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D’ici 2011, l’essor des échanges électroniques avec les clients va accélérer les projets de sécurisation et de certification, selon Markess International

octobre 2009 par MARKESS International

En amont du salon Demat qui ouvrira ses portes demain, la société d’études et de conseils Markess International annonce la parution de sa nouvelle étude, intitulée « Avantages de la Sécurisation des Echanges Electroniques »*.

L’essor de la dématérialisation est désormais une réalité. Le plan France Numérique 2012 devrait par ailleurs dynamiser cette tendance de fond. En parallèle, la croissance soutenue des revenus issus du commerce électronique démontre aussi l’essor des échanges électroniques dans notre économie. Fort de ce contexte, tant les entreprises que les administrations prennent conscience que la mise en place de solutions leur permettant de garantir la sécurité, la confidentialité, l’intégrité et l’authenticité des contenus échangés électroniquement avec leurs clients et partenaires devient désormais incontournable.

La dématérialisation, catalyseur clé des projets de sécurisation des échanges

Pour 69% des 160 organisations interrogées par Markess International dans le cadre de cette étude, le développement de la dématérialisation est le principal facteur déclencheur qui les pousse à conduire des projets de sécurisation de leurs échanges électroniques. Alors que les documents dématérialisés ne représentaient, il y a quelques années encore, qu’un faible volume de l’ensemble des documents échangés avec les clients (qu’ils soient particuliers ou professionnels), ceux-ci prennent désormais une proportion significative qui impose de mettre en oeuvre des actions adaptées pour s’assurer des mêmes garanties que dans le monde physique.

Les entreprises interrogées souhaitent notamment pouvoir mieux tracer les échanges électroniques avec leurs clients, les justifier à titre de preuve, améliorer leur fiabilité et assurer l’intégrité des contenus numériques ainsi échangés. Ces projets sont aussi l’occasion pour elles d’automatiser certains processus de traitement jusqu’ici effectués manuellement, de gagner en efficacité et productivité, et d’en tirer parti financièrement.

Au-delà des garanties souhaitées, les entreprises constatent que les solutions sécurisant les échanges électroniques sont aussi gage de valeur ajoutée car, en mettant en confiance les clients, elles peuvent contribuer au développement des ventes et à l’optimisation de la relation client.

En 2009, les documents les plus critiques selon les organisations interrogées sont ceux qui touchent à l’acte de vente et, plus particulièrement, au règlement financier entre les parties. La majorité d’entre elles considèrent en effet la chaîne « commande-contrat-facturepaiement » comme la plus critique : elle nécessite des actions adéquates pour en assurer la sécurisation dès lors que les contenus associés sont échangés électroniquement.

Une demande dynamique en services de certification

En 2009, les entreprises interrogées semblent plus tournées vers des solutions permettant l’authentification et la gestion des accès et des habilitations. D’ici 2011, les solutions de sécurisation les plus demandées pour les contenus associés aux échanges électroniques avec les clients devraient porter davantage sur l’archivage (notamment probatoire), la signature (électronique), la confidentialité et la protection (via chiffrement et/ou cryptage).
Parmi les autres domaines qui devraient connaître aussi une forte demande d’ici 2011, il faut noter les solutions permettant de gérer la preuve de l’échange, d’historiser chronologiquement les contenus, de garantir leur authenticité et leur conformité.

En 2009, 47% des entreprises interrogées mentionnent recourir déjà à des services de certification électronique afin d’authentifier, valider, dater, archiver, protéger, signer..., un contenu électronique et/ou le flux d’échange associé dans le cadre de transactions effectuées avec des clients. D’ici 2011, elles devraient être 79% à recourir à ces services ce qui présage une forte demande dans ce domaine ! Ces certificats électroniques ont ou auront pour vocation principale de :

 Garantir l’intégrité des contenus échangés et les protéger ;
 Signer électroniquement en ligne (via des extranets ou sites internet) des contenus à valeur probante et garantir l’authenticité de ces contenus ainsi échangés ;
 Authentifier les personnes accédant aux contenus ;
 Garantir la date de l’échange des contenus (horodatage) ;
 Identifier formellement les parties.

Parmi les autres usages, il faut noter la conservation et l’archivage des contenus en lieu sûr sans possibilité de les modifier, la garantie de la preuve de l’échange et l’attestation du moment d’un consentement.

