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« Décalage numérique » : une étude de McAfee fait le parallèle entre le comportement des adolescents en ligne et la perception de leurs parents

novembre 2013 par McAfee

Alors que les cas de cyber-harcèlement se multiplient avec parfois des conséquences dramatiques, l’étude européenne ‘Digital Deception’, commanditée par McAfee, alerte sur le décalage entre les attitudes des jeunes Français sur la Toile et les perceptions qu’ont leurs parents de leur comportement.

« Face aux menaces et à la dangerosité que représente Internet pour les enfants, les parents doivent tenir un rôle préventif auprès de leur progéniture afin de les préserver. Même si la jeune génération peut être plus informée et plus à l’aise avec les innovations technologiques, il demeure du ressort de leur parent de les prémunir face aux dangers du Web tels que la cyber-intimidation qui a pris de l’ampleur depuis quelques années », commente Virginie Klès, la sénatrice qui a déposé un amendement au projet de loi sur l’égalité hommes/femmes concernant le cyber-harcèlement.

En France, le cyber-harcèlement serait ainsi responsable de 20 à 25% des cas d’absentéisme à l’école, selon Mme Klès.

Même si 56 % des parents déclarent avoir aidé leur enfant à créer leur profil sur les réseaux sociaux, 35 % d’entre eux estiment toutefois qu’Internet est un outil très dangereux. Or, 31 % des adolescents interrogés reconnaissent y passer entre 3 et 5 heures par jour ; là où plus de la moitié de leurs parents pensent qu’ils n’y connectent qu’entre 1 à 3 heures (53 %).

L’étude ‘Digital Deception’ de McAfee dévoile 4 grandes tendances comportementales des jeunes sur Internet :
1/ Relationnel,
2/ Cyber-intimidation,
3/ Activités illégales et/ou dangereuses,
4/ Comportement.

1/ Relationnel

Alors que deux tiers des adultes (66 %) jugent l’univers virtuel tout aussi dangereux que le monde réel, l’étude relève une donnée inquiétante : plus d’un adolescent sur dix (16 %) a déjà rencontré physiquement une personne qu’il a connu en ligne.

 ? Près d’un adolescent sur dix pense qu’indiquer en ligne la date et le lieu de ces prochains rendez-vous n’est pas dangereux.
Autre exemple de la dangerosité que peut générer le Web, 9 % des jeunes admettent avoir eu des ennuis à la maison ou à l’école en raison de leur présence sur un réseau social. D’outils ludiques de navigation et de communication, les outils du Net peuvent aussi comporter d’autres travers : cyber-intimidation, pornographie, piratage, etc.

2/ Cyber-intimidation

Revers de la Toile peut-être moins connu, le cyber-lynchage apparaît, dans l’enquête ‘Digital Deception’, comme une réalité des adolescents français.
81 % déclarent avoir assisté sur Facebook à des comportements cruels ou méchants envers un ami ou un camarade de classe.
_ ? 31 % des adolescents pris pour cible ont même manifesté une envie de ne plus vivre.
 ?_ 81 % affirment avoir éprouvé un sentiment de colère.

Même si les adolescents ont été alertés par leurs parents (67 %) sur les dangers de la cyber-intimidation plus d’un quart d’entre eux (27 %) avouent ne pas savoir quoi faire si cela leur arrivait.

Une nouvelle illustration du fossé entre la perception des parents et la réalité des enfants réside dans le fait que près de 90 % des adultes déclarent faire confiance à leur adolescent pour ne pas maltraiter leurs camarades en ligne.

3/ Activités illégales et/ou dangereuses

Comme l’illustre l’enquête, la frontière existante aujourd’hui entre cyber-intimidation et cyber-délinquance est minime. Les adolescents semblent également utiliser Internet pour des activités pouvant s’avérer dangereuses, voire illégales ; et ce sans que leurs parents semblent sans douter.
Pornographie
_ ? 71 % des parents ne pensent pas que leur ado a déjà cherché intentionnellement des photos de nudité ou de la pornographie en ligne, alors qu’en réalité un adolescent sur dix avoue l’avoir déjà fait.
 ?_ 14 % d’entre eux admettent avoir regardé volontairement des contenus à caractère sexuel en ligne, 4 % seulement des parents pensant que cela ait pu être le cas.
 ?_ Un tiers des ados (33 %) reconnait avoir accidentellement consulté des images de nudité ou de pornographie en ligne. Plus de la moitié des parents (53 %) estime que cela ait pu arriver à leur enfant.
Piratage
 ?
Plus d’un quart des jeunes (27 %) avoue avoir piraté de la musique ou des films sur Internet.
_ ? 82 % des Français font confiance à leur enfant pour ne pas tricher à un examen à l’aide d’une technique apprise en ligne, seulement 6 % des élèves reconnaissent l’avoir déjà fait.
 ?_ 22 % des ados admettent avoir déjà regardé les réponses à des devoirs/des contrôles en ligne.
Sécurité en ligne
 ?_ Plus de 52 % des adolescents français avouent avoir posté une photo d’eux en ligne.

o 5 % ont déjà posté une image en état d’ébriété,
o 3 % reconnaissent avoir posté des photos suggestives.

 ? Les parents français sont plus préoccupés par le fait que leur adolescent
affiche leur numéro de téléphone mobile en ligne que par le fait qu’il dévoile leur adresse ou leur e-mail.

 ? 61 % des adolescents pensent qu’il est plus dangereux de mentionner leur adresse postale que d’indiquer le nom de leur école en ligne (25 %).

4/ Comportement

Pour surveiller le comportement en ligne de leurs ados, 53 % des parents admettent avoir discuté avec leur enfant de la sécurité en ligne.

26 % utilisent un système de contrôle parental sur leurs ordinateurs à la maison.

 ? 22 % ont demandé le mot de passe de messagerie et des comptes de réseaux sociaux de leur enfant.
 ?
Plus d’un quart des adolescents français (27 %) affirment avoir déjà consulté des contenus hors de chez eux pour conserver leur jardin secret.
Les adolescents pensent être en mesure de cacher leur comportement en ligne à leurs parents.

 ? 30 % savent cacher ce qu’ils font en ligne.
 ?
36 % avouent effacer leur historique de navigation, pourtant plus des trois quarts des parents ne pensent pas que cela puisse être le cas (77 %).

 ? 30 % vont même jusqu’à cacher ou supprimer leurs messages instantanés.

« Au-delà d’alerter sur certaines pratiques, les résultats de l’étude ‘Digital Deception’ sont une véritable révélation pour les parents qui font parfois un peu trop confiance à leurs enfants et à leur comportement en ligne », commente François Paget, chercheur de menaces au sein de McAfee Labs. « L’objectif est d’instaurer un dialogue entre parents et enfants pour que ces derniers puissent tirer parti d’Internet sans en devenir victimes. »


A propos de l’étude ‘Digital Deception’

L’étude, commanditée par McAfee, a été réalisé par Atomik Research au sein de 5 pays européens : France, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Italie. A l’exception de l’Allemagne, qui a audité 500 parents et enfants, l’enquête a été menée auprès de 200 parents et enfants (âgés de 13 à 17 ans) sur le mois d’octobre 2013.


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