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Emerson Network Power démêle le vrai du faux à propos du cloud computing : Les préjugés sur le cloud correspondent-ils à la réalité ?

novembre 2011 par Blake Carlson, VP global IT markets d’Avocent, entreprise d’Emerson Network Power

Le cloud. Ce nom évoque des images de voile obscur et insaisissable. La réalité du cloud computing peut paraître tout aussi mystérieuse. Avant de s’aventurer dans cette zone nébuleuse de l’informatique, il est indispensable de distinguer la réalité de la fiction. Emerson Network Power, une entreprise d’Emerson (NYSE : EMR) et l’un des leaders mondiaux dans l’optimisation de la disponibilité, de la capacité et de l’efficacité d’infrastructures critiques, a analysé le bien-fondé de certaines idées reçues à propos du cloud. Le présent communiqué résume les conclusions qui en ressortent.

Selon Blake Carlson, VP global IT markets d’Avocent, entreprise d’Emerson Network Power « Le cloud computing constitue un outil important et puissant pour les entreprises modernes mais, comme tous les autres, son utilisation doit être appropriée pour qu’il révèle son vrai potentiel. » « Les entreprises et services informatiques responsables devront prendre le temps d’évaluer les risques et les avantages d’un cloud, d’examiner les idées reçues ou fausses et de prendre des décisions réfléchies qui profiteront à leur société et à leurs clients. »

Lorsqu’ils ont évalué les préjugés relatifs au cloud, a déclaré M. Carlson, les chercheurs d’Emerson Network Power ont étudié en particulier les clouds publics et sont partis d’une question simple : Fiction ou réalité ?

Tout le monde opte pour le cloud.

Faux – mais peut-être pas pour longtemps.

Bien que le passage au cloud ne soit pas encore universel, il va sans dire que le cloud constitue une grande tendance destinée à prendre de l’ampleur. Selon une enquête d’Advanced Micro Devices publiée en 2011, environ 37 % des entreprises ont déjà recours au cloud. Et 24 % des responsables de datacenters, distributeurs et ingénieurs interrogés pour une enquête d’Emerson Network Power de septembre 2011 ont affirmé leur intention de poursuivre ou de mettre en place une stratégie de cloud computing dans les 18 mois à venir. Selon un récent rapport d’IDC, les revenus globaux générés par les services pour clouds publics ont dépassé 21,5 milliards de dollars en 2010 et devraient atteindre 72,9 milliards de dollars en 2015. Forrester Research, Inc, va encore plus loin, estimant que le marché du cloud computing global devrait atteindre 241 milliards de dollars en 2020, selon un rapport publié en avril 2011 intitulé « Sizing the Cloud (Dimensionner le Cloud) »

Peu importe l’exactitude des chiffres : le cloud se développe et ce phénomène est bien plus important que le tapage stérile dénoncé par certains il y a à peine un an.

Pourquoi, alors, tant de résistance et d’hésitations ? Bien que les fournisseurs se soient améliorés en termes de sécurité et de confidentialité des données depuis les débuts du cloud, des inquiétudes persistent à propos de l’accès propriétaire aux données, de leur emplacement et de leur transfert, ce qui freine la généralisation du cloud. La souplesse globale du système représente un autre point épineux des clouds publics. De plus, l’apparition de pannes sur les systèmes de plusieurs fournisseurs de premier plan constitue un argument rédhibitoire évident pour les entreprises dont la disponibilité sans faille du réseau est vitale.

Le passage au cloud signifie que je n’aurai plus jamais à me préoccuper des temps morts.

Faux.

Si votre entreprise opte pour un fournisseur de cloud externe, le risque de panne ne porte plus sur votre datacenter mais sur celui de votre fournisseur. Seul le contrôle diffère. Dans votre propre datacenter, vous êtes aux commandes de l’infrastructure et de la disponibilité de votre réseau et de vos données. Cette responsabilité s’accompagne bien évidemment de questions de propriété et d’imputabilité qui peuvent avoir contribué au passage au cloud. « Être aux commandes » rime avec « être responsable » et peu de responsables informatiques souhaitent endosser le fardeau de la disponibilité du système d’information.

Si vous optez pour le cloud, le contrôle de l’infrastructure qui protège vos données devient en grande partie la responsabilité du fournisseur du cloud. Avant de prendre une telle décision, il est important de vérifier les statistiques de disponibilité du datacenter du fournisseur et son infrastructure informatique. Il est probable que l’infrastructure du datacenter du fournisseur soit plus solide que la vôtre, mais vérifiez avant de faire le grand saut afin de garantir une intégrité, une imputabilité et des niveaux de services irréprochables.

Si votre entreprise choisit de développer son propre cloud privé, elle sera certainement protégée des pannes individuelles de serveurs mais les dommages causés par un incident de l’ensemble du datacenter demeureront catastrophiques. Il est indispensable de posséder un système d’alimentation et de refroidissement à toute épreuve pour supporter un cloud privé. De plus, la surveillance et l’administration de l’infrastructure du datacenter s’avèrent encore plus primordiales dans ce cadre.

Pour conclure, il est important de garder à l’esprit que le simple fait de passer au cloud n’élimine pas les risques de pannes et les dommages qu’elles peuvent causer à votre entreprise. Vos clients n’oublieront pas vos interruptions de réseau, peu importe à qui incombe la responsabilité : à vous ou à votre fournisseur de cloud.

Le cloud réduit toujours les coûts et la charge de travail.

Faux.

Il s’agit d’un argument récurrent en faveur du cloud mais, selon les applications que vous projeter d’y intégrer, le résultat est assez aléatoire. À court terme, il est clair que le passage au cloud peut demander beaucoup d’efforts. Les entreprises qui optent pour le cloud souhaitent répondre à des besoins spécifiques et tirer parti de ressources auparavant inatteignables (particulièrement les serveurs) qui, grâce au cloud, seront disponibles à la demande. Mais l’adaptation des services de cloud aux exigences spécifiques de vos activités implique un changement de perspective parfois difficile à gérer. Même si la configuration est adaptée, répertorier ce qui peut et ce qui ne peut pas être déplacé vers le cloud représente un processus chronophage. L’amélioration de l’efficacité opérationnelle est au bout du tunnel, mais le tunnel est assez long.

En ce qui concerne les coûts, un livre blanc de McKinsey and Co. datant de 2009 rapporte que les clients de clouds réalisent des économies uniquement lorsqu’ils y exécutent des plates-formes spécifiques. Le texte indique qu’il est par ailleurs plus rentable d’administrer son propre datacenter. Les fournisseurs de clouds doivent analyser ces allégations (ce qu’ils ont fait), mais il est juste d’affirmer que des questions restent en suspens concernant les véritables économies réalisées après le passage au cloud. Il est possible de réaliser des économies si le déploiement du cloud se fait correctement mais, comme toujours, c’est souvent au niveau des détails que le bât blesse.


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