Des bénéfices clients et commerciaux

Les solutions sécurisant les transactions électroniques peuvent contribuer sans conteste à l’accélération et à l’automatisation des processus dont ceux liés à l’acte de vente en ligne, à l’accroissement de l’efficacité, au développement de nouveaux services et à l’optimisation de la relation client. C’est notamment le cas de la signature électronique qui voit son usage s’amplifier car, au-delà de son caractère probant, elle instaure la confiance, et permet d’augmenter le nombre de transactions effectuées en ligne (signatures de contrats, souscriptions, actes de vente, échanges de données confidentielles de consentement, etc.) et donc de favoriser le développement des affaires.

Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de Markess International, constate aussi « qu’en période de crise, les projets de sécurisation des échanges électroniques peuvent donc être de formidables leviers pour accélérer les processus commerciaux, diminuer les coûts, accroître la productivité, améliorer la relation client. » A titre d’exemple, une compagnie d’assurance précise que la signature électronique de contrats en ligne lui a permis d’augmenter significativement le nombre de contrats signés et gérés.

De l’importance des conseils externes

En 2009, 71% des organisations interrogées précisent recourir à des conseils externes pour
choisir notamment leurs solutions de sécurisation. Il est intéressant de constater, qu’au-delà
des conseils classiques, les entreprises et les administrations se tournent aussi vers des
associations spécialisées sur ces thématiques (fédérations, communautés, instances
métiers...), d’autres organisations ayant déjà une expérience sur le sujet et pouvant la
transmettre à des tiers, l’administration ou encore des juristes (cabinets d’avocats par
exemple).

Marché encore jeune, la sécurisation des échanges électroniques voit intervenir aussi bien
des acteurs très spécialisés sur un domaine d’activité que des acteurs plus globaux qui vont
adresser plusieurs briques fonctionnelles en propre ou avec des partenaires. La spécificité
de ces acteurs entraînent bien souvent les organisations à devoir aborder leurs projets de
sécurisation des échanges électroniques en associant diverses « briques » aux
fonctionnalités bien distinctes. Cependant, dès lors qu’elles souhaitent garantir leur
processus « contrat-commande-facture-paiement », ces briques doivent nécessairement être
liées entre elles et assemblées en cohérence. L’enjeu est de faire co-exister et d’orchestrer
les différentes solutions retenues, ce qui explique que plus de 40% d’entre elles s’adressent
par ailleurs à des intégrateurs et/ou à des opérateurs de certification, en plus des éditeurs
auxquels elles ont recours.

D’horizons très variés, ces acteurs agissent sur un marché français des logiciels et services
associés aux solutions de sécurisation des échanges électroniques estimé à 740 millions
d’euros à fin 2009. Selon Markess International, ce marché devrait atteindre 990 millions
d’euros en 2011 (soit +15,7% de croissance moyenne annuelle). Au-delà de la progression
de la dématérialisation et des échanges électroniques commerciaux, il devrait être poussé
par des tendances de fond qui génèreront de nouveaux besoins et approches dans ce
domaine. La dématérialisation de factures et de contrats, l’essor des espaces collaboratifs
avec le web 2.0 ainsi que le m-paiement figurent parmi ces tendances clés à considérer d’ici
2011 qui devraient impacter les projets de sécurisation des échanges électroniques.

Vous pouvez télécharger la synthèse gratuite de cette étude à l’adresse suivante :
http://www.markess.fr/demandedocument.php?refdoc=671


* La méthodologie suivie pour réaliser cette étude repose sur des interviews réalisées d’avril à juillet 2009 auprès de 160 entreprises privées et administrations basées en France. Par ailleurs, une vingtaine de prestataires actifs sur le marché français de la sécurisation des échanges électroniques ont aussi été interrogés parmi lesquels figurent Alma-CS, Ace Timing, AppliTeam, Atos Worldline, CertEurope, Cryptolog, Developlus / Archiveslegalsolutions, Gemalto, Groupe La Poste, Hommes & Process, Incube, Keynectis, Legal-Box, Mediscs,
Nexus Technology, Paybox Services, Ricoh, SSL247, Sagem Orga, Secuserve, STS Group, Sylis … Cette etude a été conduite avec le soutien des sociétés Axway, CertEurope et STS Group.


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