrogées ont déclaré que les services IT occuperaient une place indispensable à l’avenir (68 % au plan mondial).

« En pleine migration vers le « Cloud–first », l’absence de changement est inquiétante pour les services IT. Nous pensons que c’est une véritable aubaine pour les services informatiques visionnaires qui peuvent profiter de cette mutation pour devenir des partenaires stratégiques de l’entreprise », a poursuivi Christophe Bouchardeau.

Le virage vers l’approche « Cloud-first » a plusieurs conséquences potentielles pour les services informatiques :

1. Le service IT pourrait perdre toute visibilité et les prévisions de coûts être masquées : selon les personnes interrogées, la migration vers le Cloud repose sur deux priorités :

• une visibilité à 360 degrés (64 %)
• la prévision des coûts de l’informatique (63 %)

Le service IT doit disposer d’une totale visibilité de l’environnement informatique de l’entreprise, y compris des services et applications déployés sur le Cloud. La visibilité aide les services IT à répondre à la demande, à comprendre les coûts de l’informatique, à utiliser les ressources déployées sur site et sur le Cloud, à exécuter les projets, à assurer la conformité aux réglementations en vigueur et à gérer les relations métier avec une plus grande efficacité.

2. Avec l’essor de la philosophie DevOps, l’entreprise sera davantage présente dans le pré carré du service IT : les équipes informatiques vont devoir faire face à l’apparition d’un nombre croissant d’applications métier « de bas en haut » (from the bottom up), et fournir davantage d’outils de codage aux entités (LOB). Dans le même temps, elles devront continuer de maîtriser la sécurité de leur environnement métier, pour des raisons de sécurité et de conformité. Elles devront déléguer les tâches de développement à un nombre croissant d’employés disposant de compétences en DevOps.

3. La croissance du Cloud est synonyme de prolifération du Cloud : La mise en œuvre de règles de gestion du Cloud plus agiles et de meilleures pratiques sera essentielle. Les entreprises devront faire face à des fournisseurs à la fois plus nombreux, plus variés et qui apparaîtront et disparaîtront plus rapidement qu’à l’accoutumée. En d’autres termes, l’intégration et la gestion des services (SIAM), ainsi que la gestion des fournisseurs de services, joueront un rôle plus important.


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