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Emerson Network Power recense 10 situations inattendues courantes rencontrées par les datacenters

mars 2012 par Emerson Network Power

Emerson Network Power, filiale d’Emerson, publie une liste de 10 situations inattendues courantes rencontrées par les datacenters et leurs responsables informatiques, et propose des conseils sur la manière de s’y préparer. Cette liste, présentée au congrès AFCOM Data Centre World Spring, contient des informations relatives aux causes imprévues d’interruption d’activité dans les datacenters, à ce que les responsables de datacenter ignorent peut-être sur leur prochain renouvellement de serveurs, et à la tendance croissante qui guette virtuellement tous les responsables informatiques.

« Si vous êtes un responsable de datacenter ou informatique, peu de choses vous déstabilisent autant que l’imprévu », a déclaré Peter Panfil, vice-président du secteur global power d’Emerson Network Power. « Nous espérons que cette liste aidera les professionnels de l’informatique à mieux anticiper ces problèmes et à s’y préparer en mettant en place les technologies, les solutions et les pratiques les plus appropriées. »

Dix situations inattendues courantes :

 1. Les prédictions sur la haute densité finissent par se réaliser : Suite à une croissance rapide au début du siècle, les prédictions concernant les densités de rack à deux chiffres ont mis du temps à se concrétiser. Les densités moyennes ont varié entre 6,0 et 7,4 kW par rack entre 2006 et 2009, mais l’enquête la plus récente du Data Centre Users’ Group (DCUG) prévoyait que les densités moyennes de rack atteindraient 12,0 kW d’ici trois ans. Il faudra donc mettre la barre encore plus haut pour obtenir d’ici là la capacité d’ASI et la distribution d’alimentation électrique appropriées, ainsi que les capacités de climatisation nécessaires pour gérer la chaleur générée.

 2. Les responsables de datacenters remplacent les serveurs trois fois avant de remplacer les systèmes d’ASI ou de climatisation : Les serveurs doivent être renouvelés tous les trois ans environ. Les systèmes de climatisation et d’ASI sont censés avoir une durée de vie plus longue, pouvant atteindre parfois des dizaines d’années. Les infrastructures dans lesquelles les entreprises investissent aujourd’hui doivent donc être capables de prendre en charge – ou, plus exactement, d’évoluer pour prendre en charge – des serveurs parfois en avance de deux, trois, voire quatre générations sur les modèles actuels. Quelles sont les conséquencespour un responsable de datacenter aujourd’hui ? Cela implique que les technologies des infrastructures actuelles soient évolutives afin de mieux prendre en charge les besoins de demain. Les solutions modulaires peuvent évoluer et répondre aux besoins à court et à long terme.

 3. Les interruptions d’activité coûtent cher : Il est facile de deviner que les interruptions d’activités sont indésirables, mais le montant véritable des coûts associés à une interruption d’activité imprévue est exorbitant. Selon une étude du Ponemon Institute, une interruption d’activité peut coûter en moyenne à une entreprise environ 5 000 $ par minute. Cela équivaut à 300 000 $ en seulement une heure. La même étude indique que les causes les plus courantes d’interruption d’activité sont les défaillances des batteries des ASI et les dépassements de leur capacité . Évitez ces problèmes en investissant dans la bonne ASI – dimensionnée convenablement de manière à supporter la charge – et en assurant la surveillance préventive et la maintenance des batteries.

 4. L’eau et les datacenters ne sont pas compatibles– mais nous continuons d’essayer : La première partie de cette phrase n’est sans doute pas une surprise : Les équipements informatiques sensibles réagissent mal au contact de l’eau. Cependant, l’étude Ponemon mentionnée ci-dessus indique que 35 % des interruptions d’activité imprévues sont provoquées, d’une manière ou d’une autre, par une infiltration d’eau. Il ne s’agit pas seulement de robinets qui fuient ; en réalité, beaucoup d’interruptions liées à l’humidité sont provoquées par un renversement accidentel de café ou autre boisson. La solution : vérifiez les robinets, mais surtout, ne laissez pas de boissons franchir la porte d’entrée.

 5. Les serveurs récents consomment plus d’électricité que leurs prédécesseurs : La consolidation et la virtualisation des serveurs peuvent considérablement réduire les inventaires de serveurs, mais cela n’implique pas forcément des économies d’énergie substantielles. Les nouveaux serveurs virtualisés, en particulier les puissants serveurs lame, peuvent consommer quatre ou cinq fois plus d’énergie que ceux de la génération précédente (bien qu’ils utilisent l’énergie de manière plus efficace). Les économies relativement modestes obtenues à la fin d’un projet de consolidation peuvent constituer une mauvaise surprise. Il n’est pas possible de résoudrece problème, mais on peut s’y préparer en s’assurant de disposer d’une infrastructure adéquate pour prendre en charge les besoins d’alimentation et de climatisation de ces nouveaux serveurs.

