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Diaa Elyaacoubi, Présidente de Streamcore : La vidéo sur les réseaux, une bombe à retardement !

décembre 2010 par Diaa Elyaacoubi, Présidente de Streamcore

Alerte ! Le trafic vidéo sur Internet explose et menace de saturer les réseaux qui irriguent le monde entier. Pas un jour ne passe ou presque sans une nouvelle déclaration fracassante d’un des ténors du monde Internet sur la croissance inéluctable du trafic vidéo. D’après Cisco, pour ne pas le nommer, il devrait passer de 40% aujourd’hui à plus de 90% du trafic total d’ici à 2015.

Coupable désigné de cette croissance exponentielle : le boom du streaming vidéo, sur PC et sur mobile, alimenté par des sites tels que YouTube et les nouveaux terminaux mobiles intelligents, l’iPhone en tête.

Une bombe à retardement

Or si risque de blocage des réseaux il y a, sur les réseaux d’entreprise, son origine risque fort de n’être pas celle qui vous vient immédiatement à l’esprit.

En effet, le boom du streaming vidéo est bien sûr préoccupant pour les opérateurs car il les oblige à investir massivement dans leurs infrastructures pour accroître la taille de leurs tuyaux. Mais il restera gérable à condition que les coûts de transit soient mieux répartis entre les différents acteurs de la chaîne de valeur.

En revanche, l’essor de la vidéoconférence peut devenir rapidement une véritable bombe à retardement pour les entreprises.

En raison des réductions de coûts de fonctionnement qu’elle apporte et des gains de productivité qu’elle génère, il ne fait pas de doute que l’usage de la vidéoconférence va se généraliser dans les années à venir. La majorité des grandes entreprises sont déjà équipées de salles ad hoc, ou envisagent de le faire prochainement, mais la croissance attendue touchera principalement les systèmes individuels installés sur les postes de travail, au sein d’architectures de communications unifiées. D’après une récente étude publiée par le cabinet Gartner*, le nombre de systèmes de ce type va augmenter de 524% dans les grandes entreprises dans les deux ans à venir. Les grands équipementiers, Cisco en tête, ne s’y sont pas trompés et vantent partout les mérites de leurs solutions de « téléprésence. »

Problème : à l’instar du streaming vidéo, les systèmes de vidéoconférence génèrent des flux temps réel importants, gourmands en débits sur les réseaux d’entreprise. Un phénomène encore relativement maîtrisable lorsque les vidéo conférences sont cantonnées dans quelques salles ad hoc, mais qui devient explosif avec la généralisation des systèmes individuels, avec lesquels chaque participant génère son propre flux vidéo temps réel depuis son poste.

Conséquence immédiate : ces systèmes risquent d’accaparer rapidement l’ensemble de la bande passante disponible, rendant inopérantes toutes les applications stratégiques qui transitent par le réseau d’entreprise.

Identifier les flux vidéo temps réel

Or, les solutions de visibilité et de QoS actuellement utilisées par les entreprises, qui en affectant des niveaux de priorité aux différents trafics sont conçus pour résoudre ce type de problème, ne sont pas capables, aussi étonnant que cela puisse paraître, d’identifier les différentes types de flux vidéo temps réel de manière adéquate.

La menace est donc sérieuse.

C’est là qu’une entreprise innovante, de taille modeste par rapport aux géants de la Silicon Valley, française de surcroît, peut avoir sa carte à jouer, car son moteur d’identification des flux lui, reconnaît parfaitement les différents trafics vidéo temps réel. Couplé à une technologie brevetée de QoS, il peut alors donner une priorité absolue aux flux critiques de l’entreprise.


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