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DSI : comment l’évolution technologique façonne la fonction métier ?

novembre 2016 par Guillaume Lamiaux, Directeur Commercial chez Ikoula

Au cours des dernières années, les Directeurs des Services Informatiques ont vu leur fonction se transformer. De « dépanneur » à « chef d’orchestre », le DSI n’effectue plus les mêmes missions au quotidien. Ce changement s’explique par trois grandes tendances, liées aussi bien aux évolutions technologiques que sociétales.

Une externalisation croissante

Les entreprises, de toutes tailles, font de plus en plus appel à des prestataires externes pour gérer leurs infrastructures informatiques. En effet, la quantité de données que ces dernières amassent est importante, et elles ne peuvent plus se permettre de n’acheter qu’un simple serveur de stockage – qui connaîtrait rapidement une obsolescence précoce s’il n’était pas conservé dans les meilleures conditions possibles.

Pour protéger ses données et assurer au matériel une bonne durée de vie, il est donc impératif de créer une salle blanche afin de pouvoir facilement contrôler la température et éviter tout dégât matériel ou intrusion. Mais cela représente un investissement important, aussi bien pour le matériel, que pour l’entretien et le fonctionnement quotidiens.

C’est pour ces raisons que l’externalisation d’infrastructures connaît un grand succès depuis les années 2000. Le DSI n’a plus à s’occuper de la mise en place et du maintien en condition des serveurs, ce qui lui libère une grande partie de son temps. L’entreprise bénéficie par ailleurs de coûts plus faibles et de capacités d’évolution et d’adaptation accrue grâce aux économies d’échelle.

PME et grands comptes : des motivations diverses mais une même transformation du métier

Les PME et les grands comptes sont tous deux adeptes d’externalisation, bien que leurs visions divergent.

Pour les PME, externaliser est un moyen de maîtriser les coûts mais aussi de confier son infrastructure à un spécialiste – puisque nombre d’entre elles n’ont pas, ou peu, de professionnels de l’informatique en interne. Les technologies évoluent rapidement, poussant les professionnels à faire une veille constante et chronophage pour une petite équipe informatique en interne. Le prestataire, lui, sera toujours au courant des dernières modifications, ce qui représente un réel avantage pour les PME.

Les grands comptes, de leur côté, ont les moyens nécessaires pour investir dans des ressources humaines et matérielles, mais n’en ont pas forcément la volonté. En effet, l’infrastructure et son maintien représentent désormais une prestation standardisée pouvant être confiée à un prestataire externe. Les ressources humaines se focaliseront sur d’autres tâches plus spécifiques répondant aux besoins de l’entreprise. Les prestataires peuvent en effet assurer à 100 % le bon fonctionnement et la maintenance de l’infrastructure via l’infogérance afin de garantir une disponibilité constante.

PME ou grands comptes, la volonté d’externaliser est donc présente. Un autre avantage commun à tous les types d’entreprises : en passant par un prestataire aguerri, ils disposent automatiquement d’outils de monitoring et peuvent faire remonter des statistiques sur le comportement des applications en fonction des comportements utilisateurs prédéfinis.

Une évolution des besoins

Cette externalisation très forte, couplée à la familiarisation des employés aux nouvelles technologies, ont fait évoluer les besoins des entreprises – et par conséquent les missions du département informatique. Plus besoin de passer des heures à prendre soin des serveurs, ou à dépanner les employés confrontés à un problème d’imprimante ou un bug sur Word – le DSI peut se détacher du quotidien pour s’atteler à la supervision et à la stratégie.

Les différents corps de métier d’une entreprise – comme la fonction finance, le marketing ou encore les ressources humaines – ont des connaissances informatiques suffisantes pour utiliser les outils mis à leur disposition. Les métiers ont maintenant un besoin de conseil pour avoir des solutions professionnelles adaptées à leurs usages.

Bien que les autres départements puissent être prescripteurs, c’est à l’équipe informatique de choisir LA bonne solution - correspondant exactement aux besoins fonctionnels et aux moyens financiers et humains disponibles. Dans un contexte d’hyper-connectivité et de multiplication des terminaux mobiles, les employés veulent pouvoir accéder à tout moment aux applications métiers et internes.

La valeur ajoutée des professionnels de l’informatique se trouve donc aujourd’hui dans le choix et la personnalisation des applications. Le DSI devient stratège, donneur d’ordres et garant d’un haut niveau d’exigence. En plus d’être en contact avec ses différents prestataires, il établit des politiques internes et des chartes concernant différents sujets comme la conformité, ou encore la sécurité, tout en cherchant de nouveaux moyens d’optimiser la productivité des solutions en place et assurer la continuité des services lors des mises à jour.

En somme, le DSI dans son nouveau rôle de chef d’orchestre s’assure de la bonne compatibilité de toutes les solutions en place et de l’optimisation des processus de travail. Il s’appuie sur le soutien des hébergeurs, qui sont aujourd’hui plus partenaires que prestataires.


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