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Earth 2050 - Kaspersky imagine le monde connecté en 2050 - Pourra-t-on pirater des cerveaux par les implants mémoriels ?

décembre 2018 par Kaspersky

Earth 2050 est un projet multimédia interactif qui présente les prédictions relatives aux développements sociaux et technologiques pour les 30 années à venir, ayant pour but d’identifier les défis majeurs pour l’humanité et les moyens possibles de résoudre ces défis. Le site Internet a été lancé en 2017 pour fêter les 20 ans de Kaspersky Lab et comporte une riche variété de prédictions et de scénarios futuristes couvrant une grande palette de sujets, tous liés au monde digital, à la technologie et à la manière dont ils façonneront le monde de demain.

Parmi ces différents travaux et prédictions, on retrouve ainsi des thématiques telles que :
  De l’implant cérébral au botnet humain
  Des erreurs d’IA entrainant la mort
  Un plug-in d’extra-mémoire par le biais d’implants, directement dans le cerveau.

A partir d’hier, 10 Décembre, de nouvelles contributions vont être ajoutées sur le site.

Ces contributions ont été soumises, entre-autres, par :
  Lord Martin Rees, l’Astronome Royal du Royaume-Uni, Professeur à l’Université de Cambridge et ancien Président de la Royal Society
  Peter Tatchell, activiste pour les droits de l’homme
  Steven Hoffman, investisseur et entrepreneur.
  Joanne Kong, spécialiste en nutrition nutritional specialist
  Dmitry Galov, chercheur en sécurité et Alexey Malanov, analyst malware chez Kaspersky Lab

Les nouvelles visions pour 2050 seront, entre-autres :
  Le remplacement des appareils mobiles par la connectivité directe via des implants cérébraux, fonctionnant avec les pensées – capables d’importer des connaissances et des compétences – et l’impact de ces implants sur la conscience individuelle et la confidentialité des pensées.
  La capacité de transformer la vie humaine au niveau génétique grâce à l’édition génétique
  L’impact potentiel des erreurs réalisées par les systèmes avancés d’apprentissage automatique, d’intelligence artificielle
  La disparition des systèmes politiques actuels et l’avènement des « gouvernements citoyens », où les citoyens ordinaires sont cooptés pour approuver des lois.
  La fin de l’ère technico-industrielle alors que le monde est à court d’énergie fossiles, débouchant sur une dévastation économique et sociale
  La fin de la production industrielle de viande, alors que la plupart des individus deviennent vegan et que la viande est cultivée depuis des biopsies d’être vivants, élevés en plein air.

La prédiction hypothétique pour 2050, de Dmitry Galov, chercheur en sécurité chez Kaspersky Lab

« D’ici à 2050, nos connaissances sur la manière dont fonctionnent les cerveaux, et nos capacités à les améliorer, ou réparer seront si avancées que les possibilités de se souvenir de tout, et d’apprendre de nouvelles choses à une vitesse considérable seront communes. La plupart des enfants seront moulés avec les dernières générations d’implants boosters de mémoire pour assister leur apprentissage, ce qui rendra l’éduction plus simple qu’elle ne l’a jamais été. Les dégâts cérébraux liés à des traumatismes crâniens seront réparés facilement, la perte de mémoire en tant que maladie dégénérative n’existera plus et les personnes souffrant de troubles mentaux, tels que la dépression, seront rapidement guéris. La technologie qui étayera ses nouvelles réalités existera depuis la fin des années 2010. Les implants mémoriaux sont en fait une évolution naturelle des implants connectés de stimulation cérébrale profonde, qui ont vu le jour en 2018. »

“ Mais toutes les technologies ont leur côté sombre. Si l’on suit le scénario, en 2050, l’impact médical, social et économique des implants boosters de mémoire seront significatifs, mais également vulnérables à l’exploitations et aux cyber abus. Les nouvelles menaces, apparues dans la dernière décennie incluront la manipulation massive des groupes par le biais de mémoires implantées ou effacées à propos d’événement politiques et conflits, et même la création de « botnets humains ». Ces botnets connecteront les cerveaux humains à un réseau d’agents contrôlés et opérés par des cybercriminels, sans connaître les victimes elles-mêmes. Les cybermenaces des décennies précédentes, re-contextualisées, cibleront les mémoires des leaders mondiaux à des fins de cyber-espionnage, ainsi que celles des célébrités, des personnes ordinaires et des entreprises, à des fins de vol, suppression, ou blocage de mémoire (par exemple pour exiger des rançons).

Cet environnement n’est possible que parce que, à la fin des années 2010, quand les technologies ont commencé à évoluer, les vulnérabilités de cybersécurité potentielles n’ont pas été considérées comme des priorités et les différents acteurs en santé, sécurité ou politique ne se sont pas concertés pour comprendre, et adresser les risques du futur. »


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