 6. La surveillance est compliquée : Les responsables informatiques n’ont jamais eu une meilleure visibilité sur leur datacenter qu’aujourd’hui.Cependant, l’accès aux données résultant de cette visibilité et l’interprétation de ces données peut être une tâche extrêmement fastidieuse. Une enquête effectuée par Emerson Network Power auprès de professionnels de datacenters montre que les responsables de datacenters utilisent, en moyenne, au moins quatre plateformes logicielles différentes pour administrer leurs infrastructures physiques. 41 % des responsables interrogés affirment qu’ils produisent tous les mois au moins trois rapports destinés à leurs supérieurs, et 34 % affirment qu’il leur faut trois heures ou plus pour préparer ces rapports. La solution ? S’orienter vers une plateforme unique pour la surveillance et l’administration. Les solutions DCIM actuelles peuvent consolider ces informations et administrer les infrastructures de manière préventive afin d’améliorer leur efficacité énergétique et opérationnelle, et même leur disponibilité.

 7. Le responsable informatique s’occupe du système de climatisation : La distinction entre l’informatique et les moyens généraux devient floue, de telle sorte que la responsabilité de ces deux domaines retombe principalement sur les épaules des responsables informatiques. Jusqu’à présent, les responsables informatiques et les responsables de datacenter devaient s’adresser aux responsables des infrastructures physiques lorsqu’ils avaient besoin de plus de puissance ou de climatisation pour répondre à la croissance de leurs besoins informatiques. Ce processus est en cours de rationalisation en grande partie grâce,aux solutions DCIM mentionnées ci-dessus ; ces solutions améliorent la visibilité et le contrôle de tous les aspects des infrastructures des bâtiments. Les responsables de datacenter les plus avisés développent une stratégie DCIM pour les aider à comprendre cet élargissement de leur rôle et de leurs responsabilités.

 8. Le datacenter disparate doit s’uniformiser : Par le passé, les responsables de datacenters mélangeaient et adaptaient à leur guise des composants provenant de différents fournisseurs, car ces systèmes n’avaient entre eux qu’un contact limité. Tout cela a changé : l’arrivée de technologies d’infrastructures et de systèmes de surveillance et d’administration de plus en plus intelligentes et dynamiques a augmenté la quantité de données manipulables dans le datacenter, ce qui permet d’obtenir des capacités de modélisation en temps réel qui procurent des améliorations significatives en matière d’efficacité opérationnelle. Les systèmes informatiques et les systèmes d’infrastructures peuvent toujours travailler de manière indépendante mais, pour tirer profit de toutes leurs capacités, l’intégration s’avère impérative.

 9. Le datacenter « à la demande » est une réalité : L’époque des délais interminables de conception, de commande et de déploiement est révolue. Il existe aujourd’hui des solutions de datacenters modulables, intégrées et rapidement déployablesquelles que soient les contraintes d’encombrement. Des solutions intégrées, pratiquement plug-and-play, qui comprennent rack, serveur, alimentation et climatisation peuvent être facilement installées dans une armoire comme dans une salle.Lorsque les structures sont plus importantes, des datacenters en container peuvent être utilisés pour mettre rapidement en place un réseau ou pour accroître la capacité d’un datacenter existant. Un simple coup de téléphone suffit pour trouver la solution à la plupart des problèmes.

 10. Les charges informatiques varient –(considérablement) : Beaucoup d’entreprises connaissent des pics et des creux d’activité extrêmes dans l’utilisation de leur réseau. Les institutions financières, par exemple, peuvent être sujettes à une utilisation intensive au cours des heures de travail traditionnelles et rester pratiquement inactives pendant la nuit. Les périodes d’achats avant les fêtes de fin d’année et les périodes de paiement des impôts peuvent également créer des pics inhabituels dans l’activité informatique. Les entreprises dépendantes de leurs systèmes informatiques pendant ces périodes doivent disposer des capacités nécessaires pour gérer ces pics, mais fonctionnent souvent de manière inefficace lors des périodes creuses. Une infrastructure évolutive avec des contrôles intelligents peut s’ajuster à ces variations afin d’ assurer un fonctionnement efficace.